Dieu, le gros problème !
Le facteur divin est un problème !
Problème pour les scientifiques, s’il est
question de remettre le contrôle de notre connaissance et croire !
Problème pour les religieux, car même si
nous recherchons Dieu, nous voulons trouver le dieu qui nous plaît, celui qui appuie
mes actions. Manque de foi !?
Problème pour l’individu, car, … tous lui
remettre ? … tout lui donner ? … reconnaître que je suis perdu quand je
suis certain que « j’ai le contrôle de ma vie » ? … Difficile!
Nous aimons contrôler notre environnement et le contrôle d’un autre ne
nous plaît pas, même si c’est Dieu.
Ce désire de contrôle est bien sûr plus
troublant venant de religieux et certainement plus sournois, car ils utilisent
une autorité qu’ils se donnent au nom de Dieu, et même ici le souverain
sacrificateur Caïphe, utilise l’autorité que Dieu lui a donnée ! Le
résultat ? Jésus, qui est venu comme solution, est maintenant
un problème et ils vont le faire mourir !
Mais Dieu ne perd jamais le contrôle. Jésus venait pour mourir et payer pour moi. Même les actions les plus mauvaises des hommes ne peuvent empêcher la volonté de Dieu.
Qu’est-ce que j’apprends de ce passage ?
Serge, laisse ton contrôle maladif et fais confiance à Dieu. Et si
un drame aussi grand que la crucifixion du fils de Dieu a pu être tourné en un
aussi grand bien que le salut de l’homme… alors ne craint rien. Peu importe
ce qui t’arrivera, Dieu aura le contrôle. Et cela veut dire qu’il
éliminera ce qui est mauvais et utilisera le reste pour ton bien… parce qu’il
t’aime ! Et ça non plus, tu ne peux le contrôler !! 😉
Jean
11.45-57
Plusieurs des Juifs qui étaient venus vers
Marie, et qui virent ce que fit Jésus, crurent en lui. Mais quelques-uns
d’entre eux allèrent trouver les pharisiens, et leur dirent ce que Jésus avait
fait. Alors les principaux sacrificateurs et les pharisiens assemblèrent le
sanhédrin, et dirent: Que ferons-nous? Car cet homme fait beaucoup de miracles.
Si nous le laissons faire, tous croiront en lui, et les Romains viendront
détruire et notre ville et notre nation. L’un d’eux, Caïphe, qui était
souverain sacrificateur cette année-là, leur dit: Vous n’y entendez rien; vous
ne réfléchissez pas qu’il est dans votre intérêt qu’un seul homme meure pour le
peuple, et que la nation entière ne périsse pas. Or, il ne dit pas cela de
lui-même; mais étant souverain sacrificateur cette année-là, il prophétisa que
Jésus devait mourir pour la nation. Et ce n’était pas pour la nation seulement;
c’était aussi afin de réunir en un seul corps les enfants de Dieu dispersés. Dès
ce jour, ils résolurent de le faire mourir. C’est pourquoi Jésus ne se montra
plus ouvertement parmi les Juifs; mais il se retira dans la contrée voisine du
désert, dans une ville appelée Éphraïm; et là il demeurait avec ses disciples.
La Pâque des Juifs était proche. Et beaucoup de gens du pays montèrent à
Jérusalem avant la Pâque, pour se purifier. Ils cherchaient Jésus, et ils se
disaient les uns aux autres dans le temple: Que vous en semble? Ne viendra-t-il
pas à la fête? Or, les principaux sacrificateurs et les pharisiens avaient
donné l’ordre que, si quelqu’un savait où il était, il le déclarât, afin qu’on
se saisît de lui.