Pour être heureux… Qu’est-ce qu’il me manque ou qu’est-ce que je dois donner ? Éphésiens 5.8-14

 On pense souvent à ce qu’il nous manque pour être heureux.  Cela peut varier de personne en personne ou même dans les étapes de nos vies.  

Voici une simple illustration ou constatation sur la recherche du bonheur, de plus, de ce que je n’ai pas.  Dernièrement, une personne d’un certain âge me disait qu’elle désirait voyager, voir le monde.  Eh oui, lorsqu’on est vieux on désire voyager.  Finalement, on a les moyens, mais il nous manque la santé ou le temps.  Trop tard pour voir « le monde ».  C’est pour cela que certains décident de voyager durant leur jeunesse et partent pour voir le monde.  Ils sont vite déçus par ce monde, car ils n’ont pas la connaissance et l’expérience des années pour apprécier le monde tel qu’il est, et ils se rendent vite compte qu’ils n’ont que peu de ressource pour y arriver.  Ils retournent donc chez eux et retrouvent la routine de tous… chercher le bonheur.  Mais où est-il ?

–       Il y a le bonheur que je veux avoir tout de suite, en satisfaisant ma chair, c.-à-d. par la nourriture, la sexualité, les émotions, etc. 

–       Il y a le bonheur qui s’acquiert à plus long terme, par la recherche de biens matériels ou le statut social, c.-à-d. à travers de l’argent, une maison, des vacances, des voyages, etc. 

–       Il y a d’autres qui décide de trouver le bonheur en essayant de prendre celui de l’autre.  Ceux-là tombent dans la convoitise de ce qu’à l’autre.  Comme si j’éprouvais une satisfaction à désirer ce que je n’ai pas, mais que je vois chez l’autre.

 

Quand mon désir de me satisfaire n’est pas répondu, je vais prendre tous les moyens qui sont à ma disposition, c.-à-d. la méchanceté, l’injustice et le mensonge.  Pourquoi?  Car ces moyens viennent du désir de prendre, d’enlever à l’autre, ce qu’il a, pour satisfaire mes propres besoins.  Une sorte de logique de notre monde.  Je me sers, je prends, pour avoir.

Dans ce texte d’aujourd’hui nous voyons le bonheur tel que Dieu le donne.  Et les résultats, ou fruits en sont la bonté, la justice et la vérité !  WOW!  L’inverse des principes du monde.  Je peux ainsi trouver le bonheur en donnant plutôt qu’en prenant !

« … Se rappeler les paroles du Seigneur, qui a dit lui-même: Il y a plus de bonheur à donner qu’à recevoir. » Actes 20.35

 

Donc c’est en donnant que je peux recevoir pour l’éternité, de celui qui a toute richesse, qu’on ne peut forcer ou voler !  Au lieu de prendre pour avoir les miettes que ce monde peut m’offrir et pour une courte période.  Peu de riches réussissent à garder leur richesse pour bien longtemps, et de toute façon ils ne l’emporteront pas au paradis ! 

Dieu nous donne décidément des principes à l’opposé de ceux que nous avons ou déterminons par notre intelligence.  Je confirme, à ceux qui croient que la foi est illogique et contraire à l’intelligence humaine… OUI, l’intelligence de Dieu est à l’opposé de la nôtre et c’est parfait comme cela, car ainsi, elle n’appartient pas à celui qui est intelligent, fort et puissant, mais celui qui a la foi.  Mais ce n’est pas tout d’avoir la foi, il faut la donner à Dieu, car Lui n’a besoin de rien et ma foi est la seule chose qu’Il désire voir chez moi et recevoir de moi… même si elle est minime, minuscule, microscopique.  Le plus vite tu réaliseras que « celui qui s’éloigne de Lui ne peut avoir ce bonheur tant recherché », le plus vite tu pourras trouver le bonheur qu’Il veut te donner.

La question ce matin… qu’est-ce que je dois donner pour être heureux ?

 

Éphésiens 5.8-14