Plus tu penses que cela t’appartient, plus tu as peur de le perdre!
Encore ce thème de
l’orgueil car il est si important. Ici Paul qui parle au nom des apôtres, et
qui aurait le plus de raisons de se glorifier. Il démontre que plus il nous
est donné de Le servir avec puissance, plus il est aussi donné d’être
persécuté. Paul a reçu beaucoup mais a aussi tout subi.
Mais qu’en est-il de
moi? Dois-je tout subir pour qu’Il soit glorifié?
La clé ici est dans la fidélité à Dieu. En
reconnaissant premièrement qu’il n’y a rien de ce que j’ai, qui ne vienne de
Lui. Comment m’enorgueillir de ce qui ne m’appartient pas, de ce qu’un autre a
produit?
Je ne peux qu’être
reconnaissant qu’il me permet de m’en occuper, et m’en occuper le mieux
possible, pour être trouvé comme un fidèle serviteur.
Donc aujourd’hui que je
me rappelle que tout ce que j’ai lui appartient:
Ma vie, mon couple, mes enfants, ma maison, mon
travail… tout! Et il m’a donné beaucoup.
Merci mon Dieu.
I Corinthiens 4.1-13
Ainsi,
qu’on nous regarde comme des serviteurs de Christ, et des dispensateurs des
mystères de Dieu. Du reste, ce qu’on demande des dispensateurs, c’est que
chacun soit trouvé fidèle. Pour moi, il m’importe fort peu d’être jugé par
vous, ou par un tribunal humain. Je ne me juge pas non plus moi-même, (4:3) car
je ne me sens coupable de rien; (4:4) mais ce n’est pas pour cela que je suis
justifié. Celui qui me juge, c’est le Seigneur. C’est pourquoi ne jugez de rien
avant le temps, jusqu’à ce que vienne le Seigneur, qui mettra en lumière ce qui
est caché dans les ténèbres, et qui manifestera les desseins des coeurs. Alors
chacun recevra de Dieu la louange qui lui sera due. C’est à cause de vous,
frères, que j’ai fait de ces choses une application à ma personne et à celle
d’Apollos, afin que vous appreniez en nos personnes à ne pas aller au delà de
ce qui est écrit, et que nul de vous ne conçoive de l’orgueil en faveur de l’un
contre l’autre. Car qui est-ce qui te distingue? Qu’as-tu que tu n’aies reçu?
Et si tu l’as reçu, pourquoi te glorifies-tu, comme si tu ne l’avais pas reçu?
Déjà vous êtes rassasiés, déjà vous êtes riches, sans nous vous avez commencé à
régner. Et puissiez-vous régner en effet, afin que nous aussi nous régnions
avec vous! Car Dieu, ce me semble, a fait de nous, apôtres, les derniers des
hommes, des condamnés à mort en quelque sorte, puisque nous avons été en
spectacle au monde, aux anges et aux hommes. Nous sommes fous à cause de
Christ; mais vous, vous êtes sages en Christ; nous sommes faibles, mais vous
êtes forts. Vous êtes honorés, et nous sommes méprisés! Jusqu’à cette heure,
nous souffrons la faim, la soif, la nudité; nous sommes maltraités, errants çà
et là; nous nous fatiguons à travailler de nos propres mains; injuriés, nous
bénissons; persécutés, nous supportons; calomniés, nous parlons avec bonté;
nous sommes devenus comme les balayures du monde, le rebut de tous, jusqu’à
maintenant.