Semaine 16 – Prions pour le Congo
République du Congo (Brazzaville)
GÉOGRAPHIE –
Superficie : 342 000 km2 (Canada 9,970,610, France 543,965)
Situé au nord-ouest du Congo démocratique (ex-Zaïre) avec lequel il est souvent confondu, et à l’Est du Gabon, le Congo est une terre fertile recouverte à 60 % de forêt tropicale.
POPULATION
2010 – 3 858 198; Croissance annuelle – 2,74%
Capitale : Brazzaville 1 243 000 hab.
Autre ville importante : Pointe Noire 700 000 hab.
Taux d’urbanisation : 41 %
PEUPLES
Environ 80 groupes ethniques.
Bantous : 96 %.
Pygmées : 1,5 %
Adamawa-Oubangui : 1 %.
Autres : 1,5 % dont : Français 20 000 et Haoussas 10 000.
Alphabétisation : 63 %
Langue officielle : français. Langues commerciales : lingala, monokoutouba.
Nombre de langues : 60.
Francophones : 2 717 000 (2014)
ÉCONOMIE
L’intérieur du pays est sous-développé à cause des limitations dans le transport. Le pays dispose de grands gisements de pétrole (au large de Pointe-Noire et sur la côte atlantique) et de minerais, mais l’économie est longtemps restée sur-dépendante de l’exportation du pétrole. La mauvaise gestion des fonds par les gouvernements successifs, puis les années de troubles et de guerre civile ont réduit le niveau de vie. Depuis les années 2000, on assiste à un redémarrage de l’activité économique.
Dette publique : 257 % du PNB
Revenu par habitant : 670 $ (2,3 % de celui des USA)
POLITIQUE
Indépendant de la France en 1960, le Congo a vécu sous une République populaire marxiste-léniniste de 1968 à 1991. Une réforme constitutionnelle et des élections en 1992 conduisent à l’éviction du président Sassou Nguesso. Une guerre civile s’ensuit, se terminant par le retour de Sassou au pouvoir en octobre 1997. La capitale et la majeure partie du sud ont été détruites. L’implication des forces armées de pays étrangers – Rwanda, Angola, France et Congo-Zaïre – a beaucoup compliqué la situation. C’est au début des années 2000 que le pays a retrouvé le calme. Le président Sassou – Nguesso a été confirmé dans ses fonctions par les élections organisées en 2002.
RELIGION
Pendant la période marxiste, la jeunesse a été endoctrinée contre la religion, 18 dénominations furent interdites et plusieurs missions expulsées. Toutes ces restrictions ont été levées en 1992, et la liberté de religion a été retrouvée.
Religions, Population en %, Adhérents, Croissance annuelle
Chrétiens 91,27 % 2 686 500 + 3,5 %
Traditionnelle ethnique 4,83 % 142 169 – 4,6 %
Non religieux/Autres 2,16 % 63 579 + 0,1 %
Musulmans 1,30 % 38 265 + 2,8 %
Bahaïs 0,44 % 12 951 + 2,1 %
Chrétiens Affiliation en % Croissance annuelle
Catholiques 49,31 % + 2,9 %
Non affiliés 16,51 % non connue
Indépendants 14 % + 4,8 %
Protestants 10,86 % + 1,0 %
DÉFIS POUR LA PRIÈRE
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Le Congo a besoin d’une paix durable et d’un gouvernement qui recherche le bien du peuple. Deux décennies de dictature communiste suivies d’une démocratie fragile, qui a échoué en guerre civile, ont dévasté le pays. Prions pour une véritable réconciliation nationale, la repentance et la conversion de ceux qui ont perpétré des violences durant les temps de guerre, ainsi que pour le retour et la relocation des réfugiés de la guerre civile.
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L’Eglise a besoin de réveil et de restauration. Les perturbations massives dans le ministère chrétien, la destruction de nombreuses églises et la fuite de milliers de chrétiens pendant les années de guerre, ont amené découragement, remise en question de la présence de Dieu et sentiment d’abandon parmi les chrétiens. De nombreux chrétiens ont compromis leur foi. Prions pour une vie nouvelle, une vision renouvelée et la confiance en Dieu. Prions également pour que des chrétiens engagés soient nommés à des places de responsabilité au niveau national.
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La formation des leaders. Prions pour la pleine restauration des écoles bibliques dans les grandes villes – pour la multiplication de centres de formation dans les provinces – pour le développement des cours par correspondance.
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Les jeunes. Aucun ministère ne leur a été consacré pendant la période marxiste, et dans les temps qui ont suivi, peu d’églises ont développé un ministère pour les jeunes et les enfants. Le GBU a 3 groupes d’étudiants à Brazzaville, et quelques groupes pionniers dans d’autres villes. Prions pour que ce ministère se répande.
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Le travail missionnaire a prospéré jusqu’en 1968 mais presque tous les expatriés ont ensuite été expulsés. Quelques-uns sont retournés au Congo dans les années 1990, mais la guerre civile a ensuite compliqué la reprise de leur travail. Une petite vision missionnaire congolaise est en train de reprendre – il y a maintenant une trentaine de missionnaires Congolais, dont 10 servent à l’étranger.
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Les peuples les moins atteints. La grande récolte des années 1920-1960 n’a pas touché toutes les zones du pays. Beaucoup de régions du centre et du nord sont peu peuplées et peu évangélisées. On a besoin de davantage de recherches concernant ces peuples.
a) Certaines parties du grand groupe Téké vivant au centre et au nord ne sont pas atteintes.
b) Les tribus Pygmées, groupes semi-nomades vivant dans la jungle, sont très difficiles à atteindre. On ne connaît pas le nombre exact de Pygmées, peut-être 50.000. Une mission travaille parmi eux depuis 1991, et a réussi à y implanter quelques églises.
c) On pense que d’autres tribus – Punu, Nzebi, Pol, Tsaagi, Pande – sont non-atteintes, les recherches d’informations sont en cours.
(information prise du livre « Flashes sur le monde de la Francophonie » d’après le livre de Patrick Johnstone et Jason Mandryk, dont la traduction a été faites sous la direction de Pascal Bonnaz, et qu’on peut trouver sur leur site http://www.mission-amf.org/
ainsi que sur les statistiques de l’observatoire de la langue Française, branche de l’organisation international de la Francophonie)