Pas d’enfant gâté, pour l’éternité!

Le fils héritera un jour, mais en attendant sa vie, de l’extérieur, ne diffère pas de celui de l’esclave.  Bien sûr nous devons mettre de côté l’esclavage tel que nous le connaissons, avec des chaînes, le fouet et la mort pour n’importe quelle erreur.  Pour le juif, l’esclave devait être un serviteur, un ouvrier, qui vend ses services, même sa vie pour un temps, un peu comme l’ouvrier de nos jours.  Ce n’est pas quelqu’un que l’on possède, comme un objet qu’on peut mettre à la poubelle quand on n’en veut plus.

Dans notre société, dans notre monde, nous pouvons généralement distinguer le fils héritier et l’enfant gâté.  L’enfant gâté fait honte à ses parents, il est cruel, incontrôlable, bref il n’a pas compris ce que c’est que d’avoir un maître, d’être esclave.  Il faut répondre à ses demandes, il faut qu’il réussisse et ait du succès, il faut qu’on l’écoute, … sinon … il s’éloignera pour trouver une audience plus docile, il boudera jusqu’à ce qu’on lui donne ce qu’il veut, et parfois il sera cruel envers les autres, si il a le pouvoir.  Nous avons bien sûr un triste exemple d’enfant gâté chez le dirigeant actuel de la Corée du Nord, mais d’autres moins flagrant sont aussi de ces enfants gâtés.  Plusieurs vont dire Donald Trump, mais nous avons aussi nos enfants gâtés.  Justin Trudeau au Canada, Emmanuel Macron en France, pour n’en nommer que quelques-un au niveau politique.  Mais il y a aussi nos enfants gâtés religieux.  Le pape, Benny Hinn, Joel Osteen, Ayatollah, Macedo, etc… la liste serait trop longue pour continuer.

Tu as certainement d’autres exemples qui te viennent en tête, mais la question qui fait mal est celle-ci:  « Est-ce que je fais parti de ces enfants gâtés?! »

Mais Serge!  Je n’ai pas la richesse et le pouvoir de ces hommes que tu as nommés ici.  Eh bien la question n’est pas de savoir si tu es riche et puissant, mais ce que tu ferais si tu l’étais.  Car ce qui attriste le père qui regarde sont enfant gâté est son coeur.  Pas le pouvoir qu’il a, mais le potentiel de méchanceté de l’enfant gâté.

Dans le texte d’aujourd’hui, le fils, qui sera le futur maître de la maison, devra apprendre avec des tuteurs et administrateurs.  Sa condition paraîtra semblable à celle de l’esclave et il apprendra ainsi la soumission et l’obéissance, le sacrifice et la douleur.  Mais plus encore, il pourra apprendre l’amour et la compassion!  Des choses que l’enfant gâté n’apprendra jamais, ne comprendra pas!

Jésus est venu comme le premier Fils d’un ligné d’enfants adopté par son Père.  Une chose est claire par contre, ont peu se faire passer pour un serviteur, et cacher l’enfant gâté en nous, mais Dieu ne peut être trompé.  Il voit le coeur et reconnaît ses enfants.  Et tous ces hommes corrompus que j’ai mentionnés précédemment, ces enfants gâtés, ont leur richesse sur terre.  Et qu’ils en profitent car le paradis n’est pas pour ceux qui leur ressemble.

Le paradis est pour les héritiers, c-a-d celui qui a pour maître celui qui a tout donné, jusqu’à sa vie, pour moi.  Celui qui est Dieu lui-même, Jésus, qui est venu pour vivre parmi nous, comme nous, et peu comprendre nos douleurs, nos craintes.  Il s’est fait serviteur, Lui le maître ultime!  Il est mon ami, mon frère, je peux me confier en Lui et un jour j’hériterai avec Lui.

Seigneur!  Brise la volonté de l’enfant gâté en moi!  Brise mon coeur de pierre et donnes-moi un coeur de chair.  Un coeur qui souffrira pour que ces épreuves m’apprennent l’amour et la compassion envers les autres!  Je sais qu’au ciel il n’y aura pas d’enfants gâtés.

GALATIANS 4:1-7 –  Or, aussi longtemps que l’héritier est enfant, je dis qu’il ne diffère en rien d’un esclave, quoiqu’il soit le maître de tout; mais il est sous des tuteurs et des administrateurs jusqu’au temps marqué par le père. Nous aussi, de la même manière, lorsque nous étions enfants, nous étions sous l’esclavage des principes élémentaires du monde; mais, lorsque les temps ont été accomplis, Dieu a envoyé son Fils, né d’une femme, né sous la loi, afin qu’il rachète ceux qui étaient sous la loi, afin que nous recevions l’adoption. Et parce que vous êtes fils, Dieu a envoyé dans nos cœurs l’Esprit de son Fils, lequel crie: Abba! Père! Ainsi tu n’es plus esclave, mais fils; et si tu es fils, tu es aussi héritier par la grâce de Dieu.