Pas sans reproche, mais sans peur ! Ésaïe 12

« Sans peur et sans reproche » était la devise des chevaliers et le seigneur de Bayart en est le modèle dans l’histoire de la chevalerie Française.  Est-ce que le chrétien est se genre de chevalier sa peur et sans reproche ?

Il est intéressant d’avoir lu, dans le passage d’hier, que ce Jésus qui reviendra régner prendra son plaisir dans la crainte de l’Éternel.  Spécialement qu’aujourd’hui nous lisons qu’une caractéristique de celui qui sera sauvé sera  de ne plus craindre car sauvé du courroux de l’Éternel.

Donc, pour celui-là qui a accepté Son cadeau, Son salut, il n’y a plus de crainte.  Mais certains dirons qu’ils craignent maintenant sa correction, si ce n’est pas son courroux.  Car le croyant pécheur n’est plus sous le courroux éternel du Seigneur mais quand même sujet à sa correction pour changer ses voies.  

Mais, ne devrais-je pas craindre Sa correction ?

Le croyant ne craint pas son Dieu mais craint la conséquence de son péché qui peut faire tant de mal autour de lui.  Et pour ce qui est de la correction que Dieu peut apporter ?  Il ne la craint pas, mais la souhaite, l’espère et la reçoit avec joie.  Car lorsqu’il ne peut se corriger lui-même il a confiance en Dieu pour ne pas le laisser dans cette faiblesse mais l’amener à la sainteté, au vrai amour pour son Créateur et Sa création.

Donc le croyant n’est peut-être pas sans reproche mais sans peur !