Pharisien ? Insensible du cœur et paralytique de l’intelligence !

Pas brillants ces pharisiens ! Ils ne se posent pas de questions sur la grandeur de ce miracle de la guérison de ce pauvre infirme, mais critiquent le moment où a été fait le miracle ! Pas de questions sur le fait que Jésus dit avoir Dieu pour Père mais qu’il se fait ainsi égal à Dieu. Et ce sont des spécialistes des questions sur Dieu, au milieu de leur peuple !! Comme quoi il est possible de s’arrêter aux détails et de ne pas voir l’essentiel, de poser les mauvaises questions et arriver aux mauvaises conclusions.

Es-tu ainsi ? T’attaches-tu à des détails insignifiants du cadre qui te font rater le chef d’œuvre devant toi, la vérité qui va diriger, qui peut te montrer le chemin que tu cherches ? Poses-tu les bonnes questions lorsque tu lis les écritures ? Comme ces théologiens qui se préoccupent tellement du grec et de l’hébreux qu’ils en oublient que Dieu veut leur parler dans une autre langue, celle du cœur!?

Quand tu lis le texte, cherche à comprendre ce qu’a dit l’auteur aux gens de son siècle, mais surtout ce que Dieu dit à ton cœur maintenant !! Ne soit pas comme ces pharisiens, insensibles du cœur et paralytiques de l’intelligence !

Seigneur, ouvre mon coeur chaque jour à ta Parole, ta création, ta volonté, ton amour!

Jean 5:10-18

10 C’était un jour de sabbat. Les Juifs dirent donc à celui qui avait été guéri: «C’est le sabbat; il ne t’est pas permis de porter ton brancard.» 11 Il leur répondit: «Celui qui m’a guéri m’a dit: ‘Prends ton brancard et marche.’» 12 Ils lui demandèrent: «Qui est l’homme qui t’a dit: ‘Prends [ton brancard] et marche’?» 13 Mais celui qui avait été guéri ne savait pas qui c’était, car Jésus avait disparu dans la foule qui était à cet endroit.14 Quelque temps plus tard, Jésus le retrouva dans le temple et lui dit: «Te voilà guéri. Ne pèche plus, de peur qu’il ne t’arrive quelque chose de pire.» 15 Cet homme s’en alla annoncer aux Juifs que c’était Jésus qui l’avait guéri. 16 C’est pourquoi les Juifs poursuivaient Jésus [et cherchaient à le faire mourir], parce qu’il avait fait cela le jour du sabbat. 17 Cependant, Jésus leur répondit: «Mon Père est à l’œuvre jusqu’à présent; moi aussi, je suis à l’œuvre.» 18 Voilà pourquoi les Juifs cherchaient encore plus à le faire mourir: parce que non seulement il violait le sabbat, mais il appelait aussi Dieu son propre Père, se faisant lui-même égal à Dieu.