Dieu est bon… et juste ! Que j’agisse avant qu’il soit trop tard ! 2 Samuel 24.1-16

David désobéit à Dieu et est sourd aux conseils de son précieux général Joab, qui essaie de l’empêcher de pécher contre Dieu. 

Parenthèse sur Joab :  Certains jugent Joab comme un mauvais général suite à quelques mauvaises actions de sa part.  Ne soyons pas trop vite à le juger, car si nous étions jugés avec la même rigueur nous ne passerions probablement pas le test.  À plusieurs moments il fut un général de très bon conseil. 

David n’a pas écouté Joab dans son élan d’orgueil et le peuple devra en payer les conséquences ?  David pourra donc choisir entre 3 fléaux.  Deux d’entre eux ; la famine où Dieu retient ses bénédictions sur le pays, la fuite devant ses ennemis où Dieu retient la protection contre ses ennemis ; et la peste où Dieu enverra un ange pour apporter la mort par la peste.  David considère qu’il est préférable de subir la justice de Dieu, que d’être privé de sa protection ! 

N’est-ce pas l’inverse dans ce monde ?  On ne peut accepter l’idée que Dieu pourrait être juste et nous punir, l’enfer est inconcevable pour ceux-là.  Ce monde décide donc d’ignorer Dieu, de se satisfait de ne pas croire que Dieu existe et on pense ne pas avoir besoin de Dieu.  On dit pouvoir se passer de l’amour de Dieu, pour ne pas avoir à faire face à sa justice.  

Et n’est-ce pas comme cela aussi entre nous ? 

–       Un ami est celui qui doit toujours me dire de bonnes choses, m’encourager.  Mais ne me parle pas d’un ami qui me reprend… même pour mon bien.

–       Un père est celui qui donne des cadeaux, mais pas celui qui corrige. 

–       Un soldat qui sauve les gens, mais pas qui combat. 

–       Un système de justice qui a des policiers qui nous protègent, mais pas de prisons pour emprisonner le méchant. 

–       Etc.

Qu’en est-il de moi ?  Est-ce que j’apprécie autant la justice de Dieu que son Amour.  Suis-je prêt à subir la conséquence de mes actions ?  Et si cette conséquence avait une répercussion sur les autres, ceux que j’aime, ma famille, mes amis ?  Il est temps de penser à me repentir avant de faire souffrir ceux que j’aime !  Qu’est-ce que je dois changer dans ma vie qui déplaît à mon Dieu ?  Je le sais… à moi d’agir !