Notre triste condition !  Amos 6

Comment mieux décrire l’Amérique du Nord (É.-U. et Canada) ? 

Tranquilles chez soi, en sécurité sur son continent (isolé comme la montagne).

– Ils font approcher le règne de la violence.

– Ils reposent sur des lits d’ivoire, et mollement étendus sur leurs couches.

– Ils mangent les agneaux du troupeau, les veaux mis à l’engrais.

– Ils se croient habiles comme David sur les instruments de musique.

– Ils boivent le vin dans de larges coupes.

– Ils s’oignent avec la meilleure huile.

– Ils ne s’attristent pas sur la ruine « des autres de leurs frères »

Nous vivons dans un monde de plus en plus violent, qui ne recherche que des vacances dans des endroits somptueux, si confortables dans nos belles maisons.  Nous mangeons l’essentiel des mets recherchés de la terre, d’endroit où l’on meurt de faim.  Nous croyons que notre musique a atteint des sommets, bien au-dessus des autres.  Rien n’est trop beau et bon, pour nous réjouir et nous soigner.  Et bien sûr, le pire… nous ne voulons pas regarder au reste du monde qui se meurt, par nos extravagances.

Dans ce texte, on nous parle d’un peuple, ou certains ont profité sans s’inquiéter des autres, de leur peuple, qui sont pauvres et misérables.  Dans notre « monde chrétien », nous nous vantons que maintenant le salut est à tous, pour toute la terre.  Donc nos frères sont répandus sur la planète ?  Que faisons-nous devant la pauvreté et la misère de ceux-ci partout dans le monde ? 

Désolé, mais ce texte est pour nous, pour moi aujourd’hui, dans mon monde de richesse, confort, et indifférence !  Et nous nous disons croyants ?  Que nous avons la Parole de Dieu dans nos mains, et nous la montrons dans ces mains qui détruisent ?

« … changé la droiture en poison, et le fruit de la justice en absinthe »

N’est-ce pas nous ces chrétiens qui ont la nourriture Éternelle, mais qui la transformons en poison et absinthe ?  Nous nous disons bénies ?  Pourquoi ?

Notre richesse sera notre jugement, car la richesse est un test de mon égoïsme de mon égocentrisme.  Et nous échouons à ce test.

Non, je ne peux lire ce passage sans pleurer sur la condition de mon peuple, qui sera jugé sévèrement pour un cœur qu’il a laissé s’endurcir, pour son amour qu’il a laissé se refroidir. 

Comme nous l’avons lu au chapitre 5, « Haïssez le mal et aimez-le bien ».  Il est toujours temps que je revienne à Lui, que je le recherche.

Amos 6