L’amour-propre n’est pas toujours propre !  1 Roi 3.16-28

Une des plus touchantes histoires de la Bible. Je l’aime beaucoup parce que finalement justice est faite.

La sagesse de Salomon lui a été donnée par Dieu et un jour Lui accomplira cette justice, mais pour l’instant j’ai souvent vu des situations où le bébé a été coupé en deux, ou encore d’autres situations où la mère illégitime avait finalement le bébé vivant !

Comment réagiras-tu quand cette situation t’arrivera ?  Seras-tu prêt à laisser aller le bébé (ce qui est à toi) pour sa survie ?  Tu peux remplacer le mot « mère » par: père, enfant, pasteur, propriétaire…

Soit on coupe le bébé ou on déchire le cœur de la mère. Dans les deux cas, ça fait mal, mais si tu es dans la situation de la mère qui a le cœur déchiré, rassure-toi, Dieu peut réparer un cœur ! Lui seul peut faire cela.  Ça c’est mon Dieu et c’est pour cela que je ne peux faire autrement que l’aimer… « Il m’aime en premier ! »

Mais dans cette situation, il y a aussi la foi qui s’ajoute à l’amour.  La mère avait cette confiance que Dieu pouvait apporter le bonheur à cet enfant, peu importe son propre bonheur à elle.  En revanche, l’autre mère, qui avait le cœur brisé d’avoir perdu son enfant, n’avait pas la foi pour croire que Dieu pouvait lui donner un autre enfant.  Et finalement, son amour-propre a été plus grand que l’amour des autres, sa douleur a été plus grande que sa foi en Dieu.

La religion est prête à prendre par amour propre, la foi est prête à donner par amour pour l’autre. (1 Roi 3.16-28)

Dans ma vie, plusieurs bébés m’ont été donnés par Dieu.  Que je n’oublie pas que Lui, les aime encore plus que moi et qu’Il fera ce qui est le mieux pour eux.  Peut-être même qu’un autre en prend soin.  En ce moment, j’ai quelques bébés qu’on m’a volés !  Est-ce que je suis prêt à les laisser mourir ou les donner ?

1 Roi 3.16-28

Alors deux femmes de mauvaise vie vinrent vers le roi, et se présentèrent devant lui. Et l’une de ces femmes dit: Ah ! mon seigneur ! nous demeurions, cette femme et moi, dans le même logis, et je suis accouchée près d’elle dans cette maison-là. Le troisième jour après mes couches, cette femme est aussi accouchée, et nous étions ensemble; personne d’autre n’était avec nous dans cette maison; il n’y avait que nous deux. Or le fils de cette femme est mort pendant la nuit, parce qu’elle s’était couchée sur lui. Et elle s’est levée au milieu de la nuit, et a pris mon fils que j’avais près de moi, pendant que ta servante dormait; et elle l’a couché dans son sein, et elle a couché son fils mort dans mon sein. Puis, le matin, je me suis levée pour allaiter mon fils, et voici, il était mort; mais je l’ai considéré avec attention le matin, et voici, ce n’était pas mon fils que j’avais enfanté. Et l’autre femme répliqua: Non, celui qui vit est mon fils, et celui qui est mort est ton fils. Mais celle-là dit: Non, celui qui est mort est ton fils, et celui qui vit est mon fils. C’est ainsi qu’elles parlaient devant le roi. Et le roi dit: L’une dit: C’est mon fils qui est vivant, et ton fils qui est mort; et l’autre dit: Non; mais c’est ton fils qui est mort, et celui qui vit est mon fils. Et le roi dit: Apportez-moi une épée ! Et on apporta une épée devant le roi. Puis le roi dit: Partagez en deux l’enfant qui vit, et donnez-en la moitié à l’une et la moitié à l’autre. Alors la femme dont le fils vivait, dit au roi (car ses entrailles furent émues au sujet de son fils): Ah ! mon seigneur ! donnez-lui l’enfant qui vit, et qu’on se garde bien de le faire mourir ! tandis que l’autre disait: Il ne sera ni à moi ni à toi; partagez-le ! Alors le roi répondit, et dit: Donnez à celle-là l’enfant qui vit, et gardez-vous de le faire mourir: c’est elle qui est la mère. Et tout Israël, ayant su le jugement que le roi avait prononcé, craignit le roi; car on vit qu’il y avait en lui une sagesse divine pour rendre la justice.