La liberté de la femme, liberté de cette femme! Une leçon pour tous.
Cette
femme était atteinte d’une perte de sang continuelle. Selon la loi
juive cela faisait d’elle une « intouchable » depuis douze ans. Elle
vient à Jésus dans cette condition, sachant qu’elle ne devait pas toucher
personne! Et elle touche Jésus!
Elle
était donc accablée par sa condition mais plus que la perte de sang, surtout
par le fait qu’elle ne pouvait être pure devant Dieu. Aucun sacrifice ne
pouvait l’aider tant que cette maladie l’accablait. Son plus grand désir était
donc d’être sauvé, accepté de Dieu. Elle comprenait vraiment ce que c’est
d’être perdu, loin de Dieu, et pour cela elle s’approche voulant être sauvée
(au vs 28 le mot sauvé est employé par elle plutôt que guérit).
Quand
elle touche Jésus elle est guérie mais pas sauvée. Jésus sait que quelqu’un a été guéri par la
foi mais pas sauvé et il cherche cette personne qui a eu une telle foi qui peut
conduire au salut car il cherche le salut des hommes, plus
que leur guérison.
Quand il la trouve, qu’elle peut lui confesser sa condition et son
désir profond de salut, Jésus lui dit, soit « sauvé » (plutôt que
guérit car c’est ici le même mot employé par elle au début et qui veut dire
sauvé) de ton mal (que je traduirai plutôt par fardeau car ce mot a le sens de
quelqu’un qui mord quelque chose lorsqu’il souffre
par exemple lorsqu’il est fouetté).
Qu’est-ce
que je cherche? La guérison temporaire ou le salut éternel? Et
ce salut éternel ne peut passer que par la confession de sa
condition et la reconnaissance de sa perte. Cette femme l’avait compris. Elle a
confessé à Jésus et malgré le fait qu’il y avait une foule présente. La confession réelle ne craint pas les autres
mais sa condition devant Dieu. Elle, a
été libérée.
Encore
une foi, Jésus utilise une femme pour nous enseigner la liberté du péché. Maintenant, les hommes aussi peuvent
apprendre ! La liberté de la femme
ici, mais de tout être humain, c’est Jésus qui la donne vraiment!
Marc 5.21-34
21 Jésus dans la barque regagna l’autre rive, où une grande foule s’assembla près de lui. Il était au bord de la mer.
22 Alors vint un des chefs de la synagogue, nommé Jaïrus, qui, l’ayant aperçu, se jeta à ses pieds,
23 et lui adressa cette instante prière: Ma petite fille est à l’extrémité, viens, impose-lui les mains, afin qu’elle soit sauvée et qu’elle vive.
24 Jésus s’en alla avec lui. Et une grande foule le suivait et le pressait.
25 Or, il y avait une femme atteinte d’une perte de sang depuis douze ans.
26 Elle avait beaucoup souffert entre les mains de plusieurs médecins, elle avait dépensé tout ce qu’elle possédait, et elle n’avait éprouvé aucun soulagement, mais était allée plutôt en empirant.
27 Ayant entendu parler de Jésus, elle vint dans la foule par derrière, et toucha son vêtement.
28 Car elle disait: Si je puis seulement toucher ses vêtements, je serai guérie.
29 Au même instant la perte de sang s’arrêta, et elle sentit dans son corps qu’elle était guérie de son mal.
30 Jésus connut aussitôt en lui-même qu’une force était sortie de lui; et, se retournant au milieu de la foule, il dit: Qui a touché mes vêtements?
31 Ses disciples lui dirent: Tu vois la foule qui te presse, et tu dis: Qui m’a touché?
32 Et il regardait autour de lui, pour voir celle qui avait fait cela.
33 La femme, effrayée et tremblante, sachant ce qui s’était passé en elle, vint se jeter à ses pieds, et lui dit toute la vérité.
34 Mais Jésus lui dit: Ma fille, ta foi t’a sauvée; va en paix, et sois guérie de ton mal.