Pas une autre journée vide?!

Et voila le résumé de la triste relation de l’homme et son créateur.  L’homme continue de pécher, d’irriter Dieu, de le tenter et le provoquer et d’oublier qu’il est Dieu.  Dieu, lui, pardonne, ne détruit pas et retient souvent sa colère par compassion, se souvenant de la fragilité de l’homme.

Ce qui m’intéresse dans ce texte est le verset 33: « Il consuma leurs jours par la vanité, Et leurs années par une fin soudaine. »  Je comprenais déjà que Dieu peu parfois consumer les années de l’homme rebelle par une fin soudaine.  Mais, il est intéressant qu’il va consumer mes jours par la vanité!  Et par conséquent, il laisse la vanité, c.-à-d. ce qui est futile, inutile, vide, sans fin, remplir mes journées.  Et les jours passent et se perdent dans ce vide inutile.  Et lorsqu’après des années, une vie je voudrai faire un résumé de ma vie, il ne restera que vide.  Je me serai occupé toute ma vie, mais sans aucun sens réel, sans rien qui a un sens éternel.  Et même les plus riches recherchent cela.  Et quand ils approchent leur mort ils bâtissent des statues, des monuments, écrivent leurs mémoires, et même certains donnent leur richesse, pour ne pas être oubliés!  Vous connaissez – Mansa Kankan Mousa?  Non?!  C’était, selon les experts, l’homme le plus riche de l’histoire de l’humanité!  Oublié dans la vanité!

Mon Dieu, aides-moi à rendre au moins cette journée utile pour toi.  Que ma journée, ma vie ait un sens dans ton plan, qui est le seul plan qui a un sens éternel.

Psaumes 78.32-44

Malgré tout cela, ils continuèrent à pécher, Et ne crurent point à ses prodiges. Il consuma leurs jours par la vanité, Et leurs années par une fin soudaine. Quand il les frappait de mort, ils le cherchaient, Ils revenaient et se tournaient vers Dieu; Ils se souvenaient que Dieu était leur rocher, Que le Dieu Très-Haut était leur libérateur. Mais ils le trompaient de la bouche, Et ils lui mentaient de la langue; Leur coeur n’était pas ferme envers lui, Et ils n’étaient pas fidèles à son alliance. Toutefois, dans sa miséricorde, il pardonne l’iniquité et ne détruit pas; Il retient souvent sa colère et ne se livre pas à toute sa fureur. Il se souvint qu’ils n’étaient que chair, Un souffle qui s’en va et ne revient pas. Que de fois ils se révoltèrent contre lui dans le désert! Que de fois ils l’irritèrent dans la solitude! Ils ne cessèrent de tenter Dieu, Et de provoquer le Saint d’Israël. Ils ne se souvinrent pas de sa puissance, Du jour où il les délivra de l’ennemi, Des miracles qu’il accomplit en Égypte, Et de ses prodiges dans les campagnes de Tsoan. Il changea leurs fleuves en sang, Et ils ne purent en boire les eaux.