Être soi-même un étranger aide à comprendre et aimer l’étranger.  Deutéronome 10.11-22

Ce qui m’a frappé tout particulièrement dans ce texte, en plus de la fidélité à Dieu, est le rapport avec l’étranger.  

« Vous aimerez l’étranger, car vous avez été étrangers dans le pays d’Égypte. » v19

Quelque chose qui n’est pas tellement encouragé de nos jours.  On n’aime pas vraiment l’étranger et on est toujours sur nos gardes face à lui.  Que vient-il faire ici?  Que nous veut-il ?  Pourquoi ne restait-il pas chez lui ?

Oui, Dieu a choisi Israël, et certains ont poussé ce choix de Dieu à une séparation de toutes les autres nations afin de rester une nation pure.  Pourtant cet étranger, qui est un grand risque de corruption, Dieu l’aime et lui veut du bien !

Il est évident que Dieu demande de ne pas se laisser influencer par des valeurs étrangères, mais Dieu met ici l’accent sur « tendre la main à l’étranger ».  Chose difficile pour quelqu’un qui n’a jamais su ce que c’était d’être étranger.  Moi je suis étranger, par mes parents, mais aussi les voyages nous apprennent la dépendance à la bonté des autres.

Et je crois qu’il y a un lien direct entre le vs 16 « Vous circoncirez donc votre cœur, et vous ne raidirez plus votre cou. » et le comportement face à l’étranger.  Ceux qui rejettent l’étranger démontrent en effet qu’ils ont un cœur dur et un cou raide.  Ils ferment leur cœur à l’autre, ils se raidissent le cou et lèvent la tête se pensant au-dessus de l’autre.

Seigneur, aide-moi à « circoncir » mon cœur.  Pour mieux comprendre cette expression, je la traduirais ainsi: « Mets ton cœur à nue devant l’autre.  Enlève cette protection qui t’empêche de l’aimer ».  Donc, avoir un cœur disponible (cœur circoncis) et sans orgueil (pas de cou raide). 

Un bon début pour commencer ma journée !

 

 

Deutéronome 10.11-22

L’Éternel me dit: Lève-toi, va, marche à la tête du peuple. Qu’ils aillent prendre possession du pays que j’ai juré à leurs pères de leur donner. Maintenant, Israël, que demande de toi l’Éternel, ton Dieu, si ce n’est que tu craignes l’Éternel, ton Dieu, afin de marcher dans toutes ses voies, d’aimer et de servir l’Éternel, ton Dieu, de tout ton coeur et de toute ton âme; si ce n’est que tu observes les commandements de l’Éternel et ses lois que je te prescris aujourd’hui, afin que tu sois heureux? Voici, à l’Éternel, ton Dieu, appartiennent les cieux et les cieux des cieux, la terre et tout ce qu’elle renferme. Et c’est à tes pères seulement que l’Éternel s’est attaché pour les aimer; et, après eux, c’est leur postérité, c’est vous qu’il a choisis d’entre tous les peuples, comme vous le voyez aujourd’hui. Vous circoncirez donc votre coeur, et vous ne roidirez plus votre cou. Car l’Éternel, votre Dieu, est le Dieu des dieux, le Seigneur des seigneurs, le Dieu grand, fort et terrible, qui ne fait point acception des personnes et qui ne reçoit point de présent, qui fait droit à l’orphelin et à la veuve, qui aime l’étranger et lui donne de la nourriture et des vêtements. Vous aimerez l’étranger, car vous avez été étrangers dans le pays d’Égypte. Tu craindras l’Éternel, ton Dieu, tu le serviras, tu t’attacheras à lui, et tu jureras par son nom. Il est ta gloire, il est ton Dieu: c’est lui qui a fait au milieu de toi ces choses grandes et terribles que tes yeux ont vues. Tes pères descendirent en Égypte au nombre de soixante-dix personnes; et maintenant l’Éternel, ton Dieu, a fait de toi une multitude pareille aux étoiles des cieux.