Noël! Plus qu’une naissance, une venue! Plus qu’un bébé, Dieu lui-même!

Et voilà bientôt la fête de la naissance de Jésus.  Pas l’anniversaire de sa naissance car il n’est pas né le 25 décembre mais la fête de sa naissance car c’est un moment de se réjouir de sa venue.

Toute naissance est fantastique et moment de réjouissance, et comme naissance d’un bébé, celle de Jésus représente le même événement fantastique pour les parents.  Par contre la naissance de Jésus représente vraiment la venue de Dieu sur terre pour y habiter, pour y vivre comme un homme, avec un but – mourir sur la croix, mourir pour moi.  Payer pour le péché de l’homme, pour mon péché, voulait dire naître comme un bébé en premier.  Mourir impuissant sur la croix voulait dire naître impuissant comme un bébé.  Et à ce titre cette impuissance qu’il accepte temporairement est aussi un signe de son amour pour moi.   Et voici la présentation de cet enfant:

« Car un enfant nous est né, un fils nous est donné, et l’empire est mis sur son épaule: on l’appellera l’Admirable, le Conseiller, le Dieu fort, le Père d’éternité, le Prince de la paix. » vs5

Et là est un grand mystère et une révélation.  Il est impossible à l’homme de distingué le Père du Fils.  On peut distinguer entre deux objets, deux personnes, on peut les observer séparément, les cerner mais il est impossible pour nous de cerner Dieu le Père, Dieu le Fils, ou Dieu l’Esprit.  Mais Dieu peut lui-même se révéler différemment à l’homme et il le fait à la naissance.  Et là nous pouvons cerner l’amour de Dieu, ce merveilleux sauveur.

Voilà un passage à se souvenir le jour de Noël!  Joyeux Noël.

Ésaïe 8:19-9:7

Et si l’on vous dit: “Consultez les évocateurs d’esprits et les devins, ceux qui chuchotent et qui murmurent”, dites: Un peuple n’ira-t-il pas vers son Dieu ? Pour les vivants, s’adressera-t-il aux morts ? A la loi et au témoignage ! Et si le peuple ne parle pas ainsi, point d’aurore pour lui ! Il sera errant dans le pays, accablé et affamé; et dans sa faim il s’irritera, et maudira son roi et son Dieu, et tournera les yeux en haut. Puis il regardera vers la terre, et voici la détresse et l’obscurité, de sombres angoisses: il sera repoussé dans les ténèbres. Mais il ne fera pas toujours sombre, là où l’angoisse avait régné. Comme, au premier temps, Dieu a humilié la terre de Zabulon et la terre de Nephthali; ainsi, dans l’avenir, il couvrira de gloire la terre voisine de la mer,*(1) au-delà du Jourdain, la contrée des Gentils.
LE peuple qui marchait dans les ténèbres a vu une grande lumière, et la lumière a resplendi sur ceux qui habitaient le pays de l’ombre de la mort. Tu as multiplié la nation; tu as augmenté sa joie; ils se réjouissent devant toi, comme on se réjouit dans la moisson, comme on s’égaie en partageant le butin. Car tu as brisé le joug dont il était chargé, le bâton qui frappait ses épaules, le bâton de son oppresseur, comme tu fis à la journée de Madian. Toute chaussure qu’on porte dans la mêlée, et le vêtement roulé dans le sang, seront brûlés et dévorés par les flammes. Car un enfant nous est né, un fils nous est donné, et l’empire est mis sur son épaule: on l’appellera l’Admirable, le Conseiller, le Dieu fort, le Père d’éternité, le Prince de la paix; Pour accroître l’empire, pour donner une prospérité sans fin au trône de David et à son royaume; pour l’établir et l’affermir dans l’équité et dans la justice, dès maintenant et à toujours. La jalousie de l’Éternel des armées fera cela. Le Seigneur envoie une parole à Jacob; elle tombe sur Israël.