Oui, les dirigeants sont fautifs, mais moi… qu’est-ce que je fait?

Ici, nous lisons la faute des dirigeants spirituels.  Ceux qui devaient diriger le peuple dans la voie de l’Éternel, ont en réalité éloignés le peuple de Dieu.  Cela est arrivé à Israël par ses prophètes et ses sacrificateurs.  Avons-nous appris en voyant leur faute?  Combien cherchent à s’approcher de Dieu mais sont éloignés par ceux qui devraient être leurs guides, leurs pasteurs, leurs prédicateurs?  Mais même si ce passage reconnaît la faute des « leaders », Jérémie endosse sa part de responsabilité personnel.  Lui qui est prophète, reconnaît sa faute et se lamente dans ce passage incroyable qui révèle la perte de ce peuple qui s’est détourné de l’Éternel et mérite maintenant cette perte.

Plus important encore, nous pouvons lire aussi au verset 20-21 la prophétie de la coupe de malédiction qu’a dû prendre notre Sauveur Jésus Christ, à cause de nos fautes, de notre méchanceté !

« Celui qui nous faisait respirer, l’oint de l’Éternel, A été pris dans leurs fosses, Lui de qui nous disions: Nous vivrons sous son ombre parmi les nations. Réjouis-toi, tressaille d’allégresse, fille d’Édom, Habitante du pays d’Uts! Vers toi aussi passera la coupe;… »  vs 20-21

Et il a bu cette coupe, par son Père, pour moi : « Père, si tu voulais éloigner de moi cette coupe! Toutefois, que ma volonté ne se fasse pas, mais la tienne. » Lc 22.42

Que je puisse réaliser aujourd’hui, la conséquence de mon péché.  Pour Jésus, d’être rejeté de son Père et pour le Père de rejeter son Fils !  Et tout cela pour moi !!

Je n’en reviens pas, et je me réjouis de la conséquence… mon salut, mais maintenant que je puisse en sentir le poids et que je puisse pleurer, me lamenter,  comme Jérémie !

Lamentations 4.13-22

Voilà le fruit des péchés de ses prophètes, Des iniquités de ses sacrificateurs, Qui ont répandu dans son sein Le sang des justes! Ils erraient en aveugles dans les rues, Souillés de sang; On ne pouvait Toucher leurs vêtements. Éloignez-vous, impurs! leur criait-on, Éloignez-vous, éloignez-vous, ne nous touchez pas! Ils sont en fuite, ils errent çà et là; On dit parmi les nations: Ils n’auront plus leur demeure! L’Éternel les a dispersés dans sa colère, Il ne tourne plus les regards vers eux; On n’a eu ni respect pour les sacrificateurs, Ni pitié pour les vieillards. Nos yeux se consumaient encore, Et nous attendions vainement du secours; Nos regards se portaient avec espérance Vers une nation qui ne nous a pas délivrés. On épiait nos pas, Pour nous empêcher d’aller sur nos places; Notre fin s’approchait, nos jours étaient accomplis… Notre fin est arrivée! Nos persécuteurs étaient plus légers Que les aigles du ciel; Ils nous ont poursuivis sur les montagnes, Ils nous ont dressé des embûches dans le désert. Celui qui nous faisait respirer, l’oint de l’Éternel, A été pris dans leurs fosses, Lui de qui nous disions: Nous vivrons sous son ombre parmi les nations. Réjouis-toi, tressaille d’allégresse, fille d’Édom, Habitante du pays d’Uts! Vers toi aussi passera la coupe; Tu t’enivreras, et tu seras mise à nu. Fille de Sion, ton iniquité est expiée; Il ne t’enverra plus en captivité. Fille d’Édom, il châtiera ton iniquité, Il mettra tes péchés à découvert.