La grandeur de l’homme se mesure à genoux!
Comment pourrais-je espérer comprendre le créateur de tout ce que je peux voir? Je peux m’appliquer à le connaître, mais le comprendre, le cerner? Jamais. Il est le seul qui a créé. Cela, je le connais et j’apprécie sa création mais elle est sienne partout où je peux voir. Certains vont me dire: « Mais Serge certaines choses que tu vois ont été créées par les hommes. » Réalisons les limites de notre intelligence. Oui, Dieu nous a donné une grande intelligence pour faire, produire, même inventer (pas dans le sens de créer mais de trouver, imaginer pour un usage particulier), mais créer… cela lui appartient. Artistes, ingénieurs, chercheurs, etc … peuvent tous penser qu’ils créent mais s’ils sont honnêtes, ils avoueront qu’ils ne font que réorganiser, reproduire différemment ce qui existe déjà. Ils le font bien, selon les capacités que Dieu leur a données, mais sans Lui, rien de nouveau. Le peintre réorganise les formes et les couleurs, mais lequel à créer une nouvelle couleur. Vous me direz, mais c’est impossible puisque la couleur est reliée à la lumière que nous avons. C’est bien ce que je dis … Lui a créer la lumière, pas moi!
« Il tient dans sa main les profondeurs de la terre, et les sommets des montagnes sont à lui. La mer est à lui, c’est lui qui l’a faite; La terre aussi, ses mains l’ont formée. »
Donc:
« Venez, prosternons-nous et humilions-nous, fléchissons le genou devant l’Éternel, notre créateur! Car il est notre Dieu, Et nous sommes le peuple de son pâturage, Le troupeau que sa main conduit… »
Encore une fois ici, la position d’adoration de l’homme n’est pas debout les mains en l’air, mais à genoux, la tête baissée. Certains dirons que Dieu veut élever sa créature? Peut-être mais ce sera à Lui de le faire quand il le décidera. Pour ma part, je veux m’humilier devant lui car il est Dieu. Et si le chevalier s’agenouillait devant son seigneur, alors que son épée devant ses yeux, lui rappelait la croix où sont vrai Seigneur à souffert, raison de plus pour que je fléchir le genou devant mon Dieu.
La grandeur de l’homme, comme du chevalier, se mesure à genoux.
Psaumes 95
Venez, chantons avec allégresse à l’Éternel! Poussons des cris de joie vers le rocher de notre salut. Allons au-devant de lui avec des louanges, Faisons retentir des cantiques en son honneur! Car l’Éternel est un grand Dieu, Il est un grand roi au-dessus de tous les dieux. Il tient dans sa main les profondeurs de la terre, Et les sommets des montagnes sont à lui. La mer est à lui, c’est lui qui l’a faite; La terre aussi, ses mains l’ont formée. Venez, prosternons-nous et humilions-nous, Fléchissons le genou devant l’Éternel, notre créateur! Car il est notre Dieu, Et nous sommes le peuple de son pâturage, Le troupeau que sa main conduit… Oh! si vous pouviez écouter aujourd’hui sa voix! N’endurcissez pas votre coeur, comme à Meriba, Comme à la journée de Massa, dans le désert, Où vos pères me tentèrent, M’éprouvèrent, quoiqu’ils vissent mes oeuvres. Pendant quarante ans j’eus cette race en dégoût, Et je dis: C’est un peuple dont le coeur est égaré; Ils ne connaissent pas mes voies. Aussi je jurai dans ma colère: Ils n’entreront pas dans mon repos!