Pleurer et hurler face à la souffrance !  Job 2

Bon, il y a certainement un élément frappant ici.  C’est qu’il y a ceux qui se promène sur la terre, Satan, et ceux qui servent, Job.  Les premiers sont préoccupés à évaluer le travail des autres et les critiquer, et les autres, ceux qui servent, sont préoccupés à rester intègre, craindre Dieu et se détourner du mal.

Dans quel groupe suis-je ?  Dans quel groupe es-tu ? 

 

En passant, on nous parle aussi des amis de Job qui ont passé du groupe des serviteurs, en venant pleurer avec leur ami Job, au groupe des promeneurs, en critiquant Job (nous le lierons plus tard).  Jésus aurait dit qu’ils ont fait comme leur père Satan, ce menteur, en essayant d’exciter Job au découragement.  Un problème des amis de Job est qu’ils ont vu sa souffrance et qu’ils ont assumé sa méchanceté, et ils seront jugés par Dieu pour cela, comme nous le verrons à la fin du livre. Vous êtes encouragés à lire tout le texte de Job bien sûr, mais nous ne passerons pas beaucoup de temps, durant les prochains jours, à méditer sur les paroles de ces hommes, que Dieu reprend sévèrement à la fin du livre.

 

Donc, qu’est-ce qui a fait la différence entre les « premiers qui jugent » et les « autres qui servent » ?  Nous le verrons plus tard… ils ont ouvert la bouche (Job 13.5) !  Parfois, il faut en effet « fermer la bouche » !  Comme un ami, sage, me disait souvent : « Serge, tu as encore raté une occasion de te taire ! »  Combien de fois je regrette d’avoir parlé !  Bien sûr que d’autres fois, je regrette de m’être tu.  Il n’est pas question ici de toujours se taire, mais cela sera le sujet d’une autre réflexion.  

Je le résumerai ainsi :

 Quand je vois l’autre qui souffre que ma bouche se taise à la critique.  Quand je vois la souffrance que subit l’autre – JEUNER ET PRIER, pleurer, hurler à Dieu.  Je peux bien sûr le servir, et subvenir à ses manques du mieux de mes capacités et parfois au-delà de mes capacités.  Car, que servent les paroles si elles ne s’accompagnent pas d’actions ?  Que sert ma foi si elle n’est pas accompagnée d’œuvres (Jacques 2.14-26) ?

Quand je vois l’autre qui est mal traité ou abusé, je dois parler et défendre, et cela sera un sujet pour une autre fois.

 

Seigneur aide moi à pleurer et hurler pour celui qui souffre, et comme Job. En toutes paroles ou actions, que je te glorifie !

Job 2

OR, il arriva un jour que les fils de Dieu étant venus se présenter devant l’Éternel, Satan vint aussi au milieu d’eux, se présenter devant l’Éternel, Et l’Éternel dit à Satan: D’où viens-tu ? Et Satan répondit à l’Éternel, et dit: De courir çà et là sur la terre et de m’y promener. Et l’Éternel dit à Satan: As-tu remarqué mon serviteur Job ? Il n’y en a pas comme lui sur la terre, intègre, droit, craignant Dieu, et se détournant du mal. Il tient encore ferme dans son intégrité, et tu m’as excité à le ruiner sans motif. Et Satan répondit à l’Éternel et dit: Peau pour peau ! Tout ce que l’homme possède, il le donne pour sa vie. Mais étends ta main, et touche à ses os et à sa chair; et tu verras s’il ne te renie pas en face ! Et l’Éternel dit à Satan: Voici, il est en ta main; seulement respecte sa vie. Et Satan sortit de devant la face de l’Éternel; et il frappa Job d’un ulcère malin, depuis la plante des pieds jusqu’au sommet de la tête. Et Job prit un tesson pour se gratter, et il était assis dans la cendre. Et sa femme lui dit: Tu tiens ferme encore dans ton intégrité ! Renie Dieu, et meurs ! Et il lui dit: Tu parles comme une femme insensée ! Nous recevons le bien de la part de Dieu, et nous ne recevrions pas le mal ! En tout cela, Job ne pécha point par ses lèvres. Et trois amis de Job, Éliphaz, de Théman, Bildad, de Shuach, Tsophar, de Naama, ayant appris tous les maux qui lui étaient arrivés, partirent chacun de leur pays, et convinrent ensemble d’un jour pour venir lui faire leurs condoléances et le consoler. Et, ayant de loin levé les yeux, ils ne le reconnurent pas; alors ils élevèrent la voix et ils pleurèrent; et ils déchirèrent leur manteau, et ils jetèrent de la poussière vers le ciel, au-dessus de leur tête. Puis ils restèrent assis à terre avec lui, sept jours et sept nuits, et aucun d’eux ne lui dit une parole, car ils voyaient que sa douleur était fort grande.