Dire LA vérité et DIRE la vérité! Deux incontournables.

Paul espère encore pouvoir faire entendre sa voix parmi ceux qu’il considère comme ses frères étant de la même nation.  Il parle d’ailleurs parmi des hommes qui sont comme lui étaient, zélées pour Dieu et face à la loi.  Mais il se heurte à un aveuglement qui pousse même des hommes de la loi, à briser la loi !  Il fait donc un dernier essaie de convaincre ceux qui sont pharisiens comme lui l’était.  Mais il n’y a rien à faire, ces hommes ne peuvent comprendre ses intentions honnêtes et sa bonne conscience (vs 1).  La division est tellement grande que les romains viennent le chercher, ayant peur pour sa vie.

As-tu déjà vécu ce genre de contestation alors que tu ne voulais que sincèrement présenter la vérité ?  Que peux-tu apprendre de l’attitude de Paul.

Paul ne craint pas pour sa vie mais pour la révélation de la vérité.  Il ne semble pas lui passer par l’esprit de se rétracter et de plier devant des gens qui veulent faire taire la vérité.  Au contraire, il apporte la discorde et le conflit par ses paroles.

Des fois la vérité va diviser.  La question est de savoir si ce que je propage est la vérité, et si oui, vais-je être capable de parler, malgré les risques pour moi.  Donc deux choses à veiller par dessus tout et dont Dieu me demande compte:

1- Dire LA vérité.

2- DIRE la vérité.

Actes 23:1-10

Paul, les regards fixés sur le sanhédrin, dit: Hommes frères, c’est en toute bonne conscience que je me suis conduit jusqu’à ce jour devant Dieu… Le souverain sacrificateur Ananias ordonna à ceux qui étaient près de lui de le frapper sur la bouche. Alors Paul lui dit: Dieu te frappera, muraille blanchie! Tu es assis pour me juger selon la loi, et tu violes la loi en ordonnant qu’on me frappe! Ceux qui étaient près de lui dirent: Tu insultes le souverain sacrificateur de Dieu! Et Paul dit: Je ne savais pas, frères, que ce fût le souverain sacrificateur; car il est écrit: Tu ne parleras pas mal du chef de ton peuple. Paul, sachant qu’une partie de l’assemblée était composée de sadducéens et l’autre de pharisiens, s’écria dans le sanhédrin: Hommes frères, je suis pharisien, fils de pharisiens; c’est à cause de l’espérance et de la résurrection des morts que je suis mis en jugement. Quand il eut dit cela, il s’éleva une discussion entre les pharisiens et les sadducéens, et l’assemblée se divisa. Car les sadducéens disent qu’il n’y a point de résurrection, et qu’il n’existe ni ange ni esprit, tandis que les pharisiens affirment les deux choses. Il y eut une grande clameur, et quelques scribes du parti des pharisiens, s’étant levés, engagèrent un vif débat, et dirent: Nous ne trouvons aucun mal en cet homme; peut-être un esprit ou un ange lui a-t-il parlé. Comme la discorde allait croissant, le tribun craignant que Paul ne fût mis en pièces par ces gens, fit descendre les soldats pour l’enlever du milieu d’eux et le conduire à la forteresse.