Ma bénédiction n’est pas dans ce que j’ai reçu, mais dans ce que je peux donner! Esther 4

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Un moment de profond désespoir pour un peuple à qui l’on promet l’extermination.  On parle ici d’un génocide complet et total. 

Mais on peut lire ici que Mardochée n’a pas un désespoir complet et total.  Les lamentations sont grandes mais l’espoir reste vivant. 

 » le secours et la délivrance surgiront d’autre part pour les Juifs, …»

Cette histoire est une bonne exhortation pour celui qui a beaucoup et qui hésite à partager par crainte de tout perdre.  Celui qui ne veut pas risquer de perdre le bien qu’il a pour aider celui qui a besoin de lui.  Les paroles de Mardochée sonnent très fort aux oreilles du riche que je suis.  Oui, je suis riche en comparaison de la majorité des gens sur cette planète et plus encore, je suis riche de la vie éternelle.  Je peux lire le passage ainsi :

« (Serge) Ne t’imagine pas que tu échapperas seule d’entre tous les (hommes), parce que tu es dans (un pays riche); car, si tu te tais maintenant, le secours et la délivrance surgiront d’autre part pour les (les pauvres), et toi et la maison de ton père vous (porterez sur votre conscience le poids de votre insensibilité et égoïsme. Et qui sait si ce n’est pas pour un temps comme celui-ci que Dieu t’a permis d’être riche? »

L’obéissance est exigée, malgré les risques qu’elle peut comporter.  Et le risque, c’est Esther qui le prendra et elle fut un modèle d’obéissance. 

Mais qu’en est-il de MOI!  Pourquoi Dieu m’aurait-il tant donné alors que mon cœur s’enorgueillit si facilement?  Cette paix que je peux vivre n’est pas une bénédiction, comme trop de chrétiens le considèrent alors qu’ils vivent dans la facilité de l’Amérique ou de l’Europe.  Elle est un test, et malheur à moi si je ne considère pas comment utiliser ce qu’Il me permet d’avoir pour le bien des autres. 

Si je suis un homme qui a vécu dans un monde de femme persécutée à travers les millénaires … j’ai une responsabilité de parler et agir pour protéger ces femmes, même au péril de ma situation et même ma vie. (Et sur ce sujet, je parlerai haut et fort, spécialement au prochain chapitre.  Je prendrai un risque?  Que m’importe, car n’est-ce pas pour un temps comme celui-ci que Dieu m’a permis d’apprendre de la Parole de Dieu!)

Si je suis un blanc américain qui a vécu dans un monde où les Afro-Américains sont persécutés pendant des centenaires … j’ai une responsabilité de parler et agir pour protéger ceux-ci, même au péril de ma situation et même ma vie. (Pourquoi je dis Afro-Américains et pas « noir », à la fin de ce texte).

Si je suis un Québécois qui a vécu dans un monde ou il n’avait jamais eu à craindre de ne pas manger et qui a été libérer de la colonisation … j’ai une responsabilité de parler et agir pour protéger ces Africains qui sont encore abuser et volez de leur ressource, dont une grande partie de la population meurt de maladies, dont on ne s’inquiète pas de chercher un vaccin … je dois parler et agir, même au péril de ma situation et même ma vie.

Profitons-en pour faire du bien autour de nous et n’oublions jamais qu’Il est en contrôle de ma vie aussi.  Il m’a donné mais peut retirer!  L’apôtre Paul nous parle d’une règle d’égalité (2 Corinthiens 8.13-15).  Devenons ce genre d’égalisateur! 

Et souvenons-nous que Jésus a dit qu’il y a plus de bonheur à donner qu’à recevoir (Actes 20.35), donc ma bénédiction n’est pas dans ce que j’ai reçu mais dans ce que je peux donner!

 

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Afro-Américain, Noir, Black, … quel terme utiliser :

J’ai vécu au Québec, aux États-Unis, en Europe et en Afrique.  Chacun a ses termes pour exprimer une simple différence de peau.  Pour ma part, il n’y a aucune différence quant à la couleur de la peau, sauf le fait que j’ai fait tout ce que je pouvais étant jeune pour me faire bronzer et avoir une peau plus foncée, car c’était plus beau selon la majorité au Québec.  Certains ont le privilège de l’avoir de naissance.  Une question de goût en fonction des époques et des régions.

Le problème n’est pas dans la couleur ou la teinte de la peau.  Mais dans l’attitude des gens face aux autres et leur agressivité et parfois dédain face à l’autre.  Comme ce Darwin qui s’est servi de ses théories pour justifier l’esclavage dans son temps.  Si une statue devait être jetée par terre, ce devrait être la sienne, si des livres devaient être brulés et interdits, ce devrait être les siens.  Mais personne ne parle de cet esclavagiste Darwin! Enfin, un autre sujet pour une autre fois! 

Quand j’ai vécu en France, on ne pouvait dire noire car c’était insultant, il fallait donc dire black, et je faisais plaisir à un black si je le traitais de black!  Allez comprendre, mais je disais black pour ne pas offenser. 

Dans la plupart des pays où je vais en Afrique, on m’appelle Yovo, qui veut dire blanc, et on ne le dit pas pour m’offenser mais pour confirmer ce que tout le monde voit très bien, car généralement je suis le seul blanc dans la majorité des endroits où je vais. 

En passant, quand je suis au Québec, pour m’insulter, certains vont me dire : « eh le vieux! ».  Quand je suis en Afrique on m’interpelle en disant : « eh le vieux! » et Mimi la vielle!  Mais en Afrique, lorsqu’on dit cela c’est par respect et même grand respect.  Il faut en effet comprendre le contexte et le respecter, mais surtout déceler l’attitude derrière les termes employés et NE JAMAIS accepter le manque de respect de son prochain.  Pour ma part, il n’y a pas plus de mauvaise intention quand je dis noir que lorsqu’un Africain me dit Yovo (le blanc).  Mais si ça vous insulte et vous irrite je vais dire ce que vous voulez, car j’aimerais que vous sachiez que nous pouvons avoir une différence de teinte de peau, mais cela n’a aucune importance pour Dieu, nous sommes tous égaux devant Lui.

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Esther 4

Mardochée, ayant appris tout ce qui se passait, déchira ses vêtements, s’enveloppa d’un sac et se couvrit de cendre. Puis il alla au milieu de la ville en poussant avec force des cris amers, et se rendit jusqu’à la porte du roi, dont l’entrée était interdite à toute personne revêtue d’un sac. Dans chaque province, partout où arrivaient l’ordre du roi et son édit, il y eut une grande désolation parmi les Juifs; ils jeûnaient, pleuraient et se lamentaient, et beaucoup se couchaient sur le sac et la cendre. Les servantes d’Esther et ses eunuques vinrent lui annoncer cela, et la reine fut très effrayée. Elle envoya des vêtements à Mardochée pour le couvrir et lui faire ôter son sac, mais il ne les accepta pas. Alors Esther appela Hathac, l’un des eunuques que le roi avait placés auprès d’elle, et elle le chargea d’aller demander à Mardochée ce que c’était et d’où cela venait. Hathac se rendit vers Mardochée sur la place de la ville, devant la porte du roi. Et Mardochée lui raconta tout ce qui lui était arrivé, et lui indiqua la somme d’argent qu’Haman avait promis de livrer au trésor du roi en retour du massacre des Juifs. Il lui donna aussi une copie de l’édit publié dans Suse en vue de leur destruction, afin qu’il le montrât à Esther et lui fît tout connaître; et il ordonna qu’Esther se rendît chez le roi pour lui demander grâce et l’implorer en faveur de son peuple. Hathac vint rapporter à Esther les paroles de Mardochée. Esther chargea Hathac d’aller dire à Mardochée: Tous les serviteurs du roi et le peuple des provinces du roi savent qu’il existe une loi portant peine de mort contre quiconque, homme ou femme, entre chez le roi, dans la cour intérieure, sans avoir été appelé; celui-là seul a la vie sauve, à qui le roi tend le sceptre d’or. Et moi, je n’ai point été appelée auprès du roi depuis trente jours. Lorsque les paroles d’Esther eurent été rapportées à Mardochée, Mardochée fit répondre à Esther: Ne t’imagine pas que tu échapperas seule d’entre tous les Juifs, parce que tu es dans la maison du roi; car, si tu te tais maintenant, le secours et la délivrance surgiront d’autre part pour les Juifs, et toi et la maison de ton père vous périrez. Et qui sait si ce n’est pas pour un temps comme celui-ci que tu es parvenue à la royauté? Esther envoya dire à Mardochée: Va, rassemble tous les Juifs qui se trouvent à Suse, et jeûnez pour moi, sans manger ni boire pendant trois jours, ni la nuit ni le jour. Moi aussi, je jeûnerai de même avec mes servantes, puis j’entrerai chez le roi, malgré la loi; et si je dois périr, je périrai. Mardochée s’en alla, et fit tout ce qu’Esther lui avait ordonné.

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