L’amour fraternel ? Un incontournable pour l’enfant de Dieu. Mais pas seulement en paroles !

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Il est intéressant que l’exemple prît pour parler à des croyants, de leurs relations les uns envers les autres, soit celui de Caïn et Abel.  

Deux hommes qui en servant Dieu par leur activité (ici même dans le culte à Dieu) sont entrés en compétition.  En réalité, Abel n’était pas en compétition avec son frère.  Il n’a fait qu’accomplir un sacrifice de la meilleure façon possible, selon ce qu’il connaissait de Dieu.  Il ne se préoccupait pas de faire mieux que l’autre mais seulement de bien faire ce qu’il savait être bien pour Dieu qu’il aimait.  Caïn par contre est dirigé par l’orgueil.  Même son travail, semble un défi lancé à Dieu.  Alors que Dieu leur avait dit que la terre ne leur donnerait maintenant qu’épines et ronces, et fruit au prix de force et peine, le sacrifice de Caïn semble un défi qui veut montrer ce qu’il a réussi « malgré Dieu ».  Et ensuite, voyant qu’il n’a pas surpassé son frère devant Dieu, sa haine se tourne en jalousie envers son frère.

            Ceci me rappelle un jour où je parlais avec une chrétienne sur le sens de VIP (Very Important People) et comment certains aimaient s’élever ainsi en se faisant reconnaitre comme VIP.  Je lui ai donc dit, pensant l’encourager : « N’est-ce pas fantastique qu’au ciel il n’y aura pas de gens plus importants que d’autres, car nous serons tous des VIP pour Dieu? »  Mais elle fut au contraire découragée, et moi je fus abasourdi quand elle me répondit : « Mais à quoi sert de faire toutes ces œuvres s’il n’y a pas personne de VIP au-dessus des autres. » 

            Vous voyez, c’est là que l’on reconnait l’enfant de Dieu.  Il aime son frère et son Père, pour servir et donner, pas pour être servi et recevoir.  Par contre je peux reconnaitre celui qui n’est pas enfant de Dieu car il ne se réjouit pas d’être élevé par Dieu avec son frère, mais il est déçu de ne pas s’élever au-dessus de son frère.  Jalousie de l’autre qui va jusqu’à la haine.   Cela se retrouve même dans l’église et c’est ce que Jean voit et appelle à corriger ici.  La clé du service à Dieu, n’est pas le résultat et la quantité de fruits apportés (je ne parle pas ici des fruits en moi mais des fruits de moi) mais l’amour qui se voit envers mon Dieu et mon frère.

Que des gens qui haïssent Dieu me haïssent aussi… il n’y a rien à s’en étonner.  Que des frères dans la foi se jalousent dans leur soi-disant « service à Dieu », ça c’est surprenant !  Quand l’amour fraternel s’est transformé en haine fraternelle.

Bien sûr, je ne connais pas de chrétien qui avoue haïr son frère, mais comment le montrent-il?  En disant à un frère « qu’il l’aime d’un amour du Seigneur », voulant dire « Dieu t’aime mais pas moi, donc je vais dire que je t’aime mais éloigne-toi de moi. »  Une attitude horrible et Dieu n’est pas aveugle à ce mensonge de leurs actions.  Et c’est même le comportement de beaucoup d’églises qui rejettent des frères, sous prétexte du péché mais qui en réalité ne veulent que « se débarrasser » d’un problème.  Pourtant même la discipline n’est qu’une question d’amour qui devrait se démontrer par le désir de retrouver le lien fraternel et intime.  Je ne peux comprendre ce genre d’attitude de chrétiens qui préfèrent ne pas rétablir la relation mais vivent leur vie en faisant semblant d’avoir l’amour de Dieu.  J’ai même entendu certains qui disaient choisir de ne pas rétablir, car ils n’avaient pas l’énergie et qu’il fallait savoir « choisir ses batailles ».  Je regrette mais si tu considères que régler la relation avec un frère est une bataille… ta bataille est maintenant avec Dieu car pour Lui, c’est un commandement, pas une option.  Je ne voudrais pas être dans tes souliers ! 

Pourquoi est-ce que je mais tant d’accent là-dessus ?  Car il est clair que ce que veut démontrer Jean est l’impossibilité de dissocier « amour de Dieu » et « amour fraternel ». Au point où on peut remettre en question le fait même que tu sois un enfant de Dieu, si tu n’as pas l’amour fraternel.  Tu trouves que c’est fort ?!  Désolé, ce n’est pas moi qui l’ai écrit mais Dieu, Jésus lui-même à travers son meilleur ami pendant son passage sur terre, Jean.

Donc, pas en parole (λόγῳ-logo) et par la langue (γλώσσῃ-glosse).  Ce dernier mot est souvent traduit en rapport à la glossolalie (un soi-disant langage des anges, ou parler en langue), mais en réalité il se traduit par « langage éloquent ».  Donc arrête tes vaines paroles et tes beaux discours, mais montre ton amour en : Travail (ἔργῳ-ergo) et en vérité (ἀληθείᾳ-aletheia). 

En voilà pas mal aujourd’hui pour méditer sur ma vie, mes actions, mon amour envers les autres.  Pas juste aimer en paroles mais le montrer en actions.

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1 Jean 3.10-18

C’est par là que se font reconnaître les enfants de Dieu et les enfants du diable. Quiconque ne pratique pas la justice n’est pas de Dieu, non plus que celui qui n’aime pas son frère. Car ce qui vous a été annoncé et ce que vous avez entendu dès le commencement, c’est que nous devons nous aimer les uns les autres, et ne pas ressembler à Caïn, qui était du malin, et qui tua son frère. Et pourquoi le tua-t-il? parce que ses oeuvres étaient mauvaises, et que celles de son frère étaient justes. Ne vous étonnez pas, frères, si le monde vous hait. Nous savons que nous sommes passés de la mort à la vie, parce que nous aimons les frères. Celui qui n’aime pas demeure dans la mort. Quiconque hait son frère est un meurtrier, et vous savez qu’aucun meurtrier n’a la vie éternelle demeurant en lui. Nous avons connu l’amour, en ce qu’il a donné sa vie pour nous; nous aussi, nous devons donner notre vie pour les frères. Si quelqu’un possède les biens du monde, et que, voyant son frère dans le besoin, il lui ferme ses entrailles, comment l’amour de Dieu demeure-t-il en lui? Petits enfants, n’aimons pas en paroles et avec la langue, mais en actions et avec vérité.

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