As-tu besoin d’un miroir et d’une canne ?

Ici on parle de reprendre l’autre, qui a commis une
faute, avec un esprit de douceur.  Il n’est pas dit de ne pas le reprendre
mais de le reprendre avec douceur, c.-à-d. que tu n’es pas obligé de lui faire
mal !!

Il est aussi dit de porter le fardeau de l’autre et
cela est relié, dans ce texte à reprendre l’autre.  Plusieurs pensent que
porter le fardeau de l’autre est de faire tout pour lui, ou prendre son fardeau
de sur ses épaules, comme si c’était un fardeau physique.  Jésus a fait cela mais uniquement Jésus peut
le faire comme Dieu, et le seul qui n’a pas de fardeau lui-même à porter.

On ne peut enlever le fardeau de la conscience des
autres !  Je peux seulement, le reprendre, pour qu’il ne continue pas dans
cette voie et continue d’accumuler sur le fardeau de sa conscience.  C’est
être un miroir pour lui.  Je l’aide en
empêchant son fardeau de grossir.

Je peux aussi l’encourager en lui donnant des moyens
de se libérer de son fardeau et d’être à ses côtés quand il le fera. 
Probablement qu’il y aura des conséquences, comme peut-être être déséquilibré
et tomber, et là je peux l’aider à se relever. 
Être une canne pour lui.

En résumé, « porter le fardeau des autres »
c’est seulement l’aider à faire ce qu’il ne peut faire tout seul.  Être un
miroir et une canne, peut-être, s’il le veut bien !  

Et je vous laisse penser à ce qui arrive lorsqu’on
fait l’inverse.  Lorsqu’on ne dit rien en voyant l’autre en faute et
lorsqu’on ne l’aide pas à se relever !  Une chose est certaine.  Si
j’ai cette dernière attitude, j’ai maintenant un fardeau, une faute, qui
s’accumule sur MES épaules.

As-tu besoin d’un miroir et d’une canne ?  Je
suis là !! 

Galates 6.1-5  Frères, si un homme vient à être surpris en quelque
faute, vous qui êtes spirituels, redressez-le avec un esprit de douceur. Prends
garde à toi-même, de peur que tu ne sois aussi tenté. 2 Portez les fardeaux les
uns des autres, et vous accomplirez ainsi la loi de Christ. 3 Si quelqu’un
pense être quelque chose, quoiqu’il ne soit rien, il s’abuse lui-même. 4 Que
chacun examine ses propres oeuvres, et alors il aura sujet de se glorifier pour
lui seul, et non par rapport à autrui; 5 car chacun portera son propre
fardeau.