Est-ce que mon coeur est aveugle et muet?
Quelle histoire d’amour entre la créature et son créateur. Je lis ce psaume et le relis et ne peut que m’éblouir à ce qu’est l’amour, à ce que mon coeur cherchait et a enfin trouvé. Mon coeur peut maintenant voir et s’exprimer! Quelle joie!!
Dans ce psaume, l’homme fait de Dieu son refuge, il se confie en Lui, et il connaît son nom. Il n’a aucune crainte car il sait que Dieu l’aime.
Dieu fait de l’homme son précieux trésor. Il le délivre et le protège, il est avec lui et lui fait voir son salut.
Et pourtant, c’est Dieu qui fait tout et l’homme qui reçoit tout. Il n’y a pas d’égalité dans l’échange, comme ce qu’on nous fait croire sur l’amour, dans ce monde. Dans cet amour, tu dois recevoir autant que tu donnes. Un amour d’émotions qui est aussi volatile que la fragilité du coeur de l’homme. Un amour qui envie, orgueilleux, qui cherche son propre intérêt, qui peut mentir si ça satisfait son ego. Un amour qui ne support que très peu, qui n’a pas d’endurance et qui peut périr si facilement.
Donc quel est la différence? LA FOI. La foi voit l’amour de Dieu malgré les événements trompeurs. La foi voit en l’amour plus que les yeux ne peuvent montrer. Et la foi de l’homme, démontre à Dieu l’amour de l’homme, au-delà des oeuvres, des actions et des paroles, c’est elle qui parle à son Dieu.
Les yeux montrent à notre cerveau et ce dernier s’exprime par notre bouche. La foi montre à notre coeur et ce dernier s’exprime par la foi. La foi est l’oeil et la bouche de notre coeur.
Suis-je aveugle et muet?
Psaumes 91
Celui qui demeure sous l’abri du Très-Haut Repose à l’ombre du Tout Puissant. Je dis à l’Éternel: Mon refuge et ma forteresse, Mon Dieu en qui je me confie! Car c’est lui qui te délivre du filet de l’oiseleur, De la peste et de ses ravages. Il te couvrira de ses plumes, Et tu trouveras un refuge sous ses ailes; Sa fidélité est un bouclier et une cuirasse. Tu ne craindras ni les terreurs de la nuit, Ni la flèche qui vole de jour, Ni la peste qui marche dans les ténèbres, Ni la contagion qui frappe en plein midi. Que mille tombent à ton côté, Et dix mille à ta droite, Tu ne seras pas atteint; De tes yeux seulement tu regarderas, Et tu verras la rétribution des méchants. Car tu es mon refuge, ô Éternel! Tu fais du Très-Haut ta retraite. Aucun malheur ne t’arrivera, Aucun fléau n’approchera de ta tente. Car il ordonnera à ses anges De te garder dans toutes tes voies; Ils te porteront sur les mains, De peur que ton pied ne heurte contre une pierre. Tu marcheras sur le lion et sur l’aspic, Tu fouleras le lionceau et le dragon. Puisqu’il m’aime, je le délivrerai; Je le protégerai, puisqu’il connaît mon nom. Il m’invoquera, et je lui répondrai; Je serai avec lui dans la détresse, Je le délivrerai et je le glorifierai. Je le rassasierai de longs jours, Et je lui ferai voir mon salut.