« Grand parleur et petit faiseur »? Moi??
Un de mes passages favori et certainement celui que je partage lorsque je parle de notre besoin d’aider nos frères d’Afrique.
Mais aujourd’hui cette partie me touche le plus: « La bonne volonté, quand elle existe, est agréable en raison de ce qu’elle peut avoir à sa disposition, et non de ce qu’elle n’a pas. »
Paul exhorte les frères de Corinthe à prendre exemple sur les frères de la Macédoine (Philippe, Thessalonique et Bérée), qui sont plus pauvres qu’eux mais n’ont pas hésité à donner de leur nécessaire pour aider les églises de Jérusalem. À l’opposé, nous pouvons comprendre ici, que les Corinthiens sont plus riches que les Macédoniens mais on de la difficulté à « mettre la main dans leur poche » pour donner, de leur surplus.
Il dit donc aux Corinthiens, ne soyez pas des « grands parleurs et petits faiseurs ». Et il y en a beaucoup dans notre monde.
Maintenant, comment ce passage me parle-t-il à moi aujourd’hui, à toi aujourd’hui? Je peux facilement critiquer les autres mais il sert à quoi que je les critique, sans regarder à mes propres faiblesses, à ce que j’ai moi-même à changer. Suis-je « grand parleur mais un petit faiseur »?
Est-ce que je promets sans tenir mes promesses? Est-ce que j’affirme mon amour mais mon coeur est jaloux ou garde de la rancune? Est-ce que mes actions sont à la hauteur de mes paroles?
Je n’en dirai pas plus aujourd’hui et ce mot partira en retard sur mon horaire régulier, car le passage du jour vient encore m’ébranler. Pas dans un mauvais sens, mais d’une façon dont j’avais besoin.
2 Corinthiens 8:1-15
Nous vous faisons connaître, frères, la grâce de Dieu qui s’est manifestée dans les Églises de la Macédoine . Au milieu de beaucoup de tribulations qui les ont éprouvées, leur joie débordante et leur pauvreté profonde ont produit avec abondance de riches libéralités de leur part. Ils ont, je l’atteste, donné volontairement selon leurs moyens, et même au delà de leurs moyens, nous demandant avec de grandes instances la grâce de prendre part à l’assistance destinée aux saints. Et non seulement ils ont contribué comme nous l’espérions, mais ils se sont d’abord donnés eux-mêmes au Seigneur, puis à nous, par la volonté de Dieu. Nous avons donc engagé Tite à achever chez vous cette oeuvre de bienfaisance, comme il l’avait commencée. De même que vous excellez en toutes choses, en foi, en parole, en connaissance, en zèle à tous égards, et dans votre amour pour nous, faites en sorte d’exceller aussi dans cette oeuvre de bienfaisance. Je ne dis pas cela pour donner un ordre, mais pour éprouver, par le zèle des autres, la sincérité de votre charité. Car vous connaissez la grâce de notre Seigneur Jésus-Christ, qui pour vous s’est fait pauvre, de riche qu’il était, afin que par sa pauvreté vous fussiez enrichis. C’est un avis que je donne là-dessus, car cela vous convient, à vous qui non seulement avez commencé à agir, mais qui en avez eu la volonté dès l’année dernière. Achevez donc maintenant d’agir, afin que l’accomplissement selon vos moyens réponde à l’empressement que vous avez mis à vouloir. La bonne volonté, quand elle existe, est agréable en raison de ce qu’elle peut avoir à sa disposition, et non de ce qu’elle n’a pas. Car il s’agit, non de vous exposer à la détresse pour soulager les autres, (8:13) mais de suivre une règle d’égalité: dans la circonstance présente votre superflu pourvoira à leurs besoins, (8:14) afin que leur superflu pourvoie pareillement aux vôtres, en sorte qu’il y ait égalité, selon qu’il est écrit: Celui qui avait ramassé beaucoup n’avait rien de trop, et celui qui avait ramassé peu n’en manquait pas.