Prière pour la Francophonie – Semaine 22 – Le Gabon

Semaine 22 – Prions pour le Gabon
République du Gabon
GÉOGRAPHIE – 
Superficie : 267 667 km2. (Canada 9,970,610)
Le Gabon est un Etat d’Afrique centrale situé sur l’Equateur, recouvert à 77 % par la forêt dense. Entouré par la Guinée Equatoriale, le Cameroun, le Congo, il est bordé à l’ouest par l’océan Atlantique.
 
POPULATION
2010 – 1506 584 ;  Croissance annuelle – 1,97%
Capitale : Libreville, 469 000 hab.
Taux d’urbanisation : 75 %
 
PEUPLES 
Indigènes : 84,5 % – environ 65 ethnies regroupées en 2 groupes principaux (Bantous : 83,3 % – Pygmées : 1,2 %)
Autres africains : 12,5 % – ce sont pour la plupart des immigrants de pays voisins, et d’Afrique de l’Ouest, attirés par les opportunités économiques.
Autres : 3 % dont Français (33 000) ; Libanais (1 000)
Alphabétisation : 63 %
Langue officielle : français
Francophones : 1 070 000 (2014)
 
ÉCONOMIE
Le Gabon est l’un des pays africains les plus riches, grâce à ses ressources naturelles multiples. Le pays importe de la nourriture et exporte du bois, du pétrole et des minerais. Le climat et la géographie constituent des obstacles au développement de ce pays, compte tenu de son potentiel élevé.
Dette publique : 87 % du PNB
Revenu par habitant : 3 950 $ (11 % de celui des USA)
 
POLITIQUE
Le président est au pouvoir depuis 1967. Très autocratique, il désire donner une impulsion démocratique à son pays, mais veut en contrôler tout le processus. Il a chaque fois remporté les élections des deux dernières décennies, malgré les contestations de l’opposition interne.
 
RELIGION
Il y a liberté de religion, mais un décret présidentiel restreint le travail des Evangéliques à l’intérieur des provinces. Depuis, ce décret n’a été ni retiré, ni renforcé. L’Eglise catholique a été longtemps dominante, mais son influence diminue face aux croyances traditionnelles qui prennent de plus en plus d’importance. Le président s’est converti à l’islam en 1973, et cette religion se développe de façon continue au Gabon.
 
Religions, Population en %, Adhérents, Croissance annuelle
Chrétiens 77,3 % 955 521 + 2,9 %
Traditionnelle ethnique 13,48 % 165 282 – 0,7 %
Musulmans 6 % 79 698 + 5,7 %
Non religieux/autres 2 % 24 523 + 7,3 %
Bahaï 0,09 % 1 104 + 0,5 %
Chrétiens Affiliation en % Croissance Annuelle
Catholiques 54,24 % + 1,1 %
Protestants 9,83 % + 4,6 %
Indépendants 7,56 % + 13,7 %
RÉPONSES AUX PRIÈRES
Les années 1990 ont vu l’intervention de Dieu au Gabon. L’Eglise a rapidement grandi. Les évangéliques ont longtemps représenté qu’une insignifiante minorité. Ils sont passés de 2 % en 1960 à 9,4 % en 1990, pour atteindre 14,2 % de la population en 2000.
 
DÉFIS POUR LA PRIÈRE
  1. Le Gabon est un vaste champ de bataille spirituelle. Cette bataille se manifeste par la conversion à l’islam du président et de nombreux membres du gouvernement ; par l’influence grandissante de sociétés secrètes locales, que tous les dirigeants gouvernementaux ont dû rejoindre ; par l’alcoolisme endémique ; et par l’ignorance de la Parole de Dieu. Alors que la grande majorité se dit chrétienne, les Gabonais continuent de retourner vers leurs religions traditionnelles quand les problèmes arrivent. Prions pour que ces influences soient définitivement brisées.
  1. Les musulmans se sont multipliés ces dernières années – au départ par l’immigration de musulmans Haoussas, Peuls et d’autres ethnies de l’Afrique de l’Ouest – mais plus récemment, par la conversion de Gabonais. Les immigrants musulmans de l’Afrique de l’Ouest représentent une grande partie de la classe commerçante, ils ont par conséquent une grande influence sur le pays. De nouveaux mouvements ont étés initiés par l’Eglise nationale et leurs partenaires missionnaires pour atteindre les musulmans du Gabon, grâce à des modèles utilisés avec succès en Côte d’Ivoire et en Guinée, mais ces projets n’en sont qu’à leur phase initiale. Prions pour leur réussite.
  1. La première dénomination protestante importante fut le fruit du travail des missions françaises, mais il en résulte aujourd’hui une église libérale et stagnante, dont les dirigeants sont plus concernés par les problèmes sociaux que par l’évangélisation. Demandons à l’Esprit de Dieu de réveiller cette église, et qu’elle retrouve ses forces pour l’évangélisation.
  1. Quelques missions ont ciblées le Gabon pendant des années, avec très peu de résultats. Le seul groupe important de missionnaires évangéliques est celui des 50 travailleurs de CMA. La récente croissance du mouvement évangélique requiert maintenant un véritable mouvement de discipolat, qui apportera sainteté, obéissance et amour.
  1. Il y a pénurie de dirigeants autochtones dans les églises du Gabon. Les chrétiens Gabonais ont besoin de suivi pastoral et d’enseignement pour devenir matures, mais le premier pas est la formation de dirigeants et pasteurs nationaux. Les opportunités pour les formateurs sont nombreuses. Prions pour que Dieu lève les personnes équipées pour cette tâche. Il existe 2 petites Ecoles Bibliques accueillant 40 étudiants, en plus des centaines qui étudient la Bible par correspondance.
  1. Les peuples les moins atteints :
    a) Les 58 ethnies non atteintes de l’intérieur du pays. L’enquête nationale a révélé que 14 peuples sont complètement étrangers à l’Evangile, et 44 n’ont qu’une petite activité missionnaire parmi eux. Prions pour que chaque ethnie puisse rapidement avoir une église autochtone grandissante, et que les Ecritures soient traduites dans leur propre langue.
    b) Les régions de l’est et du nord-est ont longtemps été fermées à l’Evangile. Ce sont les régions les moins développées et les moins évangélisées du Gabon. Les chrétiens nés de nouveaux sont très peu nombreux parmi ces peuples – notamment parmi les peuples Kota, Mbédé, Mahongwe, Mbangwe, Tsangi, Téké, et d’autres.
    c) Les Fangs constituent le peuple majoritaire (28 % de la population) et sont largement protestants ou catholiques. Ce sont des gens profondément religieux, mais une grande partie de leur piété est détournée en direction de cultes ancestraux ou syncrétistes.
    d) Les Babingas, ou pygmées, vivent dans la forêt vierge, et sont méprisés par les autres ethnies. CMA et la Vie Profonde qui travaillent parmi eux, observent une grande réceptivité et de nombreuses conversions.
(information prise du livre « Flashes sur le monde de la Francophonie » d’après le livre de Patrick Johnstone et Jason Mandryk, dont la traduction a été faites sous la direction de Pascal Bonnaz, et qu’on peut trouver sur leur site http://www.mission-amf.org/
ainsi que sur les statistiques de l’observatoire de la langue Française, branche de l’organisation international de la Francophonie)