Dieu fait le dessin, j’y ajoute la couleur !

            Nous sommes encore témoins de cette triste
histoire, qui est nécessaire pour mon salut, ton salut.  Encore une fois, Jésus comme prophète avait révélé
à Pierre qu’il le trahirait 3 fois avant que le coq ne chante.  Pierre voulait sortir l’épée, il y a quelques
minutes, et maintenant il ne veut même pas admettre qu’il connait Jésus !  Encore un triste moment de l’histoire que
Dieu a écrite et Pierre fait un choix de trahir Jésus.  Ici, il aurait pu reconnaitre qu’il
connaissait Jésus et rien ne lui serait arrivé. 
Nous savons que Jean l’a fait et rien ne lui est arrivé.  Mais Pierre apporte une autre couleur à cette
histoire de Jésus.  Ce moment terne de l’histoire
présente, nous amène presque à nous concentrer sur le pauvre Pierre, alors que
c’est Jésus qui est maltraité.  Cette
trahison était écrite, dessinée par Dieu, mais la faiblesse de Pierre y ajoute
une couleur terne et triste.

            Cela me fait réaliser qu’une belle
histoire est devant moi.  Dieu a préparé
un plan, il a dessiné ma vie qui s’accomplit selon Sa volonté.  Par contre, par mon péché, je rends ce dessin
terne et triste.  Dieu fait le dessin, j’y
ajoute la couleur !  Vais-je rendre
gris un dessin qui pourrait avoir tant de couleurs merveilleuses.  Seigneur ne me laisse pas ternir ce beau dessin,
par mes pensées, mes paroles et mes actions.

Matthieu 26.57-75

Ceux qui avaient
saisi Jésus l’emmenèrent chez le souverain sacrificateur Caïphe, où les scribes
et les anciens étaient assemblés. Pierre le suivit de loin jusqu’à la cour du
souverain sacrificateur, y entra, et s’assit avec les serviteurs, pour voir comment
cela finirait. Les principaux sacrificateurs et tout le sanhédrin cherchaient
quelque faux témoignage contre Jésus, suffisant pour le faire mourir. Mais ils
n’en trouvèrent point, quoique plusieurs faux témoins se fussent présentés.
Enfin, il en vint deux, (26:60) qui dirent: (26:61) Celui-ci a dit: Je puis
détruire le temple de Dieu, et le rebâtir en trois jours. Le souverain
sacrificateur se leva, et lui dit: Ne réponds-tu rien? Qu’est-ce que ces hommes
déposent contre toi? Jésus garda le silence. Et le souverain sacrificateur,
prenant la parole, lui dit: Je t’adjure, par le Dieu vivant, de nous dire si tu
es le Christ, le Fils de Dieu. Jésus lui répondit: Tu l’as dit. De plus, je
vous le déclare, vous verrez désormais le Fils de l’homme assis à la droite de
la puissance de Dieu, et venant sur les nuées du ciel. Alors le souverain
sacrificateur déchira ses vêtements, disant: Il a blasphémé! Qu’avons-nous
encore besoin de témoins? Voici, vous venez d’entendre son blasphème. (26:65)
Que vous en semble? (26:66) Ils répondirent: Il mérite la mort. Là-dessus, ils
lui crachèrent au visage, et lui donnèrent des coups de poing et des soufflets
(26:67) en disant: (26:68) Christ, prophétise; dis-nous qui t’a frappé.
Cependant, Pierre était assis dehors dans la cour. Une servante s’approcha de
lui, et dit: Toi aussi, tu étais avec Jésus le Galiléen. Mais il le nia devant
tous, disant: Je ne sais ce que tu veux dire. Comme il se dirigeait vers la
porte, une autre servante le vit, et dit à ceux qui se trouvaient là; Celui-ci
était aussi avec Jésus de Nazareth. Il le nia de nouveau, avec serment: Je ne
connais pas cet homme. Peu après, ceux qui étaient là, s’étant approchés,
dirent à Pierre: Certainement tu es aussi de ces gens-là, car ton langage te
fait reconnaître. Alors il se mit à faire des imprécations et à jurer: Je ne
connais pas cet homme. Aussitôt le coq chanta. Et Pierre se souvint de la
parole que Jésus avait dite: Avant que le coq chante, tu me renieras trois
fois. Et étant sorti, il pleura amèrement.