La dîme, reconnaissance ou pourboire ? Genèse 14
Abram avait beaucoup de richesses, mais l’on voit ici, que rien de ce qu’il possédait ne vînt de lui ou des hommes. Personne ne pouvait dire qu’ils avaient enrichi Abram. Dieu est celui qui le bénit et pour reconnaitre ce fait il lui donne la dîme de ses biens, c.-à-d. un dixième de ce qu’il reçoit.
Dans notre société (nord-américaine), on donne un pourboire à la personne qui nous rend un service. Même si nous nous sentons un peu obligés de donner ce pourboire, il n’en reste pas moins que nous le donnons volontairement et nous pouvons donner ce que nous voulons. Ce pourboire est une forme de reconnaissance de ce que la personne a fait pour nous. Il ne devrait pas être donné de façon hautaine, mais avec une attitude de reconnaissance.
On trouve naturel de reconnaitre le travail d’une personne, mais peu reconnaissent, par la dîme, que Dieu les bénit. Bien sûr que la dîme n’est pas un pourboire. On ne donne pas un pourboire à Dieu ! Mais pourquoi donnons-nous volontairement 15% de ce qui nous est déjà chargé pour un service et avons-nous de la difficulté à donner 10% (la dîme) à Dieu pour la grâce qu’il nous fait, pour tout ce qu’il nous donne ? Et plusieurs ne donneront que s’ils peuvent avoir un reçu d’impôt, afin de ne pas tout perdre ! D’autres ne donnent que le peu de monnaie qu’ils ont dans leur poche le dimanche, ou bien s’assurent que l’action de donner soit bien vue des autres. D’autres encore donneront en fonction de la qualité du spectacle ! Ce qui fait que les pasteurs, prédicateurs, les musiciens et animateurs se sont habitués à donner un spectacle de qualité pour aider la dîme, qui est finalement leur revenu. En résumé, tout cela n’a rien à voir avec de la reconnaissance, mais ressemble plus à un pourboire donné à Dieu.
Bien sûr, qu’il est important de faire une offrande à Dieu et elle peut être fait à tout moment, pas simplement le dimanche. Et que ce ne soit pas pour faire plaisir aux hommes, mais pour démontrer ma reconnaissance à Dieu. Un seul empêchement à mon offrande, une seule instruction dans le Nouveau Testament qui ferait que je suis exempt de donner ou qui fait que Dieu n’approuve pas mon offrande… si « ton frère a quelque chose contre toi » ! (Matthieu 5.23) Je ne peux être en désaccord avec mon frère et tenté d’acheter l’accord de Dieu. Dieu n’est pas dupe à mon cœur rebelle et méchant.
Seigneur, apprends-moi à avoir un cœur reconnaissant envers toi. Apprends-moi l’amour de mon frère comme la première chose que tu désires, avant même ma reconnaissance. Que je puisse être reconnaissant de tes bénédictions dans ma vie, et que cela soit évident par mes paroles et ma dîme.
Genèse 14