Que cache ces mots! Intégriste, extrémiste, radical, fondamental…

Intégriste, extrémiste, radical, fondamental… Qu’est-ce qu’il y a de mal dans tout cela?  Ces jours-ci on nous vante l’héroïsme de Malcom X… n’était-ce pas un extrémiste?  Gandhi n’était-il pas un radical?  Mère Teresa n’était-elle pas intégriste?  Et Martin Luther King un fondamentaliste?  Ces héros avait les caractéristiques et les forces de leur intégrité (intégriste), allant jusqu’à l’extrême (extrémiste), tout en revenant à des racines (radicale) profonde de leur foi et en s’appuyant sur les fondements (fondamentaliste) de notre société, comme le respect de l’autre.  Aucun de ces mots ne sont foncièrement mauvais!  Pourquoi en faire des « péchés mortels »?

Ceux qui causent des problèmes sont ceux que tous peuvent reconnaître, car ils sont manipulateurs, agressifs, revendicateurs, profiteurs, violents, et même terroristes, etc…  Ces gens poussent leurs travers jusqu’au crime mais que faisons nous? Je commence à être confus et irrité par les conversations de nos politiciens et journalistes en rapport à l’évaluation de tels criminels.  Qu’ils soient musulmans, catholiques, protestants ou athées, un crime est un crime.  Pourquoi confondre les gens par des mots et pour cacher une incapacité à agir face au crime?

J’ai souvent vu cela lorsque j’ai travaillé au pénitencier.  Pour ne pas agir face à une infraction, on justifiait celle-ci par toutes sortes de mots qui ne faisait que cacher l’incapacité des autorités à agir.  Et encore maintenant la  chose continue parce qu’on ne veut pas agir.

Eh oui, parfois il faut agir et même avec sévérité pour arrêter un crime, pour protéger les innocents, les victimes.  Combien de temps allons-nous fermer les yeux face aux crimes, ouvrir la bouche par des mots utilisés de façon péjorative, et ne pas prendre action avec courage pour protéger les victimes?