Semaine 11 – Prions pour le Cambodge
Royaume du Cambodge
GÉOGRAPHIE – Superficie : 181 035 km2 (Canada 9,970,610, France 543,965)
Situé en Asie du Sud-Est, traversé par la rivière Mékong et entouré par le Viêtnam, le Laos et la Thaïlande, le Cambodge est un état fertile recouvert de forêt.
POPULATION – 2010 – 13 259 035; Croissance annuelle – 1,67%
Il y a eu un important flux de réfugiés vers et hors du pays, dans les années 1990.
Capitale : Phnom Penh 950 000 hab.
Taux d’urbanisation : 21 %
PEUPLES
Mon-Khmers : 86,5 % – 16 peuples.
Malais : 3,8 % dont Cham 4 .000 et Malais 10 000.
Autres : 9,7 % dont Vietnamiens 620 000 ; Chinois 350 000 ; Laotiens 70 000 et
Thaïs 28 000.
Alphabétisation : 65 %
Langue officielle : khmer. Nombre de langues : 17.
Francophones : 423 000 (2014)
ÉCONOMIE
Le Cambodge a un très grand potentiel agricole. Ces 25 dernières années de guerre, de génocide, de luttes pour le pouvoir et de cupidité des gouvernements successifs, ont appauvri la majorité de la population. Les activités économiques majeures se résument à recevoir les aides internationales (c’est l’un des pays qui reçoit le plus d’aides au monde) ou bien sont empreintes d’immoralité : pornographie, prostitution, drogue et exploitation illégale du bois.
Dette publique : 66 % du PNB
Revenu par habitant : 300 $ (0,6 % de celui des USA).
POLITIQUE
Actuellement une monarchie constitutionnelle. Jusqu’au 14ème siècle, le Cambodge a connu une succession de royaumes puissants. C’est ensuite, pendant 500 ans, un pion dans les conflits régionaux et internationaux, avec des invasions ou des occupations par les Thaïs, Vietnamiens, Français, Japonais et Américains. Victime tragique de la guerre du Viêt-nam (1970-1975), ce conflit ouvre la voie à un coup d’état des Khmers Rouges, marxistes extrémistes, en 1975. Il s’en suivit un massacre des plus sauvages que le 20ème siècle ait connu. Pratiquement tous les anciens militaires, tous les fonctionnaires civils, toutes les personnes ayant un bon niveau intellectuel ou d’un niveau social élevé, furent exterminés ainsi que leurs familles. La nation se transforma en un gigantesque camp de travail. L’armée vietnamienne évinça les Khmers Rouges en 1978, mais la guerre civile entre quatre armées opposées continua de faire rage jusqu’en 1991. Les efforts internationaux pour installer la démocratie au travers d’élections, en 1993 et en 1998, ont été très coûteux et grandement manipulés par le leader Hun Sen pour asseoir son pouvoir personnel et écraser l’opposition. Cependant, il n’y a pas eu de guerre depuis 1998. Membre de l’alliance économique ASEAN, la monarchie restaurée a bien du mal à survivre.
RELIGION
Le bouddhisme est la religion nationale depuis le 15ème siècle. Les Khmers Rouges ont cherché à éradiquer toute religion : 90 % des moines bouddhistes et la plupart des chrétiens périrent. Depuis 1978, il y a eu des périodes de tolérance, mais les chrétiens ne sont autorisés à se réunir ouvertement que depuis 1990. La liberté de religion augmente pour les Cambodgiens.
Religions, Population en %, Adhérents, Croissance annuelle
Bouddhistes 82,57 % 9 221 186 + 2,2 %
Chinois traditionnels 4,69 % 523 766 + 5,6 %
Traditionnelle ethnique 4,35 % 485 796 + 5,6 %
Musulmans 3,90% 435 541 + 4,5 %
Non religieux/Autres 2,92 % 32 600 – 7,0%
Chrétiens 1,19 % 132 896 + 4,7 %
Hindous 0,26 % 29 036 +14,2 %
Bahaïs 0,12 % 13 401 + 6,1 %
Chrétiens, Affiliation et % Croissance annuelle
Indépendants 0,78 % + 5,9 %
Protestants 0,20 % + 9,7 %
Catholiques 0,20 % + 1,6 %
RÉPONSES AUX PRIÈRES
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Une porte s’est ouverte pour l’Evangile, en dépit, ou même à cause du terrible passé du pays.
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Les ministères locaux d’implantation d’églises connaissent une rapide croissance et les églises se multiplient. En 1999, on recensait plus de 300 congrégations évangéliques. Plus d’une nouvelle église s’ouvrait chaque semaine, grâce essentiellement à des ministères autochtones.
DÉFIS POUR LA PRIÈRE
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Le terrible génocide de 1975-1979 qui causa la mort de millions de personnes a laissé de profondes cicatrices physiques et émotionnelles. Près de 300 000 personnes ont été amputées par des mines anti-personnelles, et la population entière a besoin d’une profonde guérison des traumatismes dus aux pertes et aux souffrances. Prions pour :
a) Que justice soit faite publiquement envers les criminels du génocide. Les Khmers Rouges n’ont montré que très peu de remords.
b) Ceux qui cherchent à déterrer les mines et restaurer le pays afin de l’élever à un niveau de vie plus décent. Beaucoup de chrétiens d’ONG sont impliqués dans ce travail.
c) Ceux qui prennent soin des mutilés, des orphelins, des veuves et maintenant, des victimes du sida.
d) Un gouvernement qui recherche le bien de tous, et qui soit digne de la confiance du peuple. Violence, manipulation, escroquerie et égoïsme ont jusqu’ici été la règle.
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Les ténèbres spirituelles du Cambodge doivent être brisées dans la prière. Elles se traduisent par l’omniprésence de lieux spirituels, l’opposition farouche des bouddhistes à toute rivalité idéologique, et l’effondrement moral. L’industrie du sexe est florissante, mais un tiers des prostituées sont des enfants (soit une estimation de 50 000 enfants). Le Cambodge a le plus haut taux d’enfants abandonnés en Asie du sud-est. Le sida se répand rapidement : 180 000 personnes étaient officiellement infectées en 1999, et 3 500 enfants naissent avec le VIH chaque année. Prions pour que la lumière de l’Evangile brille sur ce pays afin que la structure de la société comme les individus soient changés définitivement.
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L’Eglise cambodgienne a survécu contre toute attente. Depuis 1923, des missionnaires ont travaillé pendant 47 ans (Notamment la mission C.M.A) avant qu’une percée spirituelle ait lieu. En 1970, il n’y avait que 700 croyants dans les églises évangéliques : ce chiffre a augmenté jusqu’en 1975 pour atteindre 9 à 12 000 chrétiens. Seuls 2 000 de ces croyants ont survécu aux massacres – beaucoup ont fui vers les camps de réfugiés de la Thaïlande où une grande moisson fut récoltée pour le Royaume de Dieu. Durant les années 1990, les églises se sont étendues aux 19 provinces du Cambodge. Prions pour :
a) Que l’Eglise soit écartée des manipulations et des interférences du gouvernement, et manifeste de la sagesse pour aborder les autorités.
b) La libération et la délivrance du péché, de la haine, des souffrances et des abus du passé, grâce à la foi dans le sang précieux de Jésus.
c) Que les enfants et les jeunes soient encadrés efficacement dans les églises. Peu d’églises sont équipées pour ce ministère, bien que la moitié de la population ait moins de 21 ans.
d) Que de nombreuses familles chrétiennes se lèvent, vivant pour Christ et étant des modèles de Sa puissance pour sauver et changer les vies.
e) Une vision pour les âmes perdues et pour apporter l’Evangile à tous.
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Un leadership mature pour les églises est le plus grand défi. Le massacre par les Khmers Rouges de tant de personnes éduquées, et les dysfonctionnements de la société ont poussé de nombreux jeunes chrétiens à entrer dans le ministère sans être prêts pour en porter la charge. Prions pour :
a) Les Ecoles bibliques – il y en a deux importantes : l’Ecole Biblique de Phnom Penh et le Collège de formation au ministère de « Cambodge pour Christ ».
b) Les pasteurs existants – ils étaient 755 à être reconnus comme tels par le gouvernement en 1999. Prions pour la pureté, la puissance de l’Esprit, le discernement dans leur ministère et la dépendance de Dieu plutôt que de l’aide extérieure.
c) L’unité. Le gouvernement reconnaît seulement quatre corps, au sein desquels toutes les dénominations doivent s’inscrire : l’Alliance Evangélique, la Communion Evangélique, la Fédération Chrétienne et la Convention Baptiste. Ils travaillent de plus en plus entre eux. Prions pour que ce travail soit efficace et qu’il ait un impact positif sur le pays. L’Eglise Cambodgienne a connu de grands problèmes de division.
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Les peuples les moins atteints. Une fenêtre d’opportunité s’est ouverte sur le pays, les chrétiens doivent relever ce défi dans la prière. Prions pour :
a) La majorité bouddhiste. Bien qu’étant en plein renouvellement, le bouddhisme a perdu une partie de son emprise sur le peuple.
b) Les Chams sont pratiquement tous musulmans, probablement 60 % d’entre eux sont impliqués dans le spiritisme. Leur nombre a rapidement augmenté. Très peu sont chrétiens et il n’y a aucune église parmi eux.
c) Les minorités tribales. Un nombre significatif de personnes sont venues à Christ seulement parmi le peuple Mnong. Il y a de petites églises, en expansion, parmi les Tampuan, Krung, Kravet et Jaraï. Prions pour une estimation adéquate des besoins, et l’appel de pionniers pour y répondre.
(information prise du livre « Flashes sur le monde de la Francophonie » d’après le livre de Patrick Johnstone et Jason Mandryk, dont la traduction a été faites sous la direction de Pascal Bonnaz, et qu’on peut trouver sur leur site http://www.mission-amf.org/
ainsi que sur les statistiques de l’observatoire de la langue Française, branche de l’organisation international de la Francophonie)