La brèche de la cupidité dans le mur de mes besoins.

La cupidité – définit comme désir immodéré pour l’argent ou des richesses. Peut-on étendre la définition à « désir immodéré pour » – tout ce que je peux acquérir pour mon bien personnel. Argent, pouvoir, biens de toute sorte, reconnaissance, amitié…

Mais est-ce vraiment mal de vouloir acquérir plus?  Est-ce mal pour l’étudiant de vouloir acquérir un diplôme?  Est-ce mal pour le travailleur de vouloir acquérir un salaire?  Est-ce mal pour le fermier de travailler pour acquérir une récolte?  Bien sûr que non, et c’est même louable.  Le problème est plus le « pourquoi » je veux acquérir les choses?

Normalement, lorsque l’on veut acquérir pour répondre à ses besoins individuelles, tout va bien (avec quelques exceptions bien sûr, car certains besoins sont à rejeter mais ça c’est un autre sujet).  Par contre, lorsque je veux plus que ce que j’ai besoin, je commence à rechercher les solutions faciles et c’est là que je suis tenté d’acquérir ce qu’a l’autre.  Et cela peut m’emmener très loin!  Ça c’est la cupidité!!

C’est ce dont me parle ce passage.  Une cupidité qui recherche à: séduire, tendre des pièges et même verser le sang.  Mais tu te dis sûrement:  « MOI!  Je ne ferais jamais cela! »  ATTENTION!  Nous sommes tous capables des pires horreurs, si nous laissons libre cours à cette cupidité.  Et ce qu’il est important de se souvenir, lorsque l’on entre-ouvre la porte à cette cupidité… c’est moi qui va perdre le plus en fin de compte.  « Ainsi arrive-t-il à tout homme avide de gain; La cupidité cause la perte de ceux qui s’y livrent. » vs 19

Que je veille sur ma cupidité aujourd’hui!  Sur cette petite brèche qui s’ouvre dans le mur de mes besoins!  Ai-je vraiment besoin de ceci ou cela?  Est-ce que je cherche à prendre ce qui appartient à l’autre, ou ce que l’autre à plus besoin que moi?  Et plein d’autre questions que je te laisse te poser aujourd’hui et qui t’éviterons, comme moi, d’ouvrir la brèche de la cupidité!!

 

Proverbes 1:10-19

Mon fils, si des pécheurs veulent te séduire, Ne te laisse pas gagner. S’ils disent: Viens avec nous! dressons des embûches, versons du sang, Tendons des pièges à celui qui se repose en vain sur son innocence, Engloutissons-les tout vifs, comme le séjour des morts, Et tout entiers, comme ceux qui descendent dans la fosse; Nous trouverons toute sorte de biens précieux, Nous remplirons de butin nos maisons; Tu auras ta part avec nous, Il n’y aura qu’une bourse pour nous tous! Mon fils, ne te mets pas en chemin avec eux, détourne ton pied de leur sentier; Car leurs pieds courent au mal, et ils ont hâte de répandre le sang. Mais en vain jette-t-on le filet devant les yeux de tout ce qui a des ailes; Et eux, c’est contre leur propre sang qu’ils dressent des embûches, C’est à leur âme qu’ils tendent des pièges. Ainsi arrive-t-il à tout homme avide de gain; La cupidité cause la perte de ceux qui s’y livrent.