Je me souviens ! Deutéronome 16.1-17
Je vois deux sens à cette fête de la pâque:
1- se réjouir de ce que Dieu a fait,
2- se souvenir d’où je viens.
Souvent, nous oublions que l’un ne va pas sans l’autre. J’oublie facilement d’où je viens, qui j’étais, ce que je suis par nature. Si j’oublie cela, comment puis-je louer Dieu pour sa bonté ? Car je finis par me convaincre que ces bénédictions viennent de moi. L’orgueil s’empare de mes pensées.
En passant, « Je me souviens » est la devise du Québec, même si peu se souviennent de ce dont il fallait se souvenir. Ils ont oublié de se souvenir ! Ceci est caractéristique des riches des pays nord-américains, qui ont oublié leur condition avant d’être riches. Me souvenir est donc important, car il me permettra de garder l’humilité, peu importe ma situation actuelle, et être un instrument dans la main de Dieu pour aider l’autre.
Certains autres pays, comme la France ou l’Inde en particulier, ont contré ce « problème » de devoir regarder au pauvre et l’aider à sortir de sa pauvreté, en se convaincant que tu nais pauvre ou riche, et tu dois te satisfaire de ta condition. Une belle philosophie pour que le riche se justifie de ne pas aider le pauvre et pour éviter que le pauvre désire devenir riche ou me prendre ma richesse. Et malheureusement, cette pensée a aussi une origine dans de mauvais enseignements qui corrompent la doctrine de la prédestination. Mais cela est un autre sujet que nous traiterons une autre fois.
Pour l’instant, concentrons-nous sur « se souvenir » d’où je viens, qui je suis par nature. Je peux ainsi réaliser toute l’ampleur de la bonté de Dieu pour moi.
À moins que je sois si convaincu par mon orgueil que je ne me souviens plus d’où je viens, qui j’étais!
Donc mon résumé personnel, pour moi aujourd’hui:
J’ai la vie éternelle, je suis béni au-delà de toutes mes espérances. Je ne mérite rien de tout cela, et ce n’est pas une fausse modestie, car si vous me connaissiez comme je me connais, vous diriez AMEN!
Je me souviens – À Dieu, toute la gloire.