Il n’y a que lorsque je suis en Afrique que j’aime l’eau !  Deutéronome 29.14-29

Dans tout ce texte très intéressant, j’ai été frappé par le verset 19 qui parle d’ajouter l’ivresse à la soif … WOW !

C’est une chose pénible d’avoir soif.  Personnellement, je n’aime pas boire de l’eau.  J’y ajoute toujours quelque chose pour lui donner du goût. Mais quand je suis en Afrique, je bois de l’eau avec plaisir et elle devient tellement bonne que j’en suis toujours surpris. La raison ?  J’ai tellement soif !

Est-ce que j’ai besoin d’eau aussi quand je suis au Québec ?  Bien sûr, mais il y a tellement d’autres choses que je peux boire et qui me semblent meilleures, même si toutes ces choses sont généralement artificielles, mais en réalité il n’y a que l’eau qui soit essentielle à ma survie.  Tout ce sucre et ces saveurs me font oublier l’essentiel, l’eau.  Même que dernièrement j’ai eu une pierre aux reins (calcul pour les Français des autres pays).  Tout cela parce que j’avais oublié l’essentiel à la vie, à la santé, l’eau.

Dans notre monde, nous avons tellement de distractions, que nous oublions ce qui est essentiel.  Nous nous concentrons sur le plaisir de la vie, plutôt que sur la vie elle-même.  C’est ce que veut dire ici, l’ivresse plutôt que la soif.   La vie nous donne le plaisir, mais attention que ce plaisir ne nous fasse oublier la vie.  Comme l’ivresse nous fait oublier la soif. 

Bien sûr que l’on parle ici de vin (ou boissons enivrantes) et celui-ci peut réjouir le cœur de l’homme (Psaumes 104.15), mais quand la réjouissance te fait perdre le contrôle de ta vie et même oublier l’essentiel, qui est la vie, alors il y a un problème.  Dans ce cas il est important de veiller, comme ces gens dont j’ai compris (seulement après bien des années), qui ne peuvent pas toucher aux boissons enivrantes, car ils ne pourront pas résister à s’enivrer.  Chacun connait ses faiblesses et il faut respecter les limites de l’autre, mais ne pas non plus imposer tes limites à l’autre, mais voilà un sujet pour une autre fois.

De même que la foi qui est essentielle, et nous amène parfois à une religiosité.  Cette dernière n’est pas nécessairement mauvaise et peut nous amener à présenter un culte pur à Dieu (Jacques 1.27), mais quand la religion nous fait oublier l’essentiel, la foi, alors nous sommes perdus.  Car nous avons perdu l’essentiel qui nous donne accès à la vie éternelle par l’amour du Père.

Ai-je perdu la « soif de la vie » qui me fait chercher la vraie source de vie ?

Il n’y a malheureusement que lorsque j’ai vraiment soif que je recherche l’eau pure qui désaltère.  Il n’y a que lorsque que je suis en Afrique que j’aime l’eau ! 

Est-ce que Dieu doit m’ammener dans un désert de vie pour que j’apprenne à le chercher, Lui la vie ?

 

Contrôle des plaisirs sains

Il est évident ici que la réjouissance du coeur qui peut mener à louer Dieu, même par le vin que Dieu a donné, n’est pas mauvais, mais l’ennivrement dépasse les limites de la joie.  Cette ennivrement recherche le plaisir pour une satisfaction personnelle plutôt qu’une joie qui amène le coeur à louer Dieu.  Pour certains, l’incapacité à se contrôller impliquera de ne boire que de l’eau et de ne jamais prendre des boissons qui peuvent être fermentées.

Quelle tristesse quand mon incapacité à apprendre le contrôle de soi, m’amème à:

– boire l’eau, sans gouter au vin, et ne pas avoir un coeur réjouit qui louera Dieu.

– vivre sans gouter au bonheur de la vie, et reconnaitre la grâce de Dieu.

– croire sans une sainte piétée, et ainsi rendre un culte pur à Dieu.

Oui, le contrôle de mes actions me permet de gouter sans les excès.  Plusieurs croient que le contrôle et les limites sont une punition.  Au contraire, elles permettent de dépasser la vie et gouter au bonheur.  Apprenons ce controle, pour notre bien et celui des autres.