Le mensonge pour moi ou la miséricorde pour les autres ?  Osée 10

Encore une belle allégorie sur la culture et la récolte des fruits. 

« Vous avez cultivé le mal, moissonné l’iniquité, mangé le fruit du mensonge ; Car tu as eu confiance dans ta voie, dans le nombre de tes vaillants hommes. »

Et pourquoi être surpris du fruit qui est le résultat de ce qui a été cultivé et moissonné ?  Le reproche de cette culture en est :

– tu as eu confiance dans ta voie,

– dans le nombre de tes vaillants hommes

 

Un espoir est donné à Israël, de les rassembler pour une nouvelle moisson :

« J’attellerai Éphraïm, Juda labourera, Jacob hersera. »

Mais il parle de « défricher un champ nouveau » où la justice est semée et où la miséricorde sera moissonnée.

Voici le choix qui est devant moi !  Semer la justice et moissonner la miséricorde ou bien cultiver le mal et manger le fruit du mensonge.

Il est à noter que le mal n’est pas semé, mais cultivé.  Et sa semence est mangée pour soi-même, et ce fruit qui me nourrira sera le mensonge.

Dans le premier, je cherche le bon champ et j’y travaille d’une façon particulière : Selon la justice, pour y moissonner selon la miséricorde.  Ici je sers selon les œuvres Divine, pour bénir les autres.

Dans le deuxième, je travaille à cultiver le mal, moissonner l’iniquité, et manger le fruit du mensonge.  Ici, l’œuvre est de moi et fait grandir le mal, pour me nourrir.

Le premier est fait dans la lumière :

« Car le fruit de la lumière consiste en toute sorte de bonté, de justice et de vérité. »  Éphésiens 5.9

Et le second dans les ténèbres.  Mais nous y reviendrons dans la première épitre de Jean.

Seigneur, que je te cherche aujourd’hui dans le champ que tu m’as donné de cultiver !  Que je puisse nourrir les autres avec miséricorde, plutôt que me nourrir moi-même avec le mensonge, que je ferai subir aux autres.  

 

Osée 10