Semaine 19 – Prions pour le Djibouti
République de Djibouti
GÉOGRAPHIE –
Superficie : 23 200 km2. (Canada 9,970,610, France 543,965)
Située au nord-est de l’Afrique, Djibouti est une enclave désertique chaude et sèche, située entre l’Ethiopie, l’Erythrée et la Somalie. Certains l’ont appelé « l’antichambre de l’enfer ».
POPULATION
2010 – 785 170 ; Croissance annuelle – 2,07%
Capitale : Djibouti 354 548 hab.
Taux d’urbanisation : 83 %
PEUPLES
Somaliens : 61,7 %. Vivant dans la moitié sud du pays.
Afars (Danakils) : 20 %. Ils vivent principalement dans la moitié nord.
Arabes : 6 % – pour la plupart des Yéménites, et quelques Omanites et Saoudiens.
Réfugiés : 8,3 % – dont Ethiopiens 50 000 et Somaliens.
Autres : 4 % – dont Français 20 000 et Grecs 1 600.
Alphabétisation : 46 % officiellement, mais beaucoup moins dans la pratique.
Langues officielles : français et arabe. Langues commerciales : somali et afar.
Nombre de langues : 4.
Francophones : 450 000 (2014)
ÉCONOMIE
Le manque d’eau, d’industries, et de ressources naturelles constituent des obstacles au développement de Djibouti, et le rendent totalement dépendant de l’aide française et de sa base militaire située dans le pays. La moitié du PNB est issue de la présence française. Le port de Djibouti et la ligne de chemin de fer vers l’Ethiopie enclavée, sont les seuls atouts
économiques du pays.
Chômage : autour de 50 % de la population active.
Dette publique : 52 % du PNB
Revenu par habitant : 790 $ (2,5 % de celui des USA).
POLITIQUE
La France prend le contrôle du pays en 1884 à cause de sa position stratégique, mais les frontières n’ont fait que séparer une zone de conflit entre les Afars et les Somaliens datant de plusieurs siècles. Cet ancien conflit est toujours d’actualité, et il affecte la vie politique de Djibouti depuis son indépendance en 1977. La guerre civile ravage le pays de 1991 à 1994, à l’issue de laquelle les Somaliens deviennent dominants dans la capitale et dans le gouvernement. Des élections multipartites ont lieu en 1999. Seule la présence massive des militaires français dans la zone a empêché Djibouti d’être entraînée dans la guerre entre ses voisins l’Erythrée et l’Ethiopie, et dans les guerres de clans en Somalie.
RELIGION
L’islam a été déclaré religion d’Etat, mais sans être une imposition, et les autres religions bénéficient d’une liberté de religion appréciable.
Indice de persécution : 35ème en 2004.
Religions, Population en %, Adhérents, Croissance annuelle
Musulmans 93,90 % 598 738 + 1,2 %
Chrétiens 4,67 % 30 000 + 1,5 %
Non religieux/Autres 1,32 % 8 417 + 1,5 %
Bahaïs 0,09 % 574 + 0,9 %
Hindous 0,02 % 128 + 1,3 %
Chrétiens Affiliation en % Croissance annuelle
Orthodoxes 3,17 % + 1 %
Catholiques 1,40 % + 2,2 %
Protestants 0,07 % + 8,1 %
DÉFIS POUR LA PRIÈRE
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Djibouti, le troisième plus petit pays d’Afrique est un paradis de calme dans cette région agitée. C’est aussi une base clé pour le témoignage chrétien. Prions pour que la liberté actuelle ne soit érodée ni par les enjeux politiques de la Corne de l’Afrique, ni par la voix islamiste qui se fait de plus en plus forte, à mesure que la situation économique décline.
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Le seul témoignage protestant légal et reconnu est celui de l’Eglise Protestante Française, installée en 1960. Cet organisme a offert l’hospitalité à des groupes de croyants malgaches, éthiopiens et locaux, ainsi qu’à des agences missionnaires entrant dans le pays. C’est aussi un sponsor de nombreux projets sociaux parmi les réfugiés et les pauvres. L’EPF et d’autres corps ont formé un Conseil d’églises et de missions. Prions pour que cette coopération efficace continue et que l’unité se renforce parmi les chrétiens.
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Le ministère spécifique auprès des Afars et des Somaliens a débuté en 1975, avec Red Sea Team International. De nombreuses autres agences missionnaires se sont ajoutées. Le travail missionnaire est un rude défi dans ce pays chaud et sec, mais souvent humide ; les conditions de vie y sont extrêmes. Prions pour les ministères dans l’éducation, la santé publique, la littérature, la traduction de la Bible, l’alphabétisation et le travail parmi les jeunes. Grâce à ce travail, les occasions de témoigner abondent – prions pour que les contacts puissent conduire les personnes à devenir des disciples de Jésus. Prions pour l’appel d’autres travailleurs à long terme. Prions pour que la percée spirituelle attendue depuis longtemps se réalise. Chaque victoire a été contestée fortement par l’ennemi des âmes.
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Les réfugiés Ethiopiens sont souvent sans aucune ressource. Beaucoup sont des chrétiens orthodoxes. Il y a aussi 5 congrégations évangéliques vivantes parmi eux, dont beaucoup ont un fort désir de témoigner. Prions pour que ces chrétiens soient pertinents et efficaces dans leur témoignage.
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Les quelques croyants Afars et Somaliens sont souvent isolés et subissent de grandes pressions de leurs proches. La plupart d’entre eux sont sans travail, et beaucoup sont illettrés. Prions pour que les programmes d’alphabétisation et les traductions des Ecritures en afar et somali soient utilisés avec efficacité. Les croyants somaliens se retrouvent régulièrement pour étudier la Bible. Prions pour que des leaders se lèvent parmi eux pour conduire les congrégations.
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Les peuples les moins évangélisés ont besoin de nos prières :
a) Le territoire principal des Afars se trouve en Ethiopie et en Erythrée, où il y a peu de témoignage jusqu’à présent. Une minorité est constituée de nomades. Aucune église n’est connue dans ces régions.
b) Les somaliens de Djibouti ne sont qu’une petite branche d’une population plus large en Somalie et en Ethiopie. Ils sont une clé pour l’évangélisation de leurs parents de l’autre côté de la frontière.
c) Les Arabes locaux et Yéménites ont besoin d’une approche spécifique, orientée vers leurs besoins spirituels.
d) Les minorités ethniques – Grecs, Français et Indiens ont très peu de contacts avec un témoignage chrétien vivant.
(information prise du livre « Flashes sur le monde de la Francophonie » d’après le livre de Patrick Johnstone et Jason Mandryk, dont la traduction a été faites sous la direction de Pascal Bonnaz, et qu’on peut trouver sur leur site http://www.mission-amf.org/
ainsi que sur les statistiques de l’observatoire de la langue Française, branche de l’organisation international de la Francophonie)