Payer au suivant!
Payer au suivant, donner à l’autre, et ainsi de suite, n’est pas seulement une belle idée qui est née d’un film il y a quelques années. Paul nous en parle ici, mais il nous donne aussi un plan pour le faire:
1- Délaisser les choses inutiles à l’objectif, comme un soldat. Être prêt à en souffrir. Paul prévient que la souffrance sera un résultat de cet effort de transmettre ce qui est bon. vs 3-4
2- Suivre les règles, comme un athlète. Ainsi, il nous donnes un cadre pour atteindre l’objectif. vs 5 (illustration plus loin)
3- Travailler de façon acharné, comme un laboureur, afin de récolter. Souvent on parle de travailler sans s’attendre au résultat. Je pense que ce passage contredit cette pensée. Le laboureur s’attend à voir la récolte car sans récolte son travail est vain. vs 6 (mais attention, pas une récolte pour le laboureur, mais pour le propriétaire du terrain!)
4- Avoir de l’intelligence dans mon travail. vs 7 Comprendre l’enseignement qui lui est donné, et le transmettre à d’autres. Et c’est là qu’il revient à la pensée du début. « Ce que tu as entendu de moi en présence de nombreux témoins, confie-le à des personnes fidèles qui soient capables de l’enseigner aussi à d’autres. » vs 2 Payer au suivant!
Seigneur, permet moi d’être un soldat, un athlète, un laboureur, intelligent. Qu’après avoir atteint l’objectif je puisse transmettre le bâton (comme dans une course à relais)! Pourrais-je me rendre à cette dernière étape qui est tout un privilège?!
Illustration personnelle:
Ce qui me frappe le plus ce matin est de prendre l’athlète comme exemple de celui qui suit les règles. Nous avons plutôt été habitués à voir l’athlète comme quelqu’un qui essaie de passer à côté des règles pour gagner. La société nous enseigne aussi souvent que les règles sont les obstacles à ma réussite. Qui aime la loi? Qui suit la loi? Pourtant la loi est bonne et est là pour nous aider à atteindre ces objectifs.
J’étais un des athlètes des jeux du Canada 1977. Je me souviens comment la règle fut mon allié pour gagner la médaille d’or en saut en hauteur, avec 2.09 mètres. D’ailleurs, la même hauteur qu’avait sauté Greg Joy en 1973, mais lui est devenu champion du monde en 1978. Pour moi la médaille des jeux du Canada fut ma dernière victoire en saut en hauteur, car 2 mois plus tard je brisais ma cheville, et j’en remercie Dieu (mais ça c’est une autre histoire). Pour revenir au saut en hauteur des jeux du Canada 1977, le deuxième et moi avons sauté la même hauteur (2.09 mètre) mais la règle disait que celui accomplissait la meilleure performance avec le moins de saut total était le gagnant! J’ai gagné grâce à la règle.
Mais il n’y a pas que la règle. Je peux vous assurer que dans les années précédentes il y avait un travail acharné, et une mise de côté des choses inutiles. Comme le soldat et le laboureur!
2 Timothée 2.1-7
Toi donc, mon enfant, fortifie-toi dans la grâce qui est en Jésus-Christ.2 Ce que tu as entendu de moi en présence de nombreux témoins, confie-le à des personnes fidèles qui soient capables de l’enseigner aussi à d’autres. 3 Souffre [avec moi] comme un bon soldat de Jésus-Christ.4 Aucun soldat en service ne s’embarrasse des affaires de la vie courante s’il veut plaire à celui qui l’a recruté. 5 L’athlète n’est pas couronné s’il n’a pas lutté en respectant les règles. 6 Le cultivateur qui travaille dur doit être le premier à récolter les fruits. 7 Comprends ce que je dis, et que le Seigneur te donne en effet de l’intelligence en toute chose.