Prière pour la Francophonie – Semaine 9 – Burkina Faso

Semaine 9 – Prions pour le Burkina Faso

GÉOGRAPHIE – Superficie : 274 200 km2 (Canada 9,970,610, France 543,965)

Pays du Sahel enclavé entre le Mali, la Côte d’Ivoire, le Niger, le Bénin, le Togo et le Ghana, le Burkina Faso est enclin à la sécheresse et à la famine.

 

POPULATION – 2010 – 15 751 319;  Croissance annuelle – 2,60%

Capitale : Ouagadougou 1,13 million hab

Taux d’urbanisation : 14 %

 

PEUPLES

Environ 77 groupes ethnolinguistiques regroupés en quatre grandes familles linguistiques:

-Gours-Voltaïques : 69,9 % – 48 groupes (dont les Mossis – 5,3 millions – groupe le plus important dans le pays, représentant 45 % de la population totale).

-Peuples Mandés : 14,8 %

-Ouest-Atlantique : 11 % (dont 1 310 000 Foulbés).

-Autres Africains : 4,1 % (dont Dogons; Songhaïs; et Touaregs).

-Non Africains : 0,2 % (dont Arabes, Occidentaux).

Alphabétisation : 37 %

Langue officielle : Français.

Langues commerciales : Fon au sud, Dendi au nord.

Nombre de langues : 51.

 

ÉCONOMIE

Le Burkina est un des pays les plus pauvres de la planète. 80 % de la population dépend économiquement d’une agriculture de subsistance. Le pays ne bénéficie d’aucune richesse naturelle, et la dette nationale ne fait que s’alourdir.

Dette publique : 44 % du PNB

Revenu par habitant : 320 $ (0,7 % de celui des USA)

 

POLITIQUE

Le Burkina a pris son indépendance de la France en 1960. Six coups d’état se sont ensuite enchaînés jusqu’en 1966. Un coup d’état militaire en 1987 évince le gouvernement de gauche alors au pouvoir. Le leader de ce coup d’état sera réélu deux fois pour assurer les fonctions présidentielles. Une démocratie républicaine est mise en place en 1992, mais la plus grande partie de l’opposition sérieuse au parti au pouvoir a été englobée dans un mixage politique en 1996.

RELIGION

Ce pays garanti la liberté de religion.

 

Religions, Population en %, Adhérents, Croissance annuelle

Musulmans 50,00 % 5 668 412 + 3,2 %

Traditionnelle/ethnique 30,96 % 3 695 640 + 2,4 %

Chrétiens 18,36 % 2 191 601 + 2,0 %

Non religieux/Autres 0,66 % 78 783 + 8,6 %

Bahaïs 0,02 % 2 387 + 18,1 %

 

Chrétiens, Affiliation et % Croissance annuelle

Catholiques 10,21 % + 1,9 %

Protestants 7,66 % + 2,2 %

Indépendants 0,46 % + 7,5 %

 

RÉPONSES AUX PRIÈRES

La croissance continue des églises évangéliques dans les années 90 (le nombre de membres de ces églises a pratiquement doublé durant cette période). La croissance a explosé au début de la décennie 1990, mais elle s’est ralentie depuis.

 

DÉFIS POUR LA PRIÈRE

 

  1. Les non-atteints. En dépit de la croissance des églises, des efforts appuyés des missionnaires, et de conversions de plus en plus importantes, il restait en 2000, 24 peuples non atteints dont 11 sont musulmans. La plupart de ces ethnies se trouvent dans des zones où de nombreuses missions sont implantées. Les églises et les missions travaillant dans ces régions non évangélisées ont tendance à favoriser les peuples qui répondent le mieux, ou ceux qui sont liés à leur culture d’origine – les autres étant délaissés. Prions pour le recrutement et l’envoi de pionniers africains et autres, pour évangéliser ces non atteints.

  2. La puissance de l’occultisme n’a pas encore été défiée et brisée de façon décisive dans beaucoup de peuples du Burkina. Très peu de pays d’Afrique de l’Ouest sont autant dominés par l’idolâtrie, le fétichisme et les sociétés secrètes. Même dans les églises, le pouvoir occulte handicape et pollue le message de Christ. Prions pour que la puissance de Christ ressuscité soit démontrée pour le salut du plus grand nombre.

  3. Les potentialités des églises évangéliques ont été exploitées au maximum par l’afflux de nouveaux convertis. En fait, dans certaines régions où la croissance a été forte, beaucoup ont régressé dans leur foi et certains sont devenus musulmans. Il y a de nombreux besoins:

    a) Il y a trop peu de leaders formés. Prions pour les écoles bibliques en français et dans les langues locales, tenues par les plus grandes églises et missions. On a remarqué que le manque de formation des pasteurs est souvent dû à des attitudes paternalistes de la part des missions.

    b) Les difficultés économiques sont courantes, et le niveau d’alphabétisation est très bas, bien que plus élevé chez les croyants. Prions pour que les croyants burkinabés dépassent «la mentalité de pauvreté et de dépendance », et commencent à donner de leurs ressources.

    c) Prions pour les leaders des églises pendant cette période cruciale. Leur succès dans la croissance des églises a créé un grand défi : apprendre la vie de disciple aux nouveaux croyants. Prions pour que ces pasteurs et évangélistes puissent trouver des femmes matures vivant selon Dieu, parce qu’il y a un grand nombre d’hommes dans le ministère qui n’arrivent pas à trouver d’épouses engagées capables d’être une aide dans leur ministère. Prions pour qu’il y ait des leaders chrétiens capables de tenir ferme face aux pratiques idolâtres et à la société tribale, et face aux exigences des dirigeants nationaux non-chrétiens.

    d) La crise du SIDA est en pleine expansion : elle a besoin d’être confrontée. Une proportion croissante de la population adulte est infectée par le VIH.

  4. Les jeunes. Ils ont reçu une meilleure formation étudiante que leurs parents, mais les perspectives d’emploi et d’avancement dans leur travail sont faibles, ce qui engendre frustration et désillusion. Les enfants des rues sont devenus chose courante, et peu d’emplois sont disponibles. Prions pour les missions travaillant dans les écoles supérieures et les universités de Ouagadougou (il y a environ 1 500 cellules d’étudiants dans tout le pays). Mais il y a besoin de plus de personnes investies dans ce ministère.

  5. L’émigration massive des burkinabés dans les villes et en Côte d’Ivoire est à la fois un défi et une opportunité pour l’Evangile. L’émigration de la majorité des hommes actifs a causé d’énormes bouleversements sociaux, la désintégration de nombreuses familles et la stagnation économique. On estimait à 1,5 million le nombre de burkinabés vivant en Côte d’Ivoire en 2000, et environ 70 % d’entre eux se convertissaient à l’islam quelques mois après leur arrivée. Certaines églises burkinabées ont décidé de relever le défi en envoyant des pasteurs et des missionnaires à leurs compatriotes à l’étranger, mais il y a besoin d’un plus grand nombre de ces travailleurs. Prions pour une récolte abondante, et un grand développement dans l’implantation d’églises.