Écouter et admirer… Il est Dieu !  Job 38.1-39.33

Il est surprenant, intéressant et réconfortant que l’Éternel réponde à Job !  IL ne répond pas à ses amis (pour eux, ce sera plus tard), pas Elihu, mais Job, son serviteur « homme intègre et droit, craignant Dieu, et se détournant du mal » (Job 1.8).

Dieu décrit à Job sa création et le questionne sur celle-ci, lui démontrant ainsi la futilité de remettre en question la présence de Dieu dans le moindre élément de l’univers.  Lisons, encore et encore ce texte merveilleux où l’Éternel décrit la terre et le ciel et tout ce qui est inanimé (chapitre 38), et les êtres vivants qu’il a créés (chapitre 39).

Il donne ainsi à l’homme la solution au contrôle de ses pensées, lorsque le désespoir l’a envahi et qu’il craint l’absence de Dieu.  Cette solution est de regarder à l’immensité de la création et sa perfection dans les moindres détails.  Ceci ramènera l’enfant de Dieu à la mesure Divine de la création et de la présence de Dieu.

Donc, pas grand-chose à dire aujourd’hui.  Dieu le dit à Job, et à moi qui lit ce texte, au verset 18 – « Parle, si tu sais toutes ces choses ».

Non, je ne sais rien et je vais lire aujourd’hui, l’enseignement des chapitres 38 et 39, et me taire. 

Écouter Dieu, admirer sa création et se taire.  Il est Dieu de l’univers, mais malgré sa grandeur, il veut parler personnellement à mon cœur.

J’écoute !

 

 

Job 38.1-39.33

38 1L’Eternel répondit à Job du milieu de la tempête. Il dit:

2 Qui est celui qui obscurcit mes plans par des discours dépourvus de savoir ?

3 Mets donc une ceinture autour de ta taille comme un vaillant homme ! Je t’interrogerai et tu me renseigneras.

4 Où étais-tu quand j’ai fondé la terre ? Déclare-le, puisque tu es si intelligent !

5 Qui a fixé ses dimensions ? Tu le sais, n’est-ce pas ? Ou qui a déplié le ruban à mesurer sur elle ?

6 Sur quoi ses bases reposent-elles ? Ou qui en a posé la pierre angulaire

7 alors que les étoiles du matin éclataient ensemble en chants d’allégresse et que tous les fils de Dieu poussaient des cris de joie ?

8 Qui a bloqué la mer avec des portes quand, dans son jaillissement, elle est sortie du ventre maternel,

9 quand j’ai fait des nuages son habit et de l’obscurité ses langes,

10 quand je lui ai fixé des limites et imposé verrou et portes,

11 quand j’ai dit : ‘Tu pourras venir jusqu’ici, tu n’iras pas plus loin. Ici s’arrêtera l’orgueil de tes vagues’ ?

12 Depuis que tu existes, as-tu donné des ordres au matin ? As-tu montré sa place à l’aurore

13 pour qu’elle attrape les bords de la terre et que les méchants en tombent ?

14 Tout se transforme alors, comme l’argile qui reçoit une empreinte, et l’ensemble se présente comme paré d’un habit.

15 Quant aux méchants, ils sont privés de leur lumière, et le bras prêt à agir est brisé.

16 As-tu pénétré jusqu’aux sources de la mer ? T’es-tu promené dans les profondeurs du gouffre ?

17 Les portes de la mort t’ont-elles été dévoilées ? As-tu vu les portes de l’ombre de la mort ?

18 As-tu perçu toute la largeur de la terre ? Déclare-le, si tu sais tout cela !

19 Où est donc le chemin qui conduit à l’habitation de la lumière ? Et les ténèbres, où ont-elles leur domicile

20 pour que tu puisses les conduire vers leur territoire et discerner les sentiers qui mènent chez elles ?

21 Tu le sais, puisque tu étais déjà né et que le nombre de tes jours est si grand !

22 Es-tu parvenu jusqu’aux réserves de neige ? As-tu vu les dépôts de grêle

23 que je tiens en réserve pour les moments de détresse, pour les jours de guerre et de bataille ?

24 Par quel chemin la lumière se divise-t-elle et le vent d’est déferle-t-il sur la terre ?

25 Qui a ouvert un passage pour les averses, un chemin pour l’éclair et le tonnerre,

26 pour que la pluie tombe sur une terre sans habitants, sur un désert où il n’y a pas d’êtres humains,

27 pour qu’elle rassasie les endroits solitaires et arides et fasse pousser et sortir l’herbe ?

28 La pluie a-t-elle un père ? Qui donc fait naître les gouttes de rosée ?

29 De quel ventre est sortie la glace et qui a donné naissance au givre,

30 pour que l’eau se déguise en pierre et que la surface du gouffre reste figée ?

31 Peux-tu serrer les liens des Pléiades ou détacher les cordages d’Orion ?

32 Fais-tu paraître au moment voulu les constellations du zodiaque et conduis-tu la Grande Ourse avec ses petits ?

33 Connais-tu les règles du ciel ? Peux-tu instaurer l’autorité de Dieu sur la terre ?

34 Peux-tu élever ta voix jusqu’aux nuages pour que des torrents d’eau te couvrent ?

35 As-tu lancé des éclairs ? Sont-ils partis ? Te disent-ils : ‘Nous voici’ ?

36 Qui a mis la sagesse au fond du cœur ou donné l’intelligence à l’esprit ?

37 Qui a la sagesse nécessaire pour compter les nuages ? Qui peut faire pencher les cruches du ciel

38 pour provoquer des coulées de boue et coller ensemble les mottes de terre ?

 

39 1Chasses-tu la proie pour la lionne et satisfais-tu l’appétit des lionceaux

2 quand ils sont couchés dans leur tanière, quand ils sont aux aguets dans leur repaire ?

3 Qui prépare au corbeau sa nourriture quand ses petits crient vers Dieu et vacillent, affamés ?

4L’Eternel Sais-tu quand les bouquetins font leurs petits ? Observes-tu les biches quand elles mettent bas ?

5 Comptes-tu les mois pendant lesquels elles portent et connais-tu l’époque où elles mettent bas ?

6 Elles se courbent, libèrent leurs petits et sont délivrées de leurs douleurs.

7 Leurs petits prennent des forces et grandissent en plein air, puis ils s’éloignent et ne reviennent plus vers elles.

8 Qui a rendu l’âne sauvage indépendant et l’a libéré de tout lien ?

9 J’ai fait de la steppe son domicile, de la terre salée son habitation.

10 Il se moque du grondement des villes, il n’entend pas les cris d’un maître.

11 Il parcourt les montagnes pour trouver sa nourriture, il est à la recherche de tout ce qui est vert.

12 Le buffle désire-t-il être à ton service ? Passe-t-il la nuit près de ta mangeoire ?

13 L’attaches-tu avec une corde pour qu’il trace un sillon ? Traînera-t-il la herse derrière toi dans les vallées ?

14 Pourras-tu t’appuyer sur lui parce que sa force est grande ? Lui laisseras-tu ton travail ?

15 Peux-tu te fier à lui pour rentrer ta récolte ? La rassemblera-t-il dans ton aire de battage ?

16 L’aile des autruches se déploie joyeusement. On dirait l’aile, le plumage de la cigogne.

17 Cependant, l’autruche abandonne ses œufs à la terre et les laisse chauffer sur la poussière.

18 Elle oublie qu’un pied peut les écraser, qu’une bête sauvage peut les piétiner.

19 Elle traite durement ses petits, comme s’ils n’étaient pas à elle. Elle n’est pas inquiète à l’idée d’avoir travaillé pour rien.

20 En effet, Dieu lui a refusé la sagesse, il ne lui a pas attribué l’intelligence.

21 Quand elle se dresse et prend sa course, elle se moque du cheval et de son cavalier.

22 Est-ce toi qui donnes la puissance au cheval et qui habilles son cou d’une crinière flottante ?

23 Le fais-tu bondir comme la sauterelle ? Son fier hennissement est source de terreur.

24 Il trépigne dans la vallée et se réjouit de sa force, il s’élance au-devant des armes.

25 Il se moque de la peur, il n’est pas effrayé, il ne recule pas devant l’épée.

26 Sur lui résonnent le carquois, la lance étincelante et le javelot.

27 Bouillonnant d’ardeur, il dévore l’espace. Il ne tient pas en place quand le son de la trompette retentit.

28 Chaque fois que la trompette sonne, il dit : ‘En avant!’ De loin il flaire la bataille, la voix retentissante des chefs et les cris de guerre.

29 Est-ce grâce à ton intelligence que l’épervier prend son vol et déploie ses ailes en direction du sud ?

30 Est-ce sur ton ordre que l’aigle royal prend de la hauteur et place son nid sur les sommets ?

31 C’est dans les rochers qu’il réside et passe les nuits, c’est sur une dent de rocher qu’il a sa forteresse.

32 De là il cherche sa proie. Ses yeux l’aperçoivent de loin.

33 Ses petits boivent le sang et là où sont des cadavres, là il se trouve.

 

 

Parenthèse sur le contenu scientifique de la Bible :

            Plusieurs, qui se disent scientifiques ou savants, ridiculisent le contenu de la Bible, affirmant que son contenu n’est pas « scientifique », mais pourquoi le serait-il ?

            Pourrions-nous expliquer dans les détails la connaissance scientifique actuelle à un homme du Ve siècle, Xe siècle, XVe siècle, sans passé par une mise à niveau en profondeur ?

            Un père, lorsqu’il lit à son enfant, « Pierre et le loup », ou « Le petit prince », ou peut-être une histoire inventée de son cru, a-t-il besoin ou l’intention de lui faire comprendre l’aspect scientifique de ces histoires ?

            Et l’adulte qui relie ces histoires maintenant qu’il est un « homme connaissant » s’offusque-t-il que ces histoires n’étaient pas « scientifique » ? NON Il les relie à ses propres enfants, et il s’émerveille encore de leur sagesse. Pas sagesse pour lui apprendre le fonctionnement des choses, mais pour lui apprendre le respect des personnes ou choses qui l’entourent ! Dieu n’a pas non plus inspiré ces pages pour nous donner la connaissance précise, que nous ne pourrions même pas commencer à comprendre. Dieu nous a donné ces pages pour nous apprendre à vivre dans ce monde qu’IL a créé pour nous.

            Relisons ces histoires avec l’émerveillement des premiers jours, l’émerveillement de l’enfant, qui écoute sans oser distraire ou interrompre celui qui raconte, mais simplement en étant ébloui. Vous devriez voir le visage de mes enfants ou petits enfants lorsque je leur raconte mes histoires inventées. Et devinez ? Ils s’en souviennent plus que leur cours de mathématique, et veulent encore les réentendre, des années plus tard. Ils ne se souviennent plus du nom de leur professeur de mathématique, mais se souviennent que leur père, leur grand-père racontait ces histoires, par amour … et parfois pour faire ressortir une vérité.

            Bon, j’avoue que mes histoires inventées ne sont pas toujours brillantes et pleines de principes à suivre (comme le cornichon qui a traversé l’océan sur le dos d’un requin pour aller aux Olympiques !), mais leurs yeux étaient grands ouverts et les miens aussi, en les voyant être émerveillées de ces histoires.

            Bien sûr qu’ils ont maintenant, un téléphone, « Baby Einstein », « Paw patrol », etc., mais il leur manque le visage et la voix de leur père, de leur grand-père. Le cœur de leurs parents plutôt que l’intelligence de leur psychologue ! Bon, tout cela est un autre sujet, pour une prochaine fois.

            En attendant, j’écoute ces histoires que Dieu me raconte avec l’émerveillement d’un enfant. Taisez-vous, je veux écouter mon Papa !