Dieu… pas une roue de secours, mais le moteur!
Et voilà deux attitudes qui déplaisent à Dieu et qu’il n’acceptera pas de ses enfants. Ne pas lui donner notre confiance et avoir trop confiance ou le manque de foi ET prendre trop confiance en nous même ou l’orgueil.
Durant les derniers jours nous avons pu lire sur les craintes de Gédéon. Comment Dieu lui a donné des leçons de foi.
Aujourd’hui une histoire passionnante. Gédéon est prêt à combattre. Enfin il a le courage, mais avec 32,000 hommes! Non, dit Dieu. Que ceux qui ont crainte s’en aille et 22,000 s’en vont. Maintenant, 10,000 ça reste pas mal! Non, dit Dieu. Que ceux qui ne démontre pas l’intelligence du combattant, que les amateurs, quittent les rangs. Il en reste 300!! Là ça va, car maintenant si tu gagnes tu ne pourras pas dire que c’est par ta force, tu ne pourras pas te « péter les bretelles »! (comme on dit au Québec)
Et n’est pas là notre attitude le plus souvent? On demande à Dieu des miracles mais on veut tout faire pour s’assurer la victoire sans avoir besoin de Dieu. Pourquoi donc le prier? « Ah, simplement comme assurance. Juste au cas ou ça n’irait pas bien un peu comme une roue de secours. » Mais Dieu ne veut pas être la roue de secours de ta vie, il veut en être le moteur. Certains diront: « oui, mais Dieu ne m’a-t-il pas sauvé? » Eh bien oui il t’a proposé le salut, mais pas comme une roue de secours pour te dépanner et ensuite tu n’en n’a plus besoin. Le salut qu’il te propose te donnera la vie éternelle, oui, mais changera aussi toute ta vie. Car c’est ce que Dieu fait, il te sauve de la mort mais aussi de toi-même, car dans le fond c’est toi le vrai problème, c’est toi qui t’est dirigé vers cette mort. Donc maintenant, il veut que tu lui donnes le contrôle de ta vie, que tu le laisses être le moteur de ta vie,
Ok, Seigneur je te donne ma vie. Sois-en le moteur pour me faire avancer, la direction pour me diriger, les freins pour m’arrêter quand tu le juges bon, en résumé, prend le contrôle car moi, je ne sais pas diriger ma vie et je suis perdu sans toi. Merci!
Juges 7
Dans la même nuit, l’Éternel dit à Gédéon: Prends le jeune taureau de ton père, et un second taureau de sept ans. Renverse l’autel de Baal qui est à ton père, et abats le pieu sacré qui est dessus. Tu bâtiras ensuite et tu disposeras, sur le haut de ce rocher, un autel à l’Éternel ton Dieu. Tu prendras le second taureau, et tu offriras un holocauste, avec le bois de l’idole que tu auras abattue. Gédéon prit dix hommes parmi ses serviteurs, et fit ce que l’Éternel avait dit; mais, comme il craignait la maison de son père et les gens de la ville, il l’exécuta de nuit, et non de jour. Lorsque les gens de la ville se furent levés de bon matin, voici, l’autel de Baal était renversé, le pieu sacré placé dessus était abattu, et le second taureau était offert en holocauste sur l’autel qui avait été bâti. Ils se dirent l’un à l’autre: Qui a fait cela? Et ils s’informèrent et firent des recherches. On leur dit: C’est Gédéon, fils de Joas, qui a fait cela. Alors les gens de la ville dirent à Joas: Fais sortir ton fils, et qu’il meure, car il a renversé l’autel de Baal et abattu le pieu sacré qui était dessus. Joas répondit à tous ceux qui se présentèrent à lui: Est-ce à vous de prendre parti pour Baal? est-ce à vous de venir à son secours? Quiconque prendra parti pour Baal mourra avant que le matin vienne. Si Baal est un dieu, qu’il plaide lui-même sa cause, puisqu’on a renversé son autel. Et en ce jour l’on donna à Gédéon le nom de Jerubbaal, en disant: Que Baal plaide contre lui, puisqu’il a renversé son autel. Tout Madian, Amalek et les fils de l’Orient, se rassemblèrent; ils passèrent le Jourdain, et campèrent dans la vallée de Jizréel. Gédéon fut revêtu de l’esprit de l’Éternel; il sonna de la trompette, et Abiézer fut convoqué pour marcher à sa suite. Il envoya des messagers dans tout Manassé, qui fut aussi convoqué pour marcher à sa suite. Il envoya des messagers dans Aser, dans Zabulon et dans Nephthali, qui montèrent à leur rencontre. Gédéon dit à Dieu: Si tu veux délivrer Israël par ma main, comme tu l’as dit, voici, je vais mettre une toison de laine dans l’aire; si la toison seule se couvre de rosée et que tout le terrain reste sec, je connaîtrai que tu délivreras Israël par ma main, comme tu l’as dit. Et il arriva ainsi. Le jour suivant, il se leva de bon matin, pressa la toison, et en fit sortir la rosée, qui donna de l’eau plein une coupe. Gédéon dit à Dieu: Que ta colère ne s’enflamme point contre moi, et je ne parlerai plus que cette fois: Je voudrais seulement faire encore une épreuve avec la toison: que la toison seule reste sèche, et que tout le terrain se couvre de rosée. Et Dieu fit ainsi cette nuit-là. La toison seule resta sèche, et tout le terrain se couvrit de rosée. Lorsque Gédéon eut entendu le récit du songe et son explication, il se prosterna, revint au camp d’Israël, et dit: Levez-vous, car l’Éternel a livré entre vos mains le camp de Madian. Il divisa en trois corps les trois cents hommes, et il leur remit à tous des trompettes et des cruches vides, avec des flambeaux dans les cruches. Il leur dit: Vous me regarderez et vous ferez comme moi. Dès que j’aborderai le camp, vous ferez ce que je ferai; et quand je sonnerai de la trompette, moi et tous ceux qui seront avec moi, vous sonnerez aussi de la trompette tout autour du camp, et vous direz: Pour l’Éternel et pour Gédéon! Gédéon et les cent hommes qui étaient avec lui arrivèrent aux abords du camp au commencement de la veille du milieu, comme on venait de placer les gardes. Ils sonnèrent de la trompette, et brisèrent les cruches qu’ils avaient à la main. Les trois corps sonnèrent de la trompette, et brisèrent les cruches; ils saisirent de la main gauche les flambeaux et de la main droite les trompettes pour sonner, et ils s’écrièrent: Épée pour l’Éternel et pour Gédéon! Ils restèrent chacun à sa place autour du camp, et tout le camp se mit à courir, à pousser des cris, et à prendre la fuite. Les trois cents hommes sonnèrent encore de la trompette; et, dans tout le camp, l’Éternel leur fit tourner l’épée les uns contre les autres. Le camp s’enfuit jusqu’à Beth-Schitta vers Tseréra, jusqu’au bord d’Abel-Mehola près de Tabbath. Les hommes d’Israël se rassemblèrent, ceux de Nephthali, d’Aser et de tout Manassé, et ils poursuivirent Madian. Gédéon envoya des messagers dans toute la montagne d’Éphraïm, pour dire: Descendez à la rencontre de Madian, et coupez-leur le passage des eaux jusqu’à Beth-Bara et celui du Jourdain. Tous les hommes d’Éphraïm se rassemblèrent et ils s’emparèrent du passage des eaux jusqu’à Beth-Bara et de celui du Jourdain. Ils saisirent deux chefs de Madian, Oreb et Zeeb; ils tuèrent Oreb au rocher d’Oreb, et ils tuèrent Zeeb au pressoir de Zeeb. Ils poursuivirent Madian, et ils apportèrent les têtes d’Oreb et de Zeeb à Gédéon de l’autre côté du Jourdain.