L’empathie en action. Job 16
As-tu le sentiment, quoi que tu fasses ou dises, que tu as tout faux ? C’est le cas de Job ici : « Si je parle, ma souffrance n’est pas soulagée, si je me tais, elle ne s’en ira pas loin de moi » (verset 6, Segond 21). En plus, ses amis ne lui sont pas d’un grand secours, comme nous avons pu le lire au chapitre 15. Si Job avait été à leur place, il aurait trouvé comment les « soulager par ses paroles » (verset 5), ce qui montre l’empathie naturelle de Job et ses bons sentiments à l’égard de Dieu et des autres. C’est probablement pour cela que Satan a choisi de le frapper lui plutôt qu’un autre.
L’empathie, c’est la capacité de se mettre à la place de l’autre, mais il paraît que très peu de gens l’ont vraiment. Il est certain que les amis de Job ne l’ont pas eu, mais j’ai un autre ami qui est le champion de l’empathie, super héros de l’empathie. Car, n’est-ce pas ce que mon sauveur a eu pour moi au point de prendre ma place sur la croix !
« C’est ici mon commandement : Aimez-vous les uns les autres, comme je vous ai aimés. Il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis. »
Jean 15.12-13
Et maintenant qu’il m’a sauvé, que j’ai la vie éternelle, il me donne ce commandement. Aimer les autres, avoir cette vraie empathie qui ne va pas juste se sentir mal pour les douleurs de l’autre, mais qui va aller jusqu’à donner sa vie à l’autre, prendre sa place dans la souffrance. Jésus ne m’a pas simplement dit de le faire, il m’a montré comment il pouvait le faire et ainsi me donnait son Esprit pour que j’aie le pouvoir de le faire, car sans Lui je ne peux avoir cet amour. Mais maintenant qu’il habite en moi, cela est possible, si seulement je veux le laisser travailler en moi !
Bon… c’est à mon tour. Je trouve quelqu’un qui souffre et je l’aide, je démontre l’empathie en action !
Job 16
Job prit la parole et dit: J’ai souvent entendu pareilles choses; Vous êtes tous des consolateurs fâcheux. Quand finiront ces discours en l’air? Pourquoi cette irritation dans tes réponses? Moi aussi, je pourrais parler comme vous, Si vous étiez à ma place: Je vous accablerais de paroles, Je secouerais sur vous la tête, Je vous fortifierais de la bouche, Je remuerais les lèvres pour vous soulager. Si je parle, mes souffrances ne seront point calmées, Si je me tais, en quoi seront-elles moindres? Maintenant, hélas! il m’a épuisé… Tu as ravagé toute ma maison; Tu m’as saisi, pour témoigner contre moi; Ma maigreur se lève, et m’accuse en face. Il me déchire et me poursuit dans sa fureur, Il grince des dents contre moi, Il m’attaque et me perce de son regard. Ils ouvrent la bouche pour me dévorer, Ils m’insultent et me frappent les joues, Ils s’acharnent tous après moi. Dieu me livre à la merci des impies, Il me précipite entre les mains des méchants. J’étais tranquille, et il m’a secoué, Il m’a saisi par la nuque et m’a brisé, Il a tiré sur moi comme à un but. Ses traits m’environnent de toutes parts; Il me perce les reins sans pitié, Il répand ma bile sur la terre. Il me fait brèche sur brèche, Il fond sur moi comme un guerrier. J’ai cousu un sac sur ma peau; J’ai roulé ma tête dans la poussière. Les pleurs ont altéré mon visage; L’ombre de la mort est sur mes paupières. Je n’ai pourtant commis aucune violence, Et ma prière fut toujours pure. O terre, ne couvre point mon sang, Et que mes cris prennent librement leur essor! Déjà maintenant, mon témoin est dans le ciel, Mon témoin est dans les lieux élevés. Mes amis se jouent de moi; C’est Dieu que j’implore avec larmes. Puisse-t-il donner à l’homme raison contre Dieu, Et au fils de l’homme contre ses amis! Car le nombre de mes années touche à son terme, Et je m’en irai par un sentier d’où je ne reviendrai pas.