Être un Robin des bois dans une histoire où je suis le prince Jean!
12
ans à servir en Israël pour ce « serveur de vin » et pas de salaire!
Bien sûr qu’il ne vivait pas de l’air du temps et devait trouver de
l’argent pour payer pour tous ceux qu’il soutenait et recevait chez lui, mais
une chose est certaine, il ne prenait pas ou ne demandait pas d’argent de ceux
qu’il venait aider, ceux qui étaient déjà démunis.
Et
c’est ce que l’on voit souvent chez les personnes qui disent aider ou soutenir
les pauvres.
Une
expérience personnelle: En allant à Kampala (Ouganda). Cette ville
reçoit l’ONU. Vous savez cette organisation qui se vante d’aider les pays
dans le besoin? Eh bien, la réalité est que lorsque l’ONU arrive dans une
ville en Afrique (ou ailleurs) les gens pauvres doivent quitter car l’ONU les
appauvrit et leur complique la vie. L’arrivée de l’ONU est un signe de
détresse et tristesse pour les pauvres! Pas pour ceux qui sont déjà riches
et profiteurs et qui vendront toutes sortes de choses très chères à l’ONU, car
dans les faits l’ONU ne s’inquiète jamais du montant qu’ils payent, car
« ce n’est pas eux qui payent »! En passant, j’ai entendu des
chrétiens dire cela aussi: « De toute façon, c’est le ministère qui paye! »
ou « Dieu est riche, je n’ai pas à m’inquiéter des dépenses mais du montant
qui rentre! ».
Vous
me direz, comme eux: « Ce n’est pas grave, l’argent vient de pays
riches »? Ou pour les chrétiens, « l’argent vient des enfants de
Dieu, et Lui est riche. » OUI,
C’EST GRAVE!! Car il y a seulement une certaine quantité de ressources
auxquelles nous avons accès et si nous les gaspillons, quelqu’un va en manquer
quelque part. et c’est toujours les pauvres qui perdent. Les abus, même
bien intentionnés, restent des abus! Et
par curiosité, j’ai dernièrement cherché ce que les experts donnaient comme coût
à la pauvreté. Combien coûterait l’élimination
de la pauvreté dans le monde. Je ne
parle pas de la pauvreté que nous pensons avoir quand nous comparons aux
riches. On parle ici de la pauvreté qui mène
à la mort. Le montant donné par les
experts est approximativement 40 milliards par année. Maintenant, pouvez-vous deviner combien coûte
l’ONU par année? OUI! Vous avez deviné… 40 milliards! Nous pourrions éliminer la pauvreté en lui
allouant le budget de l’ONU. En éliminant
l’ONU.
Mais
nous n’avons pas besoin d’aller regarder chez les gens « puissants »
de ce monde. Ne faisons-nous pas la même
chose lorsque nous dépensons pour ouvrir des centres « missionnaires »
pour aider les gens, et qu’ainsi nous utilisons l’argent d’aide pour nos
propres besoins, ou selon notre propre volonté… car « nous savons
mieux que les pauvres, ce dont ils ont besoin »! Et je dis cela car j’en ai été témoin. Vous voulez des noms?
(En
réalité, c’est une douleur dans mon âme en ce moment, car je ne révèle pas ces
noms et ainsi, je ne démontre pas l’intégrité que nous avons vue chez Néhémie
dans les versets des derniers jours. Mais
ceci est un combat personnel. Je sais
que Dieu sera mon aide et mon juge!)
Soyons
comme Néhémie! Intelligent dans notre action d’aide! Que nos
efforts soit vraiment une aide pour ceux qui en ont besoin et pas un « aggravement »
de leur situation. Prendre aux riches,
qui en ont trop pour donner aux pauvres qui n’en ont pas… et peut-être que le
premier riche auquel je dois prendre est MOI-MÊME?! Oups… ça c’est plus
difficile! Être un Robin des bois dans une histoire où je suis le prince
Jean!! (Si vous ne comprenez pas retournez lire cette histoire…)
Donc
un défi pour moi et toi aujourd’hui. Qu’est-ce que je peux donner, faire
ou dire maintenant (pendant que mon coeur est touché…) pour aider le
pauvre tout de suite?!
Néhémie 5.14-19
Dès le jour où le roi m’établit leur
gouverneur dans le pays de Juda, depuis la vingtième année jusqu’à la
trente-deuxième année du roi Artaxerxès, pendant douze ans, ni moi ni mes
frères n’avons vécu des revenus du gouverneur. Avant moi, les premiers gouverneurs
accablaient le peuple, et recevaient de lui du pain et du vin, outre quarante
sicles d’argent; leurs serviteurs mêmes opprimaient le peuple. Je n’ai point
agi de la sorte, par crainte de Dieu. Bien plus, j’ai travaillé à la réparation
de cette muraille, et nous n’avons acheté aucun champ, et mes serviteurs tous
ensemble étaient à l’ouvrage. J’avais à ma table cent cinquante hommes, Juifs
et magistrats, outre ceux qui venaient à nous des nations d’alentour. On
m’apprêtait chaque jour un boeuf, six moutons choisis, et des oiseaux; et tous
les dix jours on préparait en abondance tout le vin nécessaire. Malgré cela, je
n’ai point réclamé les revenus du gouverneur, parce que les travaux étaient à
la charge de ce peuple. Souviens-toi favorablement de moi, ô mon Dieu, à cause
de tout ce que j’ai fait pour ce peuple!