La petite vie ! Est-ce ma vie ? Marc 5 35-43
Il y a des moments où il faut arrêter d’écouter les oiseaux de malheur… « croire seulement » est ce qui compte. Ne pas se fier aux moqueurs, mais faire confiance à Dieu.
Cela ressemble tellement à notre situation quand nous faisons face à un drame, et spécialement dans les périodes comme la covid-19, les guerres et les catastrophes climatiques. Pour nous, cette vie sur terre est ce que nous avons de plus précieux et nous nous tournons vers Dieu quand nous avons la crainte que cette vie se termine. Quelle difficulté à voir au-delà de ma petite vie !
Au Québec, « la petite vie » (une émission télé, parodie de la vie d’une famille québécoise) apporte beaucoup de souvenirs à toute une génération. Simplicité d’esprit, insignifiance, manque de jugement, ridicule, moquerie. Bien sûr, personne ne se reconnaît dans cette petite vie, mais on reconnaît facilement les autres !
Si ma vie se limite à cette courte vie sur terre ! Si Dieu n’existe pas ! S’il n’y a de sens à la vie que la loi de la jungle (la loi du plus fort), je vis alors moi-même « la petite vie » et je peux me moquer de « la petite vie » des autres comme ils se moqueront de ma « petite vie ».
C’est un choix personnel que Jésus a demandé à cet homme comme à moi aujourd’hui. Que tout aille bien (maintenant), ou que je vive la pire des situations comme cet homme (quoi de pire que ton enfant qui vient de mourir ?), je porte donc mon choix vers croire en ce Jésus qui est venu, est mort pour moi et me donne la vie éternelle.
Mes choix aujourd’hui auront une conséquence éternelle.
Je ne regarderai pas juste le camion de poubelle qui passe … si vous connaissez « la petite vie » au Québec !
Marc 5 35-43
Pour aller plus loin :
Voir pour croire ou croire pour voir ?
Pourquoi Jésus ne montre-t-il pas à tout le monde ce miracle d’une résurrection ? Quoi de mieux, pour que le peuple croie en Lui ? En effet, ce peuple veut voir pour croire. Mais Dieu désire mon cœur et c’est par la foi que je lui ouvre mon cœur. Lorsque je croirai, Dieu se révèlera à moi, car il faut croire pour voir.
Confesser pour croire ou croire pour confesser ?
Et n’oublions pas, l’autre élément essentiel à la vie éternelle, pour moi, LA REPENTANCE ! Eh oui, j’ai tellement de choses à confesser. Mais la confession n’est pas une autre œuvre ou bonne action de ma part qui m’ouvre la porte de la foi ou de la vie éternelle. Si je crois cela, je ferai comme tous ces religieux qui confessent ce qui est « acceptable » pour eux (comme dans ce confessionnal catholique) et espèrent ensuite que la foi et le pardon leur soient accordés.
Non, la foi doit venir en premier. Je dois ouvrir mon cœur par la foi premièrement. Pas une grande foi, car Dieu n’a pas besoin d’une grande ouverture pour entrer, une simple foi qui reconnaitra la grandeur de Dieu et la profondeur de mon péché. Et si tu n’as pas d’énorme péché, tu pourras confesser le pire des péchés… manquer de foi, ne pas croire inconditionnellement en LUI.
« Aussitôt le père de l’enfant s’écria : Je crois ! viens au secours de mon incrédulité ! »
Marc 9.24
Pour prendre une illustration dans ce monde, très terre à terre – Ce n’est pas de récupérer un pot de plastique qui fait de moi un écologiste. C’est l’amour de la nature, que Dieu a créé, qui me fait récupérer et réutiliser tout ce que je peux. N’inversons pas l’ordre des choses, spécialement lorsqu’on touche le domaine du cœur.