Confiance et prudence… difficile à réconcilier!

Il est certains que Joseph a encore des
choses à apprendre. La prudence était de mise avec la femme de Potiphar! Par
contre, Joseph est un homme qui fait confiance, qui se donne à plein et ne
soupçonne pas le mal.

Naïf vs rusé…
Confiant vs prudent…
Doux vs franc…

Comment être le premier sans se faire
avoir et vivre dans l’amertume?
Car lorsque tu as ce genre d’innocence tu te fais souvent avoir et tu en es
grandement blessé. La confiance disparait et l’amertume s’installe!

Comment être le deuxième et garder la
joie?
Car lorsque tu as ce genre de constante analyse suspicieuse, tu vis dans le
doute et la joie est difficile à garder!

Pourtant la confiance est précieuse!
« Mieux vaut être humilié d’esprit avec les débonnaires, que de partager le
butin avec les orgueilleux. » Pr 16.19

Pourtant le discernement est sagesse!
« Le coeur sage conduit prudemment sa bouche, et ajoute doctrine sur ses
lèvres. » Pr 16.23

Mais les deux ne sont pas valorisés dans
le monde ou nous vivons.  Le premier est
considéré comme innocent et sans jugement. 
Le deuxième et considéré comme pas assez doux et conciliant.  Comment les deux peuvent-ils travailler
ensemble et ressortir le meilleur de ce que Dieu m’a donné?

Grande question car Mimi et moi
subissons les conséquences du premier et du deuxième… je vous laisse deviner
qui est confiant et qui est prudent!! 😉

Joseph a dû apprendre à être les deux.
Dieu lui a montré à travers les épreuves.
La solution pour Mimi et moi est dans le travail d’équipe et elle nous est
donnée dans Pr 16.21 « On appellera prudent le sage de coeur; et la douceur
des lèvres augmente la doctrine. » Ça a pris 34 ans pour le réaliser!? On
est pas vite mais comme Joseph, on va y arriver… par la grâce de Dieu.
Merci mon Dieu pour cette belle équipe!!

Genèse
39.1-16
1 On fit descendre Joseph en Égypte; et Potiphar, officier de Pharaon, chef des
gardes, Égyptien, l’acheta des Ismaélites qui l’y avaient fait descendre. 2
L’Éternel fut avec lui, et la prospérité l’accompagna; il habitait dans la
maison de son maître, l’Égyptien. 3 Son maître vit que l’Éternel était avec
lui, et que l’Éternel faisait prospérer entre ses mains tout ce qu’il entreprenait.
4 Joseph trouva grâce aux yeux de son maître, qui l’employa à son service,
l’établit sur sa maison, et lui confia tout ce qu’il possédait. 5 Dès que
Potiphar l’eut établi sur sa maison et sur tout ce qu’il possédait, l’Éternel
bénit la maison de l’Égyptien, à cause de Joseph; et la bénédiction de
l’Éternel fut sur tout ce qui lui appartenait, soit à la maison, soit aux
champs. 6 Il abandonna aux mains de Joseph tout ce qui lui appartenait, et il
n’avait avec lui d’autre soin que celui de prendre sa nourriture. Or, Joseph
était beau de taille et beau de figure. 7 Après ces choses, il arriva que la
femme de son maître porta les yeux sur Joseph, et dit: Couche avec moi! 8 Il
refusa, et dit à la femme de son maître: Voici, mon maître ne prend avec moi
connaissance de rien dans la maison, et il a remis entre mes mains tout ce qui
lui appartient. 9 Il n’est pas plus grand que moi dans cette maison, et il ne
m’a rien interdit, excepté toi, parce que tu es sa femme. Comment ferais-je un
aussi grand mal et pécherais-je contre Dieu? 10 Quoiqu’elle parlât tous les
jours à Joseph, il refusa de coucher auprès d’elle, d’être avec elle. 11 Un
jour qu’il était entré dans la maison pour faire son ouvrage, et qu’il n’y
avait là aucun des gens de la maison, 12 elle le saisit par son vêtement, en
disant: Couche avec moi! Il lui laissa son vêtement dans la main, et s’enfuit
au dehors. 13 Lorsqu’elle vit qu’il lui avait laissé son vêtement dans la main,
et qu’il s’était enfui dehors, 14 elle appela les gens de sa maison, et leur
dit: Voyez, il nous a amené un Hébreu pour se jouer de nous. Cet homme est venu
vers moi pour coucher avec moi; mais j’ai crié à haute voix. 15 Et quand il a
entendu que j’élevais la voix et que je criais, il a laissé son vêtement à côté
de moi et s’est enfui dehors. 16 Et elle posa le vêtement de Joseph à côté
d’elle, jusqu’à ce que son maître rentrât à la maison.