L’ennemi à pendre… mon amertume! Esther 7
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Et voilà Haman pendu au bois qu’il avait préparé pour un autre!
Il me semble y avoir simplement trois choix possibles de plan pour la vie : glorifier ou servir Dieu ; glorifier ou servir l’homme (soi-même ou un autre); et il y en a un troisième, qui était celui d’Amman, c.-à-d. abaisser et détruire l’autre.
Les deux premiers sont motivés par l’amour, mais le dernier est motivé par la haine. Quand la méchanceté te pousse à diriger toute ton énergie pour détruire l’autre.
Ici Haman voulait détruire un peuple au complet, tellement sa haine était grande contre Mardochée. Mais le mal qu’il avait prévu pour Mardochée s’est retourné contre lui!
Est-ce qu’il y a des Mardochée dans ma vie et est-ce que je suis un Haman à certains moments? Bien sûr, pas à l’échelle de Haman, mais il est possible que j’aie une telle attitude envers un autre. Les raisons en sont variées : orgueil, jalousie, vengeance, haine, etc. Peut-être même que je suis capable de justifier cette haine, car il m’a fait du mal et je garde en mon cœur une amertume qui veut détruire, qui veut sa perte.
Mais c’est bien mal connaitre l’amertume. Elle vise l’autre mais le plus grand effet destructeur est sur moi-même. L’amertume vise l’autre mais sera éventuellement pour ma propre perte. Ce qui a amené Haman à être pendu au bois c’est son amertume!
Est-ce qu’il y a de l’amertume dans ma vie? Rien de bon ne peut en sortir. Je dois la détruire avant qu’elle ne me détruise! Le vrai ennemi à pendre au bois est mon amertume!
Une parenthèse pour ceux qui se disent croyants :
Est-ce que je vous ai dit que je crois que l’honnêteté est primordiale pour le chrétien? Mais attention, pas l’honnêteté qui essaie de prouver que je suis un homme de valeur, de qualité, et qui se définit par ses actions.
J’ai connu beaucoup de ce genre de chrétien qui tente de cacher par leurs actions ce que contient leur cœur. Bien sûr que peu l’avoueront mais cette amertume est là et les ronge.
Je parle ici du chrétien dont l’amertume désire la perte de l’autre. Il se complaît dans l’idée qu’il y aura un enfer pour celui qui fait le mal, plutôt qu’être prêt à tout faire pour sauver ce pécheur de la mort. L’amertume de ce qu’il aurait aimé faire mais… la morale ne le lui permettait pas. Son image de dignité devait être préservée.
Et voilà, nous revenons à la vraie honnêteté, qui se définit par sa valeur morale. Cette vraie honnêteté du croyant est de reconnaître qu’un seul est digne, l’agneau immolé. Et parce qu’il est digne et a été immolé pour tout homme, je me dois d’aimer tous ceux pour qui Il est mort. Je me dois de les amener à la foi, sans laquelle il n’y a pas de salut.
Donc, as-tu de l’amertume, même pour ceux que tu dis avoir pardonnés. Si tu dis avoir pardonné à une personne mais ne veux pas lui parler, rétablir le lien, si tu lui dis que tu l’aimes « de l’amour du Seigneur » mais préfères le garder à un bras de distance, tu as de l’amertume. Mais « tu ne l’emporteras pas au paradis »! Pas d’amertume au paradis, donc pourquoi ne pas régler cela tout de suite. Ton Sauveur a été pendu au bois pour cette amertume. Il est temps que tu pendes cette amertume au bois.
Esther 7
Le roi et Haman allèrent au festin chez la reine Esther. Ce second jour, le roi dit encore à Esther, pendant qu’on buvait le vin: Quelle est ta demande, reine Esther? Elle te sera accordée. Que désires-tu? Quand ce serait la moitié du royaume, tu l’obtiendras. La reine Esther répondit: Si j’ai trouvé grâce à tes yeux, ô roi, et si le roi le trouve bon, accorde-moi la vie, voilà ma demande, et sauve mon peuple, voilà mon désir! Car nous sommes vendus, moi et mon peuple, pour être détruits, égorgés, anéantis. Encore si nous étions vendus pour devenir esclaves et servantes, je me tairais, mais l’ennemi ne saurait compenser le dommage fait au roi. Le roi Assuérus prit la parole et dit à la reine Esther: Qui est-il et où est-il celui qui se propose d’agir ainsi? Esther répondit: L’oppresseur, l’ennemi, c’est Haman, ce méchant-là! Haman fut saisi de terreur en présence du roi et de la reine. Et le roi, dans sa colère, se leva et quitta le festin, pour aller dans le jardin du palais. Haman resta pour demander grâce de la vie à la reine Esther, car il voyait bien que sa perte était arrêtée dans l’esprit du roi. Lorsque le roi revint du jardin du palais dans la salle du festin, il vit Haman qui s’était précipité vers le lit sur lequel était Esther, et il dit: Serait-ce encore pour faire violence à la reine, chez moi, dans le palais? Dès que cette parole fut sortie de la bouche du roi, on voila le visage d’Haman. Et Harbona, l’un des eunuques, dit en présence du roi: Voici, le bois préparé par Haman pour Mardochée, qui a parlé pour le bien du roi, est dressé dans la maison d’Haman, à une hauteur de cinquante coudées. Le roi dit: Qu’on y pende Haman! Et l’on pendit Haman au bois qu’il avait préparé pour Mardochée. Et la colère du roi s’apaisa.
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