Le sourire de Monsieur Patate!! ;-)
Mon dos, mes épaules et maintenant mes genoux!! Mes morceaux tombent, un à la fois. Est-ce que je suis devenu Monsieur Patate…? 😉 (ça c’est une idée de Mimi) Pour ceux qui sont plus vieux, vous vous souvenez de ce personnage qu’on faisait avec une vraie patate! On pouvait tourner les lèvres pour que la « baboune » (moue) deviennent un sourire!
Et bien quelqu’un a tourné la bouche de Monsieur Patate Habakuk.
Comment finir avec tant de confiance lorsqu’on est au milieu de tant de détresse?
Il y a quelque chose d’effrayant et en même temps de réconfortant dans ce passage et nous pouvons nous sentir comme Habakuk en regardant autour de nous.
Nous ne voyons pas l’avenir comme Habakuk, mais nous pouvons nous douter que ça n’ira pas mieux avec le temps.
Pour ce qui est du monde, nous n’avons pas besoin des journaliste (même si ils nous aident beaucoup) pour savoir à quel point tout va de mal en pire. Que ce soit les gouvernements ou la planète!
Pour ce qui est de ma vie personnelle, ça prend pas un « rocket scientist » pour comprendre que mes genoux, mon dos, mes épaules, vont continuer de me faire de plus en plus mal et que la vieillesse n’est pas un maladie qui peut être guérie!
Donc, ou est l’espoir???
« Toutefois, je veux me réjouir en l’Éternel, Je veux me réjouir dans le Dieu de mon salut. L’Éternel, le Seigneur, est ma force; Il rend mes pieds semblables à ceux des biches, Et il me fait marcher sur mes lieux élevés. » vs 18-19
Il n’y a que Lui sur lequel je peux me fier et Il ne peut être ébranlé!
– Je peux me réjouir en Lui.
– Il est ma force.
– C’est Lui qui m’élèvera.
Et tout cela simplement par ce qu’il est le tout puissant et qu’Il m’aime.
Qu’ajouterons mes craintes et mes plaintes?
Que je ne gaspille pas d’énergie à me protéger, me rajeunir ou m’élever!
Que mon espoir reste en Lui, mon Dieu qui m’aime. Que je me tourne aujourd’hui vers Lui en haut, plutôt que vers la déception autour de moi.
Je déciderai donc aujourd’hui de tourner ma « baboune » en sourire, car je sais que mon créateur m’aime!
Habakuk 3.1-19
1 Prière d’Habakuk, le prophète. (Sur le mode des complaintes.) 2 Éternel, j’ai entendu ce que tu as annoncé, je suis saisi de crainte. Accomplis ton oeuvre dans le cours des années, ô Éternel! Dans le cours des années manifeste-la! Mais dans ta colère souviens-toi de tes compassions! 3 Dieu vient de Théman, Le Saint vient de la montagne de Paran… Pause. Sa majesté couvre les cieux, Et sa gloire remplit la terre. 4 C’est comme l’éclat de la lumière; Des rayons partent de sa main; Là réside sa force. 5 Devant lui marche la peste, Et la peste est sur ses traces. 6 Il s’arrête, et de l’oeil il mesure la terre; Il regarde, et il fait trembler les nations; Les montagnes éternelles se brisent, Les collines antiques s’abaissent; Les sentiers d’autrefois s’ouvrent devant lui. 7 Je vois dans la détresse les tentes de l’Éthiopie, Et les tentes du pays de Madian sont dans l’épouvante. 8 L’Éternel est-il irrité contre les fleuves? Est-ce contre les fleuves que s’enflamme ta colère, Contre la mer que se répand ta fureur, Pour que tu sois monté sur tes chevaux, Sur ton char de victoire? 9 Ton arc est mis à nu; Les malédictions sont les traits de ta parole… Pause. Tu fends la terre pour donner cours aux fleuves. 10 A ton aspect, les montagnes tremblent; Des torrents d’eau se précipitent; L’abîme fait entendre sa voix, Il lève ses mains en haut. 11 Le soleil et la lune s’arrêtent dans leur demeure, A la lumière de tes flèches qui partent, A la clarté de ta lance qui brille. 12 Tu parcours la terre dans ta fureur, Tu écrases les nations dans ta colère. 13 Tu sors pour délivrer ton peuple, Pour délivrer ton oint; Tu brises le faîte de la maison du méchant, Tu la détruis de fond en comble. Pause. 14 Tu perces de tes traits la tête de ses chefs, Qui se précipitent comme la tempête pour me disperser, Poussant des cris de joie, Comme s’ils dévoraient déjà le malheureux dans leur repaire. 15 Avec tes chevaux tu foules la mer, La boue des grandes eaux. 16 J’ai entendu… Et mes entrailles sont émues. A cette voix, mes lèvres frémissent, Mes os se consument, Et mes genoux chancellent: En silence je dois attendre le jour de la détresse, Le jour où l’oppresseur marchera contre le peuple. 17 Car le figuier ne fleurira pas, La vigne ne produira rien, Le fruit de l’olivier manquera, Les champs ne donneront pas de nourriture; Les brebis disparaîtront du pâturage, Et il n’y aura plus de boeufs dans les étables. 18 Toutefois, je veux me réjouir en l’Éternel, Je veux me réjouir dans le Dieu de mon salut. 19 L’Éternel, le Seigneur, est ma force; Il rend mes pieds semblables à ceux des biches, Et il me fait marcher sur mes lieux élevés. Au chefs des chantres. Avec instruments à cordes.