Ignorer ou se laisser toucher ! Esaïe 52.13-53.12

À quelques reprises, j’ai vu la souffrance et je n’ai rien dit, je n’ai rien fait.  Je regrette encore amèrement ces moments où j’ai ignoré la souffrance de l’autre.  Ces moments où j’ai ignoré la souffrance de l’autre, plutôt que de me laisser toucher.  Pourquoi ? 

–       Parfois pour ne pas être entrainé dans la souffrance de l’autre.

–       Parfois pour me protéger, craignant de subir les représailles du méchant. 

–       Parfois parce que j’avais participé à cette souffrance, et dénoncer le méchant reviendrait à dénoncer mes propres fautes.

 

Voici aujourd’hui l’évangile d’Ésaïe (Ésaïe 52.13-53.12).  Il n’y a qu’une « bonne nouvelle » (d’où vient le mot évangile) et la voici.  Elle a été prêchée par plusieurs et écrite correctement par seulement 4 personnes, en fonction de ce qui s’était passé (Matthieu, Marc, Luc et Jean).  Pour eux ces évènements sont du passé.  Pour Ésaïe, qui écrit ici, ces évènements sont du futur.  Il est le seul à écrire LA « bonne nouvelle » avant qu’elle n’arrive.  Plusieurs en ont parlé, ont proclamé qu’elle arriverait, mais un seul l’a décrite en détail et ce privilège est revenu à Ésaïe. 

 

Et maintenant encore, ces trois choix se présentent à moi :

–       Ne pas vouloir lire sa souffrance pour moi et en comprendre l’horreur.

–       Ne pas vouloir subir le jugement de ceux, autour de moi, qui le rejettent.

–       Ne pas vouloir accepter que je sois un de ceux qui l’ont mis sur la croix.

 

NON, pas aujourd’hui.  Encore une fois, je vais lire ce passage, le relire, m’imprégner de l’évènement qui m’a apporté le salut.  Lui qui est le Fils de Dieu, une personne de la trinité, est clairement présenté comme un serviteur.  Et c’était son objectif, venir et vivre pour moi, une vie de serviteur juste et mourir pour moi.  Maintenant, de sur mon âme, le poids a été enlevé !  

Tu veux lire l’évangile ?  Le voici !  Ce texte contient l’essentiel.  On ne peut le lire sérieusement et rester indifférent.  Et maintenant, la question t’est posée :

« Qui a cru à ce qui nous était annoncé ? Qui a reconnu le bras de l’Éternel ? » vs 53.1

Deux choix possibles pour chacun :

–       Se taire de culpabilité et accepter le sacrifice pour moi

« Devant lui des rois fermeront la bouche, car ils verront… » vs15   et

« …mon serviteur juste justifiera beaucoup d’hommes,

Et il se chargera de leurs iniquités. » vs 11

OU

–       Le rejeté, lui et son sacrifice pour moi !

« Nous l’avons dédaigné, nous n’avons fait de lui aucun cas. » vs3

 

Face à ce moment charnière de l’histoire, de ton histoire… si tu ressens ce poids sur ton âme, que tu ne peux peut-être même pas décrire…

–       Confesse toutes ces actions, paroles ou pensées, que toi seul connais et qui pèsent sur ton âme. 

–       Accepte ce sacrifice de Jésus pour toi. 

–       Reçois le pardon et la vie éternelle.

 

Aujourd’hui, relis ce texte et ne sois pas indifférent, mais laisse-toi toucher !