Libre, oui et non !  1 Corinthiens 10.23-33

Liberté ! C’était le cri de ralliement durant la dernière pandémie. Certains voulaient être libres de la maladie, ce qui est futile, car nous ne pourrons en être libres d’ici notre départ de cette vie. D’autres voulaient être libres des exigences gouvernementales, ce qui est futile, car nous ne pourrons en être libres d’autorité humaine sur nous, d’ici notre départ de cette vie. Et dans cette quête de liberté, les chrétiens étaient parmi les plus grands revendicateurs de liberté ! Allez comprendre… nous qui sommes esclaves de Christ, pour l’éternité.

Dans un sens, tout cela est compréhensible, car le cœur de l’homme est religieux et cherche ces règles, ces lois, ces contrôles d’hommes, spécialement lorsque je fais partie de ceux qui imposent ces « conditions de vie ».

La liberté ? Je l’ai en Christ, car j’ai été libéré de la conséquence du péché, mon péché. Une seule règle demeure :

« Soit donc que vous mangiez, soit que vous buviez, soit que vous fassiez quelque autre chose, faites tout pour la gloire de Dieu. » vs31

« Que vous fassiez quelque autre chose… « , cela inclus toutes les actions de ma vie. Tout pour la gloire de Dieu.

Mais comment ne pas me laisser emprisonner dans toutes ces religions d’hommes qui imposent leurs règles et lois, aussi nombreuses qu’il y a de religions ? Et comment, du même coup, ne pas être une pierre d’achoppement pour les autres ? Et Paul classe les autres en trois catégories : Les juifs d’où nous venons, les Grecs et l’église de Dieu.

Il est a noté que le mot ginomai associé aux juifs et qui veux dire « d’où nous venons » est omis dans les traductions. Pourquoi ? Je ne le sais pas, mais je ne voudrais pas être coupable de retrancher quoi que ce soit du texte original (Révélation 22.18-19). Donc gardons-le pour comprendre cette liste qui commence en réalité par ces juifs.

Donc nous pourrions lire ces trois listes ainsi :

– La religion de laquelle j’ai été libéré (pour Paul c’est celle des juifs).

– Les religieux du monde qui les rendent esclaves et qui sont la majorité visible du                                 monde qui m’entoure (les Grecs).

– L’Église de Dieu qui est l’ensemble des enfants de Dieu. Ils sont libérés du                                monde, mais esclaves de Christ.

OU BIEN

– Ma famille,

– Le monde qui m’entoure,

– Les frères et sœurs dans la foi.

           

Peu importe la façon dont vous préférez décrire ces trois groupes, ils représentent toute personne vivant sur cette planète, et tu ne peux être une pierre d’achoppement pour aucun d’eux. 

Mais comment être en paix avec tous, comment plaire à tous ? Il est évident que cela est impossible. Je ne peux être en accord avec tout homme, spécialement en ce qui a trait à leurs religions, mais je peux être serviteur de tout homme, par la foi, comme esclave de Christ. Ainsi je pourrais dire, comme Paul :

« je m’efforce en toutes choses de gagner la faveur (aresko) de tous, cherchant, non mon avantage, mais celui du plus grand nombre, afin qu’ils soient sauvés. » vs 33

Donc, l’affirmation du début est plutôt devenue une question : Liberté ? Oui et non.  Libre de ce monde par Christ, esclave de Christ pour ce monde.

 

1 Corinthiens 10.23-33

Tout m’est permis, mais tout n’est pas utile ; tout m’est permis, mais tout n’édifie pas. Que personne ne cherche son avantage particulier, mais que chacun cherche celui d’autrui. Mangez de tout ce qui se vend à la boucherie, sans vous enquérir de rien, à cause de la conscience ; Car : La terre est au Seigneur, et tout ce qu’elle contient. Si un infidèle vous convie, et que vous vouliez aller chez lui, mangez de tout ce qu’on vous présentera, sans vous enquérir de rien pour la conscience. Mais si quelqu’un vous dit : Ceci a été sacrifié aux idoles ; n’en mangez point, à cause de celui qui vous a avertis, et à cause de la conscience ; car : Au Seigneur appartient la terre, et tout ce qu’elle contient. Or, je dis la conscience, non point la tienne, mais celle de l’autre; car pourquoi ma liberté serait-elle condamnée par la conscience d’un autre ? Et si je mange avec actions de grâces, pourquoi serais-je blâmé pour une chose dont je rends grâces. Soit donc que vous mangiez, soit que vous buviez, ou que vous fassiez quelque autre chose, faites tout pour la gloire de Dieu. Ne donnez aucun scandale, ni juifs d’où nous venons, ni aux Grecs, ni à l’Église de Dieu *; Comme moi aussi, je m’efforce en toutes choses de gagner la faveur de tous, cherchant, non mon avantage, mais celui du plus grand nombre, afin qu’ils soient sauvés *

 

*Traduction personnelle