M’approcher de Dieu, c’est mon bien… chaque matin !  Psaumes 73

Nous avons ici (vs 2 à 12) la triste histoire des méchants. 

Les observer et réfléchir sur leur vie et la mienne, qui ne semble pas aussi joyeuse, peut me troubler.  Mais ces pensées ne sont que « stupides et sans intelligence ».

Mais lorsque je m’approche de Sa Sainteté, je réalise que la justice ne les laissera pas impunis. 

Mon sort, à moi, est le suivant:

– Je suis toujours avec toi,

– Tu m’as saisi la main droite;

– Tu me conduiras par ton conseil,

– Tu me recevras dans la gloire.

 

Au ciel ou sur la terre, il n’y a que Lui qui compte.  « Ma chair et mon cœur peuvent se consumer: Dieu sera toujours le rocher de mon cœur et mon partage. » vs 26

Eh voici, une autre confirmation de l’importance de rechercher ta présence chaque matin:

« Pour moi, m’approcher de Dieu, c’est mon bien: Je place mon refuge dans le Seigneur, l’Éternel, afin de raconter toutes tes œuvres. » vs 28

 

Psaumes 73

Psaume d’Asaph. Oui, Dieu est bon pour Israël, Pour ceux qui ont le coeur pur. Toutefois, mon pied allait fléchir, Mes pas étaient sur le point de glisser; Car je portais envie aux insensés, En voyant le bonheur des méchants. Rien ne les tourmente jusqu’à leur mort, Et leur corps est chargé d’embonpoint; Ils n’ont aucune part aux souffrances humaines, Ils ne sont point frappés comme le reste des hommes. Aussi l’orgueil leur sert de collier, La violence est le vêtement qui les enveloppe; L’iniquité sort de leurs entrailles, Les pensées de leur coeur se font jour. Ils raillent, et parlent méchamment d’opprimer; Ils profèrent des discours hautains, Ils élèvent leur bouche jusqu’aux cieux, Et leur langue se promène sur la terre. Voilà pourquoi son peuple se tourne de leur côté, Il avale l’eau abondamment, Et il dit: Comment Dieu saurait-il, Comment le Très-Haut connaîtrait-il? Ainsi sont les méchants: Toujours heureux, ils accroissent leurs richesses. C’est donc en vain que j’ai purifié mon coeur, Et que j’ai lavé mes mains dans l’innocence: Chaque jour je suis frappé, Tous les matins mon châtiment est là. Si je disais: Je veux parler comme eux, Voici, je trahirais la race de tes enfants. Quand j’ai réfléchi là-dessus pour m’éclairer, La difficulté fut grande à mes yeux, Jusqu’à ce que j’eusse pénétré dans les sanctuaires de Dieu, Et que j’eusse pris garde au sort final des méchants. Oui, tu les places sur des voies glissantes, Tu les fais tomber et les mets en ruines. Eh quoi! en un instant les voilà détruits! Ils sont enlevés, anéantis par une fin soudaine! Comme un songe au réveil, Seigneur, à ton réveil, tu repousses leur image. Lorsque mon coeur s’aigrissait, Et que je me sentais percé dans les entrailles, J’étais stupide et sans intelligence, J’étais à ton égard comme les bêtes. Cependant je suis toujours avec toi, Tu m’as saisi la main droite; Tu me conduiras par ton conseil, Puis tu me recevras dans la gloire. Quel autre ai-je au ciel que toi! Et sur la terre je ne prends plaisir qu’en toi. Ma chair et mon coeur peuvent se consumer: Dieu sera toujours le rocher de mon coeur et mon partage. Car voici, ceux qui s’éloignent de toi périssent; Tu anéantis tous ceux qui te sont infidèles. Pour moi, m’approcher de Dieu, c’est mon bien: Je place mon refuge dans le Seigneur, l’Éternel, Afin de raconter toutes tes oeuvres.