On ne trébuche pas sur un trésor… on doit le chercher !  Matthieu 2.1-12

Les mages viennent d’Orient pour trouver ce que les gens de Judée avaient devant leurs yeux.  Beaucoup de choses sont dites sur ces « mages ». Mages, rois, sages, astronomes, magiciens, sorciers, etc. Nous ne savons pas vraiment, mais disons simplement que c’étaient des gens qui cherchaient à comprendre une révélation qui leur avait été faite, une lumière qui pointait à un trésor. N’est-il pas surprenant que le peuple de Dieu, les juifs, qui ont les écritures ne puissent reconnaitre la naissance du Sauveur, et ces infidèles, ces incirconcis, comme les juifs aiment appeler, ceux qui ne sont pas juifs, ont trouvé le Sauveur. Et la découverte leur a apporté une joie qui est dite : grande et excessive ! Pas du genre … « ah, c’est pas mal », mais … « Wow ! enfin j’ai trouvé » !

« Ils entrèrent dans la maison, virent le petit enfant avec Marie, sa mère, se prosternèrent et l’adorèrent ; … »

Leur recherche vient certainement de plus… qu’une recherche intéressante dans les astres. Selon ce que je perçois de ce texte, il leur a été révélé la venue du roi, du sauveur et l’étoile n’est que le signe qui pointe à LUI. Et je dis cela, car, s’ils n’avaient que « vu une étoile » dans leurs recherches, et supposé que cela indique la venue d’un grand roi … quelle déception de voir une humble famille dans une maison. Le roi d’Israël, ignoré de tous.

Non, ils se sont prosternés et l’ont adoré, car ils avaient l’assurance que celui-ci était l’enfant de la révélation qu’ils ont eu. Et une si grande révélation que ces païens, comme les appellent les chrétiens, ont apporté des cadeaux qui reconnaissent ce qui leur a été révélé.

« … ils ouvrirent ensuite leurs trésors, et lui offrirent en présent

de l’or, de l’encens et de la myrrhe. »

– de l’or : pour représenter la royauté, le roi devant eux.

– de l’encens : pour représenter la divinité, le Dieu devant eux.

Nous pouvons même lire Ésaïe 60 : « … ; Ils porteront de l’or et de l’encens, et publieront les louanges de l’Éternel. » Lisons ce texte et comprenons la joie de ceux qui y sont appelés « ses fils » !

Oui, ces mages ont trouvé le salut dans ce sauveur, dans nourrissons.  Mais j’allais oublier :

– de la myrrhe : pour annoncer la mort du sauveur. La myrrhe qu’ils ont voulue lui donner à boire (Marc 15.23) sur la croix et qui a couvert le corps de Jésus à sa mort (Jean 19.39).

Oui, ces mages ont trouvé ce qui leur avait été annoncé, tel qu’ils s’attendaient à le voir, et ils se sont prosternés et ont adorés !

On peut trouver le salut, mais il faut le chercher.  Ce n’est pas quelque chose que tu trouves par hasard parce qu’il traine là quelque part et que tu y trébuches.  Et Dieu l’a voulu ainsi !  Pas par hasard, pas par accident, pas par obligation. Et quand tu l’as enfin trouvé, tu ne peux que te prosterner et adorer.

Mais la vraie recherche n’est pas externe, jusque dans les astres, mais interne, dans ce que Dieu voit comme plus précieux que les astres… mon cœur ! Quand tu le cherches, parce que tu as besoin d’un sauveur, le reconnais, parce que tu sais que tu l’as trouvé, et le crois, parce que rien d’autre n’a de sens et personne d’autre ne peut te sauver.

Un seul, Roi, Dieu et Sacrifice, pour moi ! Ces mages, ces incirconcis, ces païens l’ont reconnu. J’ai hâte, un jour, de les rencontrer et qu’il me raconte leur périple pour trouver ce sauveur, et que je leur raconte mon périple pour le trouver.

Maintenant, la recherche est simple, tout a été accompli, à la croix. Non, pas vraiment, car la vraie recherche est dans le cœur de l’homme, et ça c’est un vrai labyrinthe.

Es-tu prêt pour la chasse au trésor, dans ton cœur ?

Matthieu 2.1-12

Jésus étant né à Bethléhem en Judée, au temps du roi Hérode, voici des mages d’Orient arrivèrent à Jérusalem, et dirent: Où est le roi des Juifs qui vient de naître? car nous avons vu son étoile en Orient, et nous sommes venus pour l’adorer. Le roi Hérode, ayant appris cela, fut troublé, et tout Jérusalem avec lui. Il assembla tous les principaux sacrificateurs et les scribes du peuple, et il s’informa auprès d’eux où devait naître le Christ. Ils lui dirent: A Bethléhem en Judée; car voici ce qui a été écrit par le prophète: Et toi, Bethléhem, terre de Juda, Tu n’es certes pas la moindre entre les principales villes de Juda, Car de toi sortira un chef Qui paîtra Israël, mon peuple. Alors Hérode fit appeler en secret les mages, et s’enquit soigneusement auprès d’eux depuis combien de temps l’étoile brillait. Puis il les envoya à Bethléhem, en disant: Allez, et prenez des informations exactes sur le petit enfant; quand vous l’aurez trouvé, faites-le-moi savoir, afin que j’aille aussi moi-même l’adorer. Après avoir entendu le roi, ils partirent. Et voici, l’étoile qu’ils avaient vue en Orient marchait devant eux jusqu’à ce qu’étant arrivée au-dessus du lieu où était le petit enfant, elle s’arrêta. Quand ils aperçurent l’étoile, ils furent saisis d’une très grande joie. Ils entrèrent dans la maison, virent le petit enfant avec Marie, sa mère, se prosternèrent et l’adorèrent; ils ouvrirent ensuite leurs trésors, et lui offrirent en présent de l’or, de l’encens et de la myrrhe. Puis, divinement avertis en songe de ne pas retourner vers Hérode, ils regagnèrent leur pays par un autre chemin.