Rater un but ouvert!
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Quel est le rapport entre un « but ouvert » et le texte d’aujourd’hui ? Pierre le sait, après que ce que Jésus lui avait annoncé se soit accompli. Après que le coq ait chanté… Pierre réalise !! « Je l’ai renié »… 🙁 Pourquoi l’avoir renié moi qui disais vouloir mourir pour lui. Pourquoi être même resté aux alentours plutôt que me cacher ? Toutes ces questions inutiles qu’on peut se poser « après coup ». Pierre pleure amèrement !
Il y a deux types de tristesses :
La première, parce que j’ai subi quelque chose, une douleur, une blessure. J’ai pu subir une perte, comme dans le cas d’un être cher ou simplement d’un objet précieux. J’ai pu être la victime d’un vol, un viol, etc. La douleur inclut souvent la perte d’une relation avec la personne qui m’a fait mal, comme une trahison d’une amitié, un divorce, par exemple.
La deuxième, est quand je réalise le poids de mes actions et mes paroles qui ont blessé l’autre. Quand je me sens tellement mal et honteux ! Comment ai-je pu faire ou dire cela ?
Il y aurait beaucoup à dire sur la première tristesse qui a besoin du pardon pour guérir, mais pour Pierre c’est le deuxième cas. C’est ce qu’on appelle le péché, qui dans le sens original parle de rater la marque. Des « plus vieux » vont se souvenir de René Lecavalier, qui commentait le hockey de 1952 à 1985 au Québec. Il utilisait le mot péché pour parler d’un but raté !
Oui, pécher représente « rater le but ou la marque » mais c’est encore plus que simplement raté un but dans le cas d’un sport, car il n’y a même pas de gardien. Péché c’est raté un but ouvert ! C’est plus que ne pas pouvoir sauver un enfant d’une noyade, c’est avoir causé la noyade d’un enfant par mon erreur !
Plusieurs options qui peuvent s’offrir à moi, mais aucune qui ne peut réparer. Accuser un autre, s’excuser, nier ou, comme Pierre ici, pleurer amèrement ! Avoir un cœur profondément brisé et repentant ? Cela ne peut en rien effacer mon erreur mais c’est le cœur que Dieu recherche ! C’est ensuite Lui qui fera le travail de réparation. Comme il le fait là en allant mourir sur la croix, lui Fils de Dieu, comme c’est affirmé ici.
Vais-je compter dans un « but ouvert » aujourd’hui ou pleurer amèrement demain ?
Luc 22.54-71
Après avoir saisi Jésus, ils l’emmenèrent, et le conduisirent dans la maison du souverain sacrificateur. Pierre suivait de loin. Ils allumèrent du feu au milieu de la cour, et ils s’assirent. Pierre s’assit parmi eux. Une servante, qui le vit assis devant le feu, fixa sur lui les regards, et dit: Cet homme était aussi avec lui. Mais il le nia disant: Femme, je ne le connais pas. Peu après, un autre, l’ayant vu, dit: Tu es aussi de ces gens-là. Et Pierre dit: Homme, je n’en suis pas. Environ une heure plus tard, un autre insistait, disant: Certainement cet homme était aussi avec lui, car il est Galiléen. Pierre répondit: Homme, je ne sais ce que tu dis. Au même instant, comme il parlait encore, le coq chanta. Le Seigneur, s’étant retourné, regarda Pierre. Et Pierre se souvint de la parole que le Seigneur lui avait dite: Avant que le coq chante aujourd’hui, tu me renieras trois fois. Et étant sorti, il pleura amèrement. Les hommes qui tenaient Jésus se moquaient de lui, et le frappaient. Ils lui voilèrent le visage, et ils l’interrogeaient, en disant: Devine qui t’a frappé. Et ils proféraient contre lui beaucoup d’autres injures. Quand le jour fut venu, le collège des anciens du peuple, les principaux sacrificateurs et les scribes, s’assemblèrent, et firent amener Jésus dans leur sanhédrin. (22:67) Ils dirent: Si tu es le Christ, dis-le nous. Jésus leur répondit: Si je vous le dis, vous ne le croirez pas; et, si je vous interroge, vous ne répondrez pas. Désormais le Fils de l’homme sera assis à la droite de la puissance de Dieu. Tous dirent: Tu es donc le Fils de Dieu? Et il leur répondit: Vous le dites, je le suis. Alors ils dirent: Qu’avons-nous encore besoin de témoignage? Nous l’avons entendu nous-mêmes de sa bouche.
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