Je ne peux pas m’empêcher de parler!
Je ne suis pas un
grand chroniqueur, d’un grand journal!
Est-ce que mon opinion a de la valeur?
Je le pense, autant que le vôtre!
C’est ça la démocratie que les journalistes disent défendre, jusqu’à ce
que leur travail soit en danger parce que « monsieur tout le monde » ose
dire son opinion, sans avoir un diplôme de journaliste!
Donc, il fallait
que l’on y arrive. Des gens (et les journalistes sont experts là-dedans) qui
viennent critiquer l’action de ceux qui ont fait de leur mieux durant la crise.
Ces peureux, qu’on n’entend pas quand tout va mal, mais qui ressortent
soudainement avec leurs grands principes, lorsque tout est fini.
J’ai dû prendre
des actions difficiles durant des moments de stress, dans mon travail. Des
situations critiques où tu n’avais que quelques secondes pour penser. Des
situations où tous étaient partis en courant mais j’étais resté pour le bien
des autres.
Et, à coups sûrs,
il y avait une personne qui venait critiquer par la suite, disant que j’aurais
dû faire ceci ou cela. C’est évident que lorsque tu as tout le temps pour
réfléchir, évaluer toutes les options, sans stress et pression, la décision
devient facile. Mais où étaient-ils, ces
braves cerveaux, lorsqu’il était temps d’agir, de se salir les mains?
Je pointe évidemment
aux journalistes car il semble qu’ils ne savent faire que cela. Pointer aux problèmes, mettre de l’huile sur
le feu, se délecter des mauvaises nouvelles, nous présenter leurs chroniques
chocs avec un titre qui va attirer notre attention. Mais nous savons tous qu’ils n’écrivent pas
pour le bien du monde mais pour faire vendre leur salade. Et en ce moment leur salade ne sent pas
bon. Gardez-là, on n’en veut pas!!
Le gouvernement
de M. Legault, avec l’aide de M. Aruda et bien d’autres, a fait un excellent
travail durant cette période de crise.
Ils ont d’ailleurs été des exemples d’encouragement, de persévérance et
d’honnêteté. Des éléments qui sont rares
en politique, alors que d’autres, comme notre cher Justin, ne font que
distribuer de l’argent au nom du gouvernement, sachant bien que c’est notre argent
qu’ils distribuent… mais ça c’est un autre sujet.
Finalement,
notre gouvernement fait quelque chose pour nos ainées. Eh oui, il a fallu une pandémie et tant de
morts pour qu’ils puissent le faire. Et nous
en sommes tous coupables, car la société en entier aurait critiqué des dépenses
pour les personnes âgées alors qu’il y a tellement de besoins dans la culture,
l’éducation … tout sauf les ainées.
Personne ne l’a
fait avant, et j’ai personnellement vécu cette horreur des maisons de personnes
âgées avec mon papa, il y a quelques années.
Ce problème est là depuis très longtemps. Où étaient ces « journalistes d’enquêtes »,
comme ils aiment à se décrire, quand nos ainées souffraient et que personne ne
faisait rien? Ils peuvent bien demander au gouvernement présent comment il se
fait qu’ils n’aient pas agi plus tôt (alors que d’autres étaient au pouvoir!)
mais pourquoi n’ont-ils pas parlé plus tôt, ces spécialistes de la mauvaise
nouvelle? Simple! Parce que la condition
des ainées ne se vendait pas bien.
Maintenant, c’est autre chose et ils peuvent venir critiquer comme cette
journaliste du Journal de Montréal, que je cite ici avec hésitation (plus bas)
car son article n’est qu’un ensemble de questions, irréfléchis et faciles pour
détruire, plutôt que construire.
Pour n’en donner
qu’une, elle vient demander au gouvernement, pourquoi on ne fait pas comme le Maroc. Le Maroc!?
Une royauté, où les droits de l’homme sont régulièrement bafoués? Ils seraient les premiers à critiquer, ces journalistes,
si nous avions ce genre de régime! Faites
attention, avant de poser n’importe quelle question?
Faisons nous-mêmes
attention d’aider dans la situation actuelle sans nuire aux efforts qui sont
faits avec grand courage. Sont-ils
parfaits, M. Legault et Aruda?
Certainement pas, mais est-ce que j’aurai fait mieux? Honnêtement, je ne pense pas, et j’aurais
surtout été moins patient avec les journalistes! Continuons de les écouter et de faire notre
possible pour les appuyer, car ils ont fait au-delà de ce qui leur était
demandé et nous pouvons leur tirer notre chapeau, plutôt que ces tomates
pourries des journalistes!
Merci encore à
notre gouvernement… du Québec!