Prière pour la Francophonie – Semaine 40 – Nouvelle-Calédonie

Semaine 40 – Prions pour la Nouvelle-Calédonie
Territoire de Nouvelle Calédonie et dépendances

GÉOGRAPHIE –
Superficie : 18 734 km2. (Canada 9,970,610)
Située dans l’Océan Pacifique à 1 400 km au Nord-Est de l’Australie, la Nouvelle Calédonie est composée d’une grande île de 400 km de long, des îles Loyauté et d’autres petites îles coralliennes.

POPULATION
2014 – 268 767 ; 14 hab / km2 (Canada 3 hab / km2 France 111 hab / km2 )
Capitale : Nouméa 118 000 hab.
Taux d’urbanisation : 60 %

PEUPLES
Mélanésiens : 52 %
Polynésiens : 14 %
Européens : 28,8 % dont Caldoches (ou colons) Français 54 000 ; Italiens 5 600.
Asiatiques : 5,2 %
Alphabétisation : 92 %
Langue officielle : français.

ÉCONOMIE
Les immenses gisements de minéraux (40 % des réserves mondiales de nickel et 3ème producteur mondial) ont apporté la prospérité aux immigrants qui les exploitent. La récession en Asie, à la fin des années 1990 a ralenti la croissance économique de ce pays.
Chômage : 15 %
Revenu par habitant : 15 720 $ (59 % de celui des USA).

POLITIQUE
Colonie française depuis 1853, La Nouvelle Calédonie est devenue territoire français d’outremer en 1946. L’exploitation des peuples indigènes et la discrimination envers eux ont provoqué un mouvement indépendantiste, qui s’est traduit par des violences en 1985. Un accord a été signé en 1988, établissant trois gouvernements régionaux, qui a abouti à un référendum sur l’indépendance en 1998. Suite à ce référendum, 20 ans d’autonomie locale ont été accordés à ce territoire, incluant un partenariat entre les Mélanésiens indigènes et les expatriés.

RELIGION
Liberté de religion dans une société de plus en plus laïque. La plupart de la population,
Mélanésiens comme non-Mélanésiens, n’a aucun contact réel avec une église.

Religions, Population en %, Adhérents, Croissance annuelle
Chrétiens 82,80 % 177 216 + 1,5 %
Non religieux/Autres 13 % 27 824 + 7,1 %
Musulmans 3,50 % 7 491 + 1,5 %
Bahaïs 0,50 % 1 070 + 2,1 %
Bouddhistes 0,20 % 428 + 2,1 %

Chrétiens Affiliation en % Croissance annuelle
Catholiques 51,39 % + 0,7 %
Protestants 13,88 % + 1,0 %
Indépendants 4,66 % + 2,6 %
Marginaux 2,73 % + 1,8 %
Non affiliés 10,14 % non connue

DÉFIS POUR LA PRIÈRE

1. L’accord de 1998 oblige le gouvernement à promulguer une loi qui restaure les droits et le respect de chaque culture, et qui accorde aux Canaques marginalisés un partenariat dans la vie économique, législative et politique. La période de transition doit être un temps de guérison des blessures profondes du passé. Prions pour que ce temps de changement soit positif, paisible et équitable pour tous.

2. Les peuples canaques sont christianisés et presque tous les villages ont une église, mais les traumatismes du colonialisme ont détruit l’image qu’ils ont d’eux-mêmes, et les ont amenés à assimiler l’Evangile avec la culture occidentale. Le christianisme est souvent un vernis qui recouvre l’animisme sous-jacent du passé. Même les pasteurs ont souvent du mal à discerner les pratiques occultes de l’enseignement de la Bible. Prions pour que des témoins chrétiens autochtones, enracinés dans les vérités bibliques, se lèvent, et que la puissance de l’Evangile soit démontrée au-dessus de toutes les puissances du mal.

3. Beaucoup d’églises protestantes sont influencées par la théologie de la libération, bien que depuis quelques années, l’Eglise Evangélique Libre soit revenue à la théologie
évangélique, et qu’elle connaisse quelques réveils localisés. Prions pour que des dirigeants pieux se lèvent.

4. Les peuples les moins atteints :
a) Les 8 000 musulmans d’origine javanaise et arabe conservent leur religion mais perdent leurs langues natales. Peu de choses ont été faites pour les atteindre.
b) Les insulaires polynésiens gardent leur langue et leur culture. Il y a quelques
évangéliques parmi les Wallisiens et les Futuniens, mais la plupart sont de tradition catholique.
c) Les Caldoches sont les descendants des bagnards et des colons arrivés durant le siècle dernier. Ils vivent principalement à Nouméa et dans les alentours. Ils sont très fermés aux influences extérieures, et l’on connaît peu de croyants évangéliques parmi eux.
d) Les Français de la métropole viennent essentiellement dans ce pays pour quelques années, en tant qu’hommes d’affaires ou fonctionnaires. Très peu d’entre eux ont un réel intérêt pour les choses de Dieu, ou un contact avec une église durant leur séjour.

(information prise du livre « Flashes sur le monde de la Francophonie » d’après le livre de Patrick Johnstone et Jason Mandryk, dont la traduction a été faites sous la direction de Pascal Bonnaz, et qu’on peut trouver sur leur site http://www.mission-amf.org/ ainsi que sur les statistiques de l’observatoire de la langue Française, branche de l’organisation international de la Francophonie)